Il faut revenir aux bases pour mieux comprendre la suite et rappeler ceux que tu dis qu'ils ont protégé et par qui ils ont été armés.Deltafan a écrit : ↑dim. août 15, 2021 12:35 pmSauf que quand on y est allé, c'est pas parce qu'ils ne sont pas restés là où ils sont, mais parce qu'ils ont protégé des individus qui, eux, ont organisé et/ou se sont entraînés à des "activités" à l'extérieur de l'Afghanistan. Et rien ne dit que ça ne se reproduira pas...garance a écrit : ↑sam. août 14, 2021 8:39 pml'Afghanistan est un jeu complexe, c'est le "grand jeu" les Anglais s'y sont cassé les dents au XIX e siècle puis les Ivans en 79/88 puis nous ... Les talebs sont un épiphénomène
derrière il y a l'histoire d'un pays de durs à cuire, de clans de tribus, un pays de montagnards rudes ... un pays qui n'a que faire de nos préceptes
Laissons les là où ils sont ...
Comme la dernière fois que j'ai répondu (Ouighours-Chine-Talibans) à ce genre de chose, le topic a été fermé, tu as un MP.Milos a écrit : ↑sam. août 14, 2021 9:44 pmLes Russes pourtant n'ont pas fait dans la dentelle mais se sont cassé les dents. Pour gagner dans un pays comme celui-là, il n'y a qu'une seule solution : tout raser. Villes, villages, hommes, femmes, enfants, bétail. Mais qui est prêt à ça ?
Alors c'est simple, ou on y va et on met ça en application sans état d'âme (y compris, et surtout, à l'échelon commandement) ou alors on n'y va pas. Envoyer des hommes à la mort avec des ordres dégueulant de bons sentiments donnés par des incompétents prêts à dégainer le parapluie pour protéger leur petite carrière au cas où ça tournerait mal n'est pas une option.
Quand on ne voit pas plus loin que son nez et que le seule intérêt était de nuire aux russes faut il le rappeler alors qu'il soutenait un régime certes marxiste mais laïque comme l Irak la Syrie la Libye
Mais manifestement même avec l’Afghanistan ils n'ont pas eu le temps de comprendre à moins que leur intérêt soit ailleurs .
Après tout ceux qui meurent le plus sont ceux qui y habitent et la perte de soldats de l'occident est supportable au regard de l'opinion publique.
Le chaos est aussi une façons de régner et de gérer les ressources
Alors je vais citer les deux premiers
Le premier a reçu l’hospitalité" des talebs le deuxième est afghan
Je cite c'est deux là car ce sont les plus connu le premier pour avoir tué de nombreux civils dans le monde et le deuxième pour être impliqué dans la mort de soldats français
Le premier c'est Oussama ben laden
Le deuxième c'est Gulbuddin Hekmatyar
Tout cela a été fait grâce à l’opération cyclone qui a permis d'armer tout ce qu'ils avaient d'islamistes en magasin
Le « programme afghan » (The Afghan program) est le nom souvent donné dans la littérature1 à l'opération secrète de la CIA qui consistait à armer les moudjahidines afghans opposés au gouvernement communiste afghan, ce dernier étant soutenu par l'URSS. Cette opération, dont le nom de code semble avoir été « Operation Cyclone »2,3,4,5, fut lancée par le président Jimmy Carter le 3 juillet 1979 et ne s'arrêta qu'au 1er janvier 1992 sous l'administration George H. W. Bush6.
