Vol avec le B17G Pink Lady
Vol avec le B17G Pink Lady
#1Pour ceux qui ne passent pas par FoxAlpha, un copier/coller du récit sur le vol que j'ai fait ce week end avec le Pink Lady
Ce week end fut l'occasion pour moi d'accompagner le Pink Lady pour un meeting à Pau. Prévu à l'origine sur le B-25 basé à la Ferté Alais je fut redirigé pour mon plus grand bonheur (merci Willy) sur le B-17G Pink Lady. Avion avec lequel j'espérai voler depuis longtemps.
Avant de commencer mon récit sur le vol avec cet avion de légende un petit rappel sur le parcours de cet avion
Il est sorti des des usines de Burbank en Californie fin 1944 pour être affecté au 351ieme bomb group qui opérait depuis l'Angleterre. Il commence sa carrière opérationnelle en mars 1945
il va opérer depuis la base de Polebrook situé au nord de Londres depuis laquelle il fera parti de 6 missions de bombardement sur la France et l'Allemagne. C'est le seul B-17 en état de vol aujourd'hui a avoir réalisé des missions pendant la seconde guerre mondiale.
Après la guerre, il continuera sa carrière au sein de l'Air Force jusqu'en 1954 à Olmstead AFB ( Pennsylvannie).
Suite à sa carrière militaire il est racheté par l'IGN qui l'utilisera pendant plus de 30 ans pour des missions de relevés aérien. Il commencera également sa carrière dans le cinéma pour tourner dans la Grande Vadrouille.
En 1985 il rejoint l'Association Forteresse Toujours Volante et en 1989 la forteresse est modifiée pour le tournage du film Menphis Belle. La tourelle de nez est supprimée et une tourelle est rajoutée sous le fuselage. En Effet le Pink Lady pendant sa période opérationnelle etait utilisé dans les formations de B-17 comme avion radar, radar qui etait situé à la place de la tourelle inférieure. Toutes les modifications étaient destinées à lui donner l'apparence des B17-F de l'époque du Menphis Belle.
C'est à cette occasion qu'il recoit la décoration de Mother And Country à Gauche et de Pink Lady à droite. Après le film est retrouvera les marquages qu'il avait au sein du 351ieme et gardera la Pinup Pink Lady sur son nez.
Il continue de voler depuis pour les meetings aériens et les commémorations et est aussi utilisé pour les films. Pink Lady a tourné récemment pour un film sur l'escadrille des Tuskegee qui sortira en fin d'année 2009.
Me voila donc invité à rejoindre sa base à Melun-Villaroche pour un vol aller/Retour vers le meeting de Pau. Le rendez vous est pris pour un décollage à 12H. Beaucoup d'autres avions doivent partir du terrain de la Ferté mais malheureusement nos heures ne concordent pas pour un rendez vous sur la route. en ce vendredi 5 juin, la liste des avions de collection au départ de Paris est longue : B-17, B-25, Spitfire, Skyraider, Yak 11, P-40, P-51, 4 T-6, le Stinson et les deux SE5.
A 9h deux mat je suis prêt et je tourne en rond chez moi., 30mn plus tard je prends la route, mieux vaut arriver en avance et participer à la mise en route de l'avion. 18km plus loin je rentre dans le hangar où repose la forteresse.
pour cette mission au dessus de la France, l'équipage sera constitué de 2 mécanos, Jean paul et Roger, d'un Mécano Nav, Marcel, de Trois pilotes, Bernard, Michel et André et de deux passagers Carole et moi.
