ironclaude a écrit :Il y a eu plusieurs occurrences de Mirage IIIE se plantant dans le relief en même temps, à cette époque dans une patrouille de 2 le leader faisait la nav et l'ailier surveillait les arrières, le tout en BA et souvent par mauvaise visibilité, au radar (de l'époque). Si le leader faisait une erreur fatale dans la nav, l'ailier suivait sans se rendre compte et faisait son trou juste à côté de lui... (:
Là on aurait pu dire aussi que l'avion n'y était pour rien (pas de panne) mais la doctrine d'emploi y était pour beaucoup...
D'un autre côté, peut-être que cette tactique était la seule qui laissait une chance à la patrouille, en cas de conflit avec le Bloc de l'Est, d'atteindre sa cible...
Et pour savoir le faire le jour J (et les jours suivants), il faut s'y entrainer, dans des conditions très voisines !
Kovy a écrit :Oui en tant que pilote d'essai son métier consistait à tester les limites d'une machine militaire en développement par définition non mature et donc dangereuse.
Attention, il y a essai et essai...
Dans l'essai en question le risque, s'il y en avait un, était selon moi plutôt au moment du catapultage (d'une configuration lourde), et pas pendant le vol. En effet, les 2 configurations d'emport utilisées ce jour-là sont depuis longtemps "ouvertes" pour ce qui est du vol, et pratiquées régulièrement par des avions décollant d'une base terrestre.
D'autre part, qualifier cet appareil de "non mature" me parait un rien exagéré !
Quelques dizaines d'exemplaires volent tous les jours, aux mains de pilotes bien moins qualifiés (pour certains en tout cas) que des pilotes d'essais...