Sommaire
Histoire
En 1979, face à l'expansionnisme de l'Union soviétique, le président américain Jimmy Carter décide de durcir sa politique étrangère vis-à-vis de l'URSS et de ses alliés. Le 5 mars 1979, la CIA soumet plusieurs propositions d'action secrète en Afghanistan, où le gouvernement communiste pro-soviétique faisait face à une rébellion anticommuniste moudjahidine. Le 3 juillet 1979, Carter signe un finding (ordre exécutif) autorisant pour la première fois un soutien à la guérilla anticommuniste moudjahidine. Cette assistance est « non létale », ne comprenant pas d'armes ou de munitions mais consistant en de la propagande et la fourniture d'équipement radio, d'aide médicale ou d'argent aux rebelles. En France, le 11 mars 1980, un représentant du gouvernement afghan communique à l'émission Les Dossiers de l'écran des extraits de journaux occidentaux, antérieurs à décembre 1979, qui informaient de l'ouverture de camps d'entraînement de Moudjahidines au Pakistan. Cette aide américaine s'élève à environ un demi-million de dollars7,note 1. L'intervention soviétique en Afghanistan a eu pour Jimmy Carter l'avantage de le sortir au niveau national et mondial d'une situation embarassante : le refus persistant par le Sénat américain de ratifier le traité SALT II, signé à Vienne avec Léonid Brejnev, six mois plus tôt. En janvier 1980, le président Carter tire prétexte de l'intervention soviétique pour dire qu'il ne demandera plus au Sénat la ratification du traité conclu en juin 1979 ; tout en ajoutant qu'il en ferait respecter les termes de l'exécution.
En décembre 1979, l'Armée rouge envahit l'Afghanistan. En réaction, sur le terrain, le président Carter signe un nouveau finding (qui sera re-autorisé par Ronald Reagan lorsqu'il lui succédera début 1981), autorisant désormais la CIA à fournir des armes aux moudjahidines. Le but était de harceler les Soviétiques, les États-Unis ne pensant pas que les moudjahidines puissent les vaincre. Le finding précisait que la CIA devait travailler avec le Pakistan et se remettre aux priorités des Pakistanais8. Les premières armes, principalement des fusils Enfield .303, arrivèrent au Pakistan le 10 janvier 1980, quatorze jours après l'invasion soviétique9.
Le « pipeline »
Le président pakistanais Muhammad Zia-ul-Haq accepte que ses services secrets, l'Inter-Services Intelligence (ISI), collaborent avec la CIA dans l'opération mais tenait à imposer un secret draconien sur le programme. Aucun Américain ne devait opérer en Afghanistan, toute la logistique et l'entraînement de moudjahidines au Pakistan serait fait par l'ISI, la CIA se contentant d'être le payeur et le superviseur de l'opération, et d'entraîner les instructeurs de l'ISI10.
L'architecture du « pipeline » des armes reste globalement la même pendant toute la guerre : la CIA achetait des armes d'origine soviétique (pour qu'on ne puisse prouver l'implication des États-Unis) à des pays qui en disposaient comme la Chine (premier fournisseur d'armes au début du programme), l'Égypte, et parfois à des militaires polonais anti-russes. Les armes sont amenées par bateau à Karachi, puis par train dans des entrepôts à Rawalpindi et Quetta, où elles sont réparties parmi les sept partis politiques représentant des groupes de moudjahidines. Une flotte de camions de l'ISI les amenaient ensuite à Peshawar et à la frontière, où les moudjahidines les réceptionnent et organisent des convois de mules et de porteurs qui franchissent la frontière11.
L'Arabie saoudite est un autre important contributeur au programme. En juillet 1980, les États-Unis concluent avec le roi saoudien un accord par lequel il s'engage à apporter un financement égal à celui alloué par le Congrès américain au programme. Les services secrets saoudiens, dirigés par le prince Turki ben Fayçal Al Saoud, virent l'argent sur un compte suisse de la CIA, qui l'utilise pour ses achats d'armes12.
Les « sept de Peshawar »
Les différents groupes de moudjahidines afghans sont réunis en sept partis politiques représentés auprès de l'ISI par leur chef :
le Hezb-i Islami - Gulbuddin (HIG ou parti islamique) de Gulbuddin Hekmatyar, considéré comme le plus fondamentaliste, et favori de l'ISI ;
le Ethad-e Islami (Islamic Union of Afghanistan, IUA, ou union islamique) dirigé par Abdul Rasul Sayaf, lié aux Frères musulmans, favori des services secrets saoudiens, et lié à des djihadistes étrangers (« Arabes ») venus d'Égypte et du Golfe persique ;
le Jamiat-i Islami (Communauté de l'Islam, JIA), de Burhanuddin Rabbani, Tadjik, le seul des sept à ne pas être Pachtoune, et dont un membre les plus connus était le commandant Ahmed Chah Massoud ;
le Hezb-e-Islami - Khalid (HIK ou parti islamique) de Mohammed Younès Khalis ;
le Jabha-i-Nijat-Milli (Afghan National Liberation Front, ANLF, ou Front National de Libération de l'Afghanistan) de Sibhatullah Mojaddedi ;
le Harakat-i-Inqilab-i-Islami (Islamic Revolutionary Forces) de Mohammad Nabi Mohammedi, modéré, réputé être le moins corrompu, le moins médiatique et le plus efficace sur le terrain des sept ;
le Mahaz-i-Milli Islam (National Islamic Front of Afghanistan, NIFA, Front Islamique National pour l'Afghanistan) de Sayed Ahmad Gailani13.