Je profite d'être en avance pour déposer mes bagages et prendre mes marques dans l'avion. Contrairement aux règles en vigueur on rentre dans l'avion par une porte à l'arrière gauche. l'avion est une succession de compartiment. Le premier dans lequel on rentre est celui où opéraient les mitrailleurs de sabord qui sert aujourd'hui a accueillir les passagers dans de meilleurs conditions que celles connues par les équipages de l'époque. En vert le système de chauffage de l'avion. Pour rappel l'avion n'est pas pressurisé, les équipage étaient équipés de tenue chauffante, on retrouve des prises dans tous les compartiments pour chauffer les tenues ainsi que des masques à oxygène
Le compartiment suivant est celui du radio, il sert également aujoud'hui de vestiaire pour l'équipage du Pink Lady. On distingue le compartiment suivant qui est la soute à bombe. C'est une surprise pour moi cette soute par rapoprt à l'ensemble de l'avion est minuscule. Pour rappel un mirage 200D peut emporter 6300kg de charge externe alors qu'un B-17 pouvait lui emporter 3000kg de bombes dans cette soute. La soute sert aujourd'hui à emporter une roue de secours et de l'huile pour les moteurs
0 la suite de la soute à bombe c'est le poste de pilotage où l'on retrouve une table à carte et trois place pour le mécano naviguant et les deux pilotes. Sous le poste de pilotage auquel je n'ai pour l'instant pas accés on retrouve une espace où l'on accède à 4 pattes en passant par une trappe entre les deux sièges des pilotes. Espace dans lequel prenaient place deux personnes dont celui chargé d'amener l'avion sur la cible et de lâcher la charge de bombe à l'aide du Norden. J'y reviendrais plus tard pendant le vol.
Si on revient au poste de pilotage on peut voir sur la photo à droite le poste d'origine et à gauche des instruments plus modernes qui permettent de voler en IFR et de suivre des ILS pour des vols en conditions difficiles
En attendant l'arrivée du reste de l'équipage, il est décidé de sortir l'avion et de faire une mise en route pour vérifier le bon fonctionnement de l'ensemble. Une fois les lourdes portes ouvertes et le tracma mis en place l'avion sort lentement de son hangar. Roger à droite et Jean Paul à gauche surveille la manœuvre
avant de lancer les moteurs il faut brasser chacun d'eux. 9 pales par moteur, nous ne sommes pas trop de 4 pour effectuer cette tache qui peut se révéler difficile.
Ensuite Bernard et Marcel prennent place dans le cockpit et Roger est à la manœuvre à l'extérieur pour surveiller la bonne mise en route des 4 moteurs
Ce week end fut l'occasion pour moi d'accompagner le Pink Lady pour un meeting à Pau. Prévu à l'origine sur le B-25 basé à la Ferté Alais je fut redirigé pour mon plus grand bonheur (merci Willy) sur le B-17G Pink Lady. Avion avec lequel j'espérai voler depuis longtemps.
Avant de commencer mon récit sur le vol avec cet avion de légende un petit rappel sur le parcours de cet avion
Il est sorti des des usines de Burbank en Californie fin 1944 pour être affecté au 351ieme bomb group qui opérait depuis l'Angleterre. Il commence sa carrière opérationnelle en mars 1945
il va opérer depuis la base de Polebrook situé au nord de Londres depuis laquelle il fera parti de 6 missions de bombardement sur la France et l'Allemagne. C'est le seul B-17 en état de vol aujourd'hui a avoir réalisé des missions pendant la seconde guerre mondiale.
Après la guerre, il continuera sa carrière au sein de l'Air Force jusqu'en 1954 à Olmstead AFB ( Pennsylvannie).
Suite à sa carrière militaire il est racheté par l'IGN qui l'utilisera pendant plus de 30 ans pour des missions de relevés aérien. Il commencera également sa carrière dans le cinéma pour tourner dans la Grande Vadrouille.
En 1985 il rejoint l'Association Forteresse Toujours Volante et en 1989 la forteresse est modifiée pour le tournage du film Menphis Belle. La tourelle de nez est supprimée et une tourelle est rajoutée sous le fuselage. En Effet le Pink Lady pendant sa période opérationnelle etait utilisé dans les formations de B-17 comme avion radar, radar qui etait situé à la place de la tourelle inférieure. Toutes les modifications étaient destinées à lui donner l'apparence des B17-F de l'époque du Menphis Belle.
C'est à cette occasion qu'il recoit la décoration de Mother And Country à Gauche et de Pink Lady à droite. Après le film est retrouvera les marquages qu'il avait au sein du 351ieme et gardera la Pinup Pink Lady sur son nez.
Il continue de voler depuis pour les meetings aériens et les commémorations et est aussi utilisé pour les films. Pink Lady a tourné récemment pour un film sur l'escadrille des Tuskegee qui sortira en fin d'année 2009.
Me voila donc invité à rejoindre sa base à Melun-Villaroche pour un vol aller/Retour vers le meeting de Pau. Le rendez vous est pris pour un décollage à 12H. Beaucoup d'autres avions doivent partir du terrain de la Ferté mais malheureusement nos heures ne concordent pas pour un rendez vous sur la route. en ce vendredi 5 juin, la liste des avions de collection au départ de Paris est longue : B-17, B-25, Spitfire, Skyraider, Yak 11, P-40, P-51, 4 T-6, le Stinson et les deux SE5.
A 9h deux mat je suis prêt et je tourne en rond chez moi., 30mn plus tard je prends la route, mieux vaut arriver en avance et participer à la mise en route de l'avion. 18km plus loin je rentre dans le hangar où repose la forteresse.
pour cette mission au dessus de la France, l'équipage sera constitué de 2 mécanos, Jean paul et Roger, d'un Mécano Nav, Marcel, de Trois pilotes, Bernard, Michel et André et de deux passagers Carole et moi.
Je profite d'être en avance pour déposer mes bagages et prendre mes marques dans l'avion. Contrairement aux règles en vigueur on rentre dans l'avion par une porte à l'arrière gauche. l'avion est une succession de compartiment. Le premier dans lequel on rentre est celui où opéraient les mitrailleurs de sabord qui sert aujourd'hui a accueillir les passagers dans de meilleurs conditions que celles connues par les équipages de l'époque. En vert le système de chauffage de l'avion. Pour rappel l'avion n'est pas pressurisé, les équipage étaient équipés de tenue chauffante, on retrouve des prises dans tous les compartiments pour chauffer les tenues ainsi que des masques à oxygène
Le compartiment suivant est celui du radio, il sert également aujoud'hui de vestiaire pour l'équipage du Pink Lady. On distingue le compartiment suivant qui est la soute à bombe. C'est une surprise pour moi cette soute par rapoprt à l'ensemble de l'avion est minuscule. Pour rappel un mirage 200D peut emporter 6300kg de charge externe alors qu'un B-17 pouvait lui emporter 3000kg de bombes dans cette soute. La soute sert aujourd'hui à emporter une roue de secours et de l'huile pour les moteurs
0 la suite de la soute à bombe c'est le poste de pilotage où l'on retrouve une table à carte et trois place pour le mécano naviguant et les deux pilotes. Sous le poste de pilotage auquel je n'ai pour l'instant pas accés on retrouve une espace où l'on accède à 4 pattes en passant par une trappe entre les deux sièges des pilotes. Espace dans lequel prenaient place deux personnes dont celui chargé d'amener l'avion sur la cible et de lâcher la charge de bombe à l'aide du Norden. J'y reviendrais plus tard pendant le vol.
Si on revient au poste de pilotage on peut voir sur la photo à droite le poste d'origine et à gauche des instruments plus modernes qui permettent de voler en IFR et de suivre des ILS pour des vols en conditions difficiles
En attendant l'arrivée du reste de l'équipage, il est décidé de sortir l'avion et de faire une mise en route pour vérifier le bon fonctionnement de l'ensemble. Une fois les lourdes portes ouvertes et le tracma mis en place l'avion sort lentement de son hangar. Roger à droite et Jean Paul à gauche surveille la manœuvre
avant de lancer les moteurs il faut brasser chacun d'eux. 9 pales par moteur, nous ne sommes pas trop de 4 pour effectuer cette tache qui peut se révéler difficile.
Ensuite Bernard et Marcel prennent place dans le cockpit et Roger est à la manœuvre à l'extérieur pour surveiller la bonne mise en route des 4 moteurs
#2
Une fois les 4 moteurs lancés et tous les membres d'équipage à bord nous avançons vers le seuil de la piste 01. l'avion couine à chaque action sur les freins. Habituellement c'est au bord du taxiway à Duxford que j'entends se bruit. Aujourd'hui je suis dans l'avion et ne boude pas mon plaisir.
Par habitude je m'attache sur mon siège. On s'aligne et le régime moteur s'emballe. La forteresse se lance sur cette longue piste, il est 11h40mn. Je suis étonné de la rapidité avec laquel l'avion se retrouve en l'air. Je me détache et rejoins la place du radio pour admirer depuis l'intérieur le passage qui salue les gens présent sur le terrain et dans la tour avant de prendre la route vers le sud, vers notre prochain terrain où nous devons nous restaurer et faire le plein du Pink Lady.
Les sensations sont exquises, plus habitué au T-6 je me rends compte de la différence d'avoir 4 moteurs. Le bruit est omniprésent mais pas assourdissant. Le Pink Lady glisse dans l'air, pas de turbulences pour nous secouer. Pour l'instant la météo est clémente mais nous savons tous que plus au sud les orages nous attendent. Pour l'instant je profite, on verra plus tard, j'ai totale confiance à l'équipage qui comptent quelques dizaines de milliers d'heure de vol en cumulée.
Pour l'instant Michel et Marcel sont au poste. Ils changent régulièrement pour profiter des rares vols du Pink Lady. Roger lui s'occupe de la radio et des changements réguliers de fréquence qu'il faut faire tout au long du trajet
Roger me propose de passer dans le nez et m'ouvre la trappe située entre les deux sièges des pilotes. Je m'engouffre par le trou dans la plancher et rampe jusqu'au nez de l'avion. Bernard à pris la place du bombardier. La différence est qu'il ne cherche pas de cible mais profite du paysage
Dans le nez on retrouve une table à carte, deux mitrailleuses (fictives) les systèmes pour chauffer les tenues des équipages et de quoi avoir de l'oxygène pour les vols à haute altitude. On retrouve aussi des instruments qui répètent ce qui se passe dans le poste de pilotage. Un coups d'oeil rapide me donne notre altitude actuelle, 3000 pieds. Pas besoin pour nous de voler plus haut, d'une part on est là pour se promener et d'autres par nous ne sommes pas équipé pour des vols à haute altitude dans un avion non pressurisé
De se poste on est au plus prêt des moteurs et sans casque radio on le sais de suite
En levant la tête j'aperçois l'endroit par lequel on pouvait faire des points nav de nuti avec le sextant. j'en profite pour tenter une photo du poste de pilotage
Chateauroux passe sous l'avion, l'étape suivant est Limoge. Le temps de prendre un cliché et je laisse Bernard profiter du paysage. J'aurai l'occasion de m'assoir à cette place plus tard
En revenant vers l'arrière je prend un cliché de ce que l'on peut voir depuis la tourelle située sur le dos du bombardier
à l'extérieur les nuages remplacent le bleu du ciel. Périgueux notre prochaine étape n'est plus loin. Je n'écoute pas les coms mais vu que l'altitude diminue j'imagine bien que la piste n'est pas loin et effectivement j'aperçois la piste sur la gauche de l'avion
après un premier survol de la piste l'équipage se prépare à poser la Forteresse. j'entends le train sortir et vois les volets d'abaisser. Même à Périgueux on trouve une voiture en bout de piste
Légère secousse au posé des roues, puis suit le freinage, on est loin d'un posé de 320 que je pratique une à deux fois par semaine. c'est d'un coté moins brutal mais d'un autre plus vivant, l'avion couine, craque, faut garder l'esprit qu'il a dépasser les 65 ans et les 27000 heures de vol
Il est 13h15, je peux inscrire 1h30 de vol à bord du B-17 Pink Lady sur mon carnet de bord de passager
On profite de la pose pour aller se restaurer au restaurant de l'Escale que je conseille à tout ce qui passent par Périgueux. L'accueil et la nourriture vaut le détour. Pour moi se sera rillettes de canard et magret arrosé par un bon vin qui répond au curieux nom de Pet Charmant.
après se bon repas comme je les aime. Retour au terrain. Les infos météo ne sont pas bonnes. sur Pau les orages se déchainent. Nous décidons de rester à Périgueux en attendant une accalmie. C'est l'occasion de faire visiter le Pink Lady aux passionnés qui sont là à admirer l'avion. Pendant ce temps Marcel et Bernard gèrent le remplissage des réservoir du bombardier. La capacité totale dépasse les 12000 litres, nous n'en prendrons que 3000l.
Dans le ciel qui s'assombrit rapidement un bruit de tondeuse se fait entendre, j'aperçois de Variez et un Longez en formation qui filent vers le sud-ouest. C'est la patrouille Reva qui est prévue pour le meeting de Cazaux. La direction qu'ils prennent me semble bien encombrée...
de notre coté nous attendons le B-25 qui décide de quitter Limoges pour nous rejoindre. à Limoges il y a de quoi s'organiser un meeting, on y retrouve un P-40, un Spifire, 4 T-6 un Yak 11 et un B-25. Seul le B-25 fait le saut de puce jusqu'à Périgueux.
J'ai juste le temps de faire une photo du B-17 à Perigueux avant de me prendre l'averse et de revenir à l'avion pour me mettre à l'abri. c'est à ce moment là que la Patrouille Reva arrive sur la plate-forme suivie du B-25
les éclairs, le tonnerre et la pluie emplissent le ciel. tout l'équipage est à l'abri dans l'avion et avec la technologie actuelle nous sommes au courant grâce à un Iphone de la météo en temps réel sur l'ensemble des terrains. Les nouvelles sont bonnes et recoupées avec la tour. CEla se calme sur Pau et nous devrions pouvoir redécoller vers 19h30 pour une heure de vol.
Par habitude je m'attache sur mon siège. On s'aligne et le régime moteur s'emballe. La forteresse se lance sur cette longue piste, il est 11h40mn. Je suis étonné de la rapidité avec laquel l'avion se retrouve en l'air. Je me détache et rejoins la place du radio pour admirer depuis l'intérieur le passage qui salue les gens présent sur le terrain et dans la tour avant de prendre la route vers le sud, vers notre prochain terrain où nous devons nous restaurer et faire le plein du Pink Lady.
Les sensations sont exquises, plus habitué au T-6 je me rends compte de la différence d'avoir 4 moteurs. Le bruit est omniprésent mais pas assourdissant. Le Pink Lady glisse dans l'air, pas de turbulences pour nous secouer. Pour l'instant la météo est clémente mais nous savons tous que plus au sud les orages nous attendent. Pour l'instant je profite, on verra plus tard, j'ai totale confiance à l'équipage qui comptent quelques dizaines de milliers d'heure de vol en cumulée.
Pour l'instant Michel et Marcel sont au poste. Ils changent régulièrement pour profiter des rares vols du Pink Lady. Roger lui s'occupe de la radio et des changements réguliers de fréquence qu'il faut faire tout au long du trajet
Roger me propose de passer dans le nez et m'ouvre la trappe située entre les deux sièges des pilotes. Je m'engouffre par le trou dans la plancher et rampe jusqu'au nez de l'avion. Bernard à pris la place du bombardier. La différence est qu'il ne cherche pas de cible mais profite du paysage
Dans le nez on retrouve une table à carte, deux mitrailleuses (fictives) les systèmes pour chauffer les tenues des équipages et de quoi avoir de l'oxygène pour les vols à haute altitude. On retrouve aussi des instruments qui répètent ce qui se passe dans le poste de pilotage. Un coups d'oeil rapide me donne notre altitude actuelle, 3000 pieds. Pas besoin pour nous de voler plus haut, d'une part on est là pour se promener et d'autres par nous ne sommes pas équipé pour des vols à haute altitude dans un avion non pressurisé
De se poste on est au plus prêt des moteurs et sans casque radio on le sais de suite
En levant la tête j'aperçois l'endroit par lequel on pouvait faire des points nav de nuti avec le sextant. j'en profite pour tenter une photo du poste de pilotage
Chateauroux passe sous l'avion, l'étape suivant est Limoge. Le temps de prendre un cliché et je laisse Bernard profiter du paysage. J'aurai l'occasion de m'assoir à cette place plus tard
En revenant vers l'arrière je prend un cliché de ce que l'on peut voir depuis la tourelle située sur le dos du bombardier
à l'extérieur les nuages remplacent le bleu du ciel. Périgueux notre prochaine étape n'est plus loin. Je n'écoute pas les coms mais vu que l'altitude diminue j'imagine bien que la piste n'est pas loin et effectivement j'aperçois la piste sur la gauche de l'avion
après un premier survol de la piste l'équipage se prépare à poser la Forteresse. j'entends le train sortir et vois les volets d'abaisser. Même à Périgueux on trouve une voiture en bout de piste
Légère secousse au posé des roues, puis suit le freinage, on est loin d'un posé de 320 que je pratique une à deux fois par semaine. c'est d'un coté moins brutal mais d'un autre plus vivant, l'avion couine, craque, faut garder l'esprit qu'il a dépasser les 65 ans et les 27000 heures de vol
Il est 13h15, je peux inscrire 1h30 de vol à bord du B-17 Pink Lady sur mon carnet de bord de passager
On profite de la pose pour aller se restaurer au restaurant de l'Escale que je conseille à tout ce qui passent par Périgueux. L'accueil et la nourriture vaut le détour. Pour moi se sera rillettes de canard et magret arrosé par un bon vin qui répond au curieux nom de Pet Charmant.
après se bon repas comme je les aime. Retour au terrain. Les infos météo ne sont pas bonnes. sur Pau les orages se déchainent. Nous décidons de rester à Périgueux en attendant une accalmie. C'est l'occasion de faire visiter le Pink Lady aux passionnés qui sont là à admirer l'avion. Pendant ce temps Marcel et Bernard gèrent le remplissage des réservoir du bombardier. La capacité totale dépasse les 12000 litres, nous n'en prendrons que 3000l.
Dans le ciel qui s'assombrit rapidement un bruit de tondeuse se fait entendre, j'aperçois de Variez et un Longez en formation qui filent vers le sud-ouest. C'est la patrouille Reva qui est prévue pour le meeting de Cazaux. La direction qu'ils prennent me semble bien encombrée...
de notre coté nous attendons le B-25 qui décide de quitter Limoges pour nous rejoindre. à Limoges il y a de quoi s'organiser un meeting, on y retrouve un P-40, un Spifire, 4 T-6 un Yak 11 et un B-25. Seul le B-25 fait le saut de puce jusqu'à Périgueux.
J'ai juste le temps de faire une photo du B-17 à Perigueux avant de me prendre l'averse et de revenir à l'avion pour me mettre à l'abri. c'est à ce moment là que la Patrouille Reva arrive sur la plate-forme suivie du B-25
les éclairs, le tonnerre et la pluie emplissent le ciel. tout l'équipage est à l'abri dans l'avion et avec la technologie actuelle nous sommes au courant grâce à un Iphone de la météo en temps réel sur l'ensemble des terrains. Les nouvelles sont bonnes et recoupées avec la tour. CEla se calme sur Pau et nous devrions pouvoir redécoller vers 19h30 pour une heure de vol.
#3
Finalement les Reva prenent l'air vers 19h45 vers Cazaux et nous suivons avec le B-25 en direction de Pau. Malheureusement pour moi le B-25 ouvre la route, je ne pourrait pas le prendre en photo
je reste à l'arrière admirant le paysage par les large hublot qui remplacent les postes de mitrailleurs. On traverse des paquets de nuage sans perdre de vue le sol à travers les barbules puis le gris laisse la place à des couleurs plus sympathique, sur la droite on admire maintenant le soleil qui se couche
comme pour Périgueux je sens qu'on se rapproche du sol et lorsque je vois les volets sortir je sais que la fin de cette belle journée dans avec l'équipage du Pink Lady est proche. Je cherche à droite et à gauche avant d'appercevoir la piste. Vu l'heure tardive nous faisons une approche directe sur l'aéroport de Pau terrain de jeu de Chouchi que je ne tarderai pas à croiser
on se pose à 21h18, par le hublot je devine le B-25 et le Skyraider au parking. 20mn plus tard c'est au tour du P-40, du Spit et du Yak 11 de nous rejoindre. Le reste de la flotte partie de la Ferté est bloquée soit à Limoges soit à Bergerac pour les SE5 partis le matin à 9H. C'est eux qui mettrons le plus de temps à rejoindre Pau. Ce n'est pas réellement un exploit mais une belle aventure pour les deux pilotes qui rejoindront le meeting à 18h le lendemain après avoir fait des sauts de puce de terrain en terrain
Pour nous il est temps de rejoindre l'hôtel et de fêter se beau vol
la suite sous peu pour le vol retour
je reste à l'arrière admirant le paysage par les large hublot qui remplacent les postes de mitrailleurs. On traverse des paquets de nuage sans perdre de vue le sol à travers les barbules puis le gris laisse la place à des couleurs plus sympathique, sur la droite on admire maintenant le soleil qui se couche
comme pour Périgueux je sens qu'on se rapproche du sol et lorsque je vois les volets sortir je sais que la fin de cette belle journée dans avec l'équipage du Pink Lady est proche. Je cherche à droite et à gauche avant d'appercevoir la piste. Vu l'heure tardive nous faisons une approche directe sur l'aéroport de Pau terrain de jeu de Chouchi que je ne tarderai pas à croiser
on se pose à 21h18, par le hublot je devine le B-25 et le Skyraider au parking. 20mn plus tard c'est au tour du P-40, du Spit et du Yak 11 de nous rejoindre. Le reste de la flotte partie de la Ferté est bloquée soit à Limoges soit à Bergerac pour les SE5 partis le matin à 9H. C'est eux qui mettrons le plus de temps à rejoindre Pau. Ce n'est pas réellement un exploit mais une belle aventure pour les deux pilotes qui rejoindront le meeting à 18h le lendemain après avoir fait des sauts de puce de terrain en terrain
Pour nous il est temps de rejoindre l'hôtel et de fêter se beau vol
la suite sous peu pour le vol retour
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- As du Manche
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#5
Wow ! merci pour ce bout de rêve !!!
1 Asus Z390-H - SSD M.2 EVO 970 - Intel I9 9900k@5.0ghz - 32gb DDR4 4000 - ZOTAC 2080ti AMP Extreme Core - Cougar FSSB + Cougar NN_Dan + HOTAS Warthog - Thrustmaster TPR Pedals - Track IR5
2 Asus Maximus VII Ranger - Intel I7 4970k@4.4Ghz - 16Gb Kingston fury - Asus 1080ti Strix OC
3 Asus Rampage III - Intel I7 950@3.33ghz - 6gb DDR3 Kingston - MSI GTX 970 4G - Track IR3 Pro VE
2 Asus Maximus VII Ranger - Intel I7 4970k@4.4Ghz - 16Gb Kingston fury - Asus 1080ti Strix OC
3 Asus Rampage III - Intel I7 950@3.33ghz - 6gb DDR3 Kingston - MSI GTX 970 4G - Track IR3 Pro VE
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- Pilote Confirmé
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#6
woahhhhhhhhhhhh !!!!
depuis tout gamin cet avion me fais rever, je garde pieusement la rencontre parue dans le fana en 1990- 91 par là . le voir a la ferté a toujours été une joie . mais le vois à l' interieur c" est encore plus top merci franck!!!
depuis tout gamin cet avion me fais rever, je garde pieusement la rencontre parue dans le fana en 1990- 91 par là . le voir a la ferté a toujours été une joie . mais le vois à l' interieur c" est encore plus top merci franck!!!
carte mere MSI Z97-G43 (MS-7816)/ Intel Core i7 @ 4000 MHz-/8192 Mo/NVIDIA GeForce GTX 970/ Western Digital WD10EZEX-08M2NA0 ATA Device (1000Go)/Windows 7 64bit
#8
merci à vous, dés que je rentre je prépare la partie retour
5h30 de B-17 sur mon carnet de bord passager qui commence à être bien étoffé. Je devais partir avec le B-25 et finalement j'ai pris place dans le B-17, j'ai réalisé un rêve et je peux vous l'affirmer dans les conditions qui étaient les miennes c'était que du bonheur mais on imagine aussi bien quand on passe de poste à poste qu'il y a 65 ans ce n'était pas la même chose
5h30 de B-17 sur mon carnet de bord passager qui commence à être bien étoffé. Je devais partir avec le B-25 et finalement j'ai pris place dans le B-17, j'ai réalisé un rêve et je peux vous l'affirmer dans les conditions qui étaient les miennes c'était que du bonheur mais on imagine aussi bien quand on passe de poste à poste qu'il y a 65 ans ce n'était pas la même chose
#9
Merci pour ce récit et les photos.
Je suis maintenant de bonne humeur pour le reste de la journée !
Je suis maintenant de bonne humeur pour le reste de la journée !
Viva el Rindutou
#10
Merci Franck de nous avoir fait partagé ce rêve. Je suis également un fan du B-17 depuis tout petit (cela a débuté quand j'ai vu le film "Memphis Belle" à 9ans, le coup de foudre ;-)).
En plus tes photos sont d'une excellente qualité, vivement la partie retour...
En plus tes photos sont d'une excellente qualité, vivement la partie retour...
#12
Fantastique !
Merci Franck pour ces photos !
Merci Franck pour ces photos !
Membre de la Ligue Internationnale Contre le Partage des IRQ
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#15
Waou, super récit, je m'y croyais ! J'ai trouvé le passage où vous vous mettez à l'abris dans l'avion en pendant l'orage particulièrement "nostalgique" je sais pas pourquoi .. peut-être parce je m'imaginais les équipages qui, la peur au ventre, attendaient que l'ordre de décoller soit finalement donné, une sorte de calme avant la tempête .. ou pire.
Quoi qu'il en soit, bravo !
Quoi qu'il en soit, bravo !
#17
bon je ne vous ferai pas le vol retour ce soir, en tant que fervant supporter de l'USAP j'ai abandonné la finale pour ce vol en B17 et chance pour moi il repasse le match ce soir. J'en suis sur vous pourrez patienter jusqu'à jeudi. Le mercredi c'est mon vol sur BS avec les pots
bon demain j'ai un vol sur 320, comment dire, c'est moins romantique...
merci pour vos commentaires, ca donne envie de recommencer
bon demain j'ai un vol sur 320, comment dire, c'est moins romantique...
merci pour vos commentaires, ca donne envie de recommencer
#20
Bravo pour le reportage les images en vol sur fond de tempête de nuages sont très impressionnantes !
#21
Ouha! Une belle journee dans les bruit, les odeurs, les vibration d'un superbe temoin de notre histoire. Merci de partager ces minutes qui doivent compter dans la vie d'un passione!
Illegitimus non Carborundum
You've never been lost until you've been lost at Mach 3...
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- Pilote d'essais
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#22
Superbe reportage !
On attend la suite...
Quel coup d'œil pour repérer les passionnés avec leur voiture dans le champ fauché !
It takes one to know one...
On attend la suite...
Quel coup d'œil pour repérer les passionnés avec leur voiture dans le champ fauché !
It takes one to know one...
#23
voila la suite
Nous avons quitté le meeting de Pau juste après la démo du B-17 vers 16h suivi de peu par les T6 basés à la Ferté. je fais le décollage à l'arrière de l'appareil puis me dirige rapidement vers le poste de bombardier. je m'installe dans la bulle et prend un casque pour écouter les coms entre le Pink Lady et les contrôleurs qui vont nous suivre sur le parcours. L'occasion pour moi de retenir pour une fois une immat d'avion le F-AZDX
l'impression quand on d'installe à cette place stratégique de l'avion est extra. on en prend plein les mirettes, je vous laisse juger
le temps de reprendre mes esprits devant ce spectacle et je prends une photo histoire de noter par où nous allons remonter vers notre destination. Une ville facilement identifiable sur Google map, à vous de jouer. Les autres photos vous permettrons si vous êtes joueur de retracer le parcours du Pink Lady
ensuite on file vers Bergerac et là je m'aperçois que la météo clémente va bientôt nous quitter. Un mur de nuage se dresse à l'aplomb du terrain de Bergerac. à la Radio j'entends Michel qui demande de perdre 500 pieds pour pouvoir passer dessous, en même temps qu'il l'annonce à la radio je sens l'avion piquer légèrement du nez et le vois sur ma gauche l'aiguille de l'altimètre baisser tranquillement vers 2500 pieds
On passe tranquillement sous les premiers grains et nous continuons notre route vers une nouvelle ville, là aussi à vous de jouer. AU même moment j'entends le leader des T6 qui s'annonce au contrôleur, il ne sont pas très loin mais vu notre vitesse supérieur il ne nous remonteront pas sur nous
ensuite nouvelle expérience pour moi, bien installer dans ma bulle je survole un arc-en-ciel, il ne m'était jamais venu à l'idée de le faire
en suivant une autre particularité sur notre parcours, une tour qui est annoncé à plus de 300m par Michel à la Radio, je ne l'ai pas encore trouvé sur les cartes
Devant nous sa se referme, pas de choix sa pleut à droite et à fauche, on file