La CIA suit les choix de l'ISI, qui favorise surtout les mouvements pachtounes et islamistes liés aux Frères musulmans : Hekmatyar, Sayaf, Rabbani, et des commandants radicaux opérant surtout le long de la frontière afghano-pakistanaise tels que Djalâlouddine Haqqani14. Le commandant Massoud en reçoit également, mais lorsqu'il conclut une trêve avec les Soviétiques à l'été 1983, l'ISI décide de l'exclure du programme15. La CIA entretenait par ailleurs quelques contacts « unilatéraux », à l'insu des Pakistanais, avec certains chefs comme Abdul Haq, et à partir de 1984, Massoud16. L'ISI équipe et forme plus de 100 000 hommes entre 1978 et 1992 avec un budget américain progressif total compris entre 3 et 20 milliards de dollars (budget annuel de 20 à 30 millions de dollars en 1980 pour finir à 630 millions de dollars en 1987).
La guerre d'Afghanistan attire des milliers de jihadistes étrangers originaires de divers pays arabes tels que la Syrie, l'Irak, l'Algérie, etc. Des estimations font état de 17 000 à 35 000 musulmans étrangers issus de 43 pays musulmans ayant participé à cette guerre. Le nombre total d'Afghans arabes recensés par les visas délivrés par le Pakistan est d'environ 13 700, comprenant 5 000 Saoudiens, 3 000 Yéménites, 2 800 Algériens, 2 000 Égyptiens, 400 Tunisiens, 370 Irakiens et 200 Libyens. Seulement 44 Afghans arabes sont recensés comme tués à la guerre5. La CIA envisage au milieu des années 1980 de les aider, dans une sorte de « brigade internationale », mais ces idées n'aboutissent à rien en pratique17. La CIA n'entraîne que des Afghans18. Certains groupes soutenus par la CIA via l'ISI, tels que Sayaf et Haqqani, accueillent favorablement ces islamistes. Le millionnaire Oussama ben Laden, par la suite fondateur d'Al-Qaïda, est accueilli en 1986 dans la province de Khost par Djalâlouddine Haqqani. Ben Laden est alors responsable du Maktab al-Khadamāt, un bureau de recrutement de combattants pour l'Afghanistan.
Le programme afghan est dirigé, entre autres, par Vincent Cannistraro (en), ancien de l'Irangate et responsable du groupe de travail de l'Afghanistan à la Maison-Blanche19. D'autres personnalités importantes du programme incluent, pour la CIA, John McGaffin, responsable du programme20, et l'agent Gust Avrakotos, et du côté politique, le député Charles Wilson, membre du Sous-comité des crédits à la Défense de la Chambre des États-Unis (en), et Joanne Herring, la consul honoraire américaine au Pakistan.
Le programme afghan est un succès indirect pour les États-Unis, qui contribue à l'affaiblissement du bloc de l'Est de 1991, mais il est également précurseur de la montée en puissance des Talibans, qui perdront le pouvoir après la seconde guerre d'Afghanistan de 2001.
Source wikipedia
Gulbuddin Hekmatyar
Gulbuddin Hekmatyar
Illustration.
Fonctions
Premier ministre de l'État islamique d'Afghanistan
17 juin 1993 – 28 juin 1994
Président Burhanuddin Rabbani
Prédécesseur Abdul Saboor Farid Kuhestani
Successeur Arsala Rahmani Daulat
26 juin 1996 – 11 août 1997
Prédécesseur Ahmad Shah Ahmadzai
Successeur Abdul Rahim Ghafoorzai
Biographie
Date de naissance 26 juin 1947 (74 ans)
Lieu de naissance Kondôz
Nationalité Afghane
Parti politique Hezb-e-Islami Gulbuddin
Diplômé de Université de Kaboul
Profession Chef militaire
Religion Sunnisme
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Gulbuddin Hekmatyar (pachto : ګلبدین حکمتیار), né le 26 juin 1947 à Kondôz, est un homme politique et militaire afghan, ancien Premier ministre et chef du parti Hezb-e-Islami Gulbuddin, considéré comme terroriste par la Force internationale d'assistance et de sécurité.
Biographie
Il fut le chef du parti islamiste Hezb-i-islami, à la tête duquel il a d'abord combattu les Soviétiques lors de la guerre d'Afghanistan (1979-1989), dans le cadre de l'Opération Cyclone de la CIA et avec le soutien de l'Inter-Services Intelligence pakistanais (ISI).
Article détaillé : Guerre civile d'Afghanistan (1989-1992).
Après la chute de la République démocratique d'Afghanistan de Mohammad Najibullah en avril 1992, Hekmatyar fut écarté du pouvoir auquel il estimait avoir droit. Toujours soutenu par l'ISI, il participa à la bataille contre le commandant Ahmed Massoud pour le contrôle de Kaboul. Alors qu'il était Premier ministre, il n'a pas hésité à faire bombarder la ville à l'arme lourde par ses troupes, équipées par l'ISI, détruisant un tiers de la capitale et faisant des dizaines de milliers de victimes. Il y gagnera le surnom de « boucher de Kaboul »1,2. Il est également accusé d'avoir commandité des meurtres de journalistes, d'intellectuels et de féministes3,2. Pris entre les talibans et les troupes de l'Alliance du Nord de Massoud, il s'enfuit et finit par se rallier implicitement aux talibans.
Hekmatyar aurait déclaré à la télévision pakistanaise en 2003 avoir aidé Oussama ben Laden et Ayman al-Zawahiri à s'enfuir des montagnes de Tora Bora lors d'une offensive des troupes américaines4.
Au cours des années 2000 et 2010, Gulbuddin Hekmatyar vit en exil en Iran, puis au Pakistan2.
Fin 2004, alors qu'il se trouve au Pakistan, Hekmatyar appelle au djihad contre les États-Unis2. Entré dans l'opposition au président Hamid Karzai, il a déclaré dans un enregistrement vidéo, diffusé le 4 mai 2006 par la chaîne Al Jazeera, vouloir désormais combattre sous le commandement d'Ayman al-Zawahiri, le numéro deux d'Al-Qaïda. Il est désormais, officiellement déclaré « terroriste » par les États-Unis.
Il a revendiqué la responsabilité de l'embuscade de Surobi du 18 août 2008 dans laquelle sont morts 10 soldats français et entre 13 et 80 insurgés talibans5.
Le 22 septembre 2016, après deux ans de négociations, l'Afghanistan signe un accord de paix avec Gulbuddin Hekmatyar, lui assurant une immunité et un possible retour en politique2. Cette décision est considérée par le président Ashraf Ghani comme une avancée, alors que les pourparlers avec les talibans piétinent6,2. Le 4 février 2017, l'ONU lève ses sanctions prises en 2003 contre lui7,8. Le 4 mai, Gulbuddin Hekmatyar fait son entrée dans Kaboul à la tête d'un convoi lourdement armé et appelle les talibans à déposer les armes3.
Source wikipedia
Et pendant ce temps ils n'ont rien fait pour aider Massoud
Mais peut être qu’ils espèrent que ce cancer islamiste métastase en asie centrale jusqu'en chine et en russie qui a ses frontières et dans ses frontières a de nombreux musulmans
Russes d’ailleurs qui viennent de lancer des manœuvres militaires avec l ouzbekistan ,il n y a jamais de hasard dans ce monde
Et même les turcs sont dans la danse là aussi afghanistan azerbaidjan Syrie Libye ils sont partout nos amis de l'Otan étonnant non
Et comme tu dis rien ne dis que cela ne se reproduira pas mais à qui la faute
Grandes pensées à nos camarades morts au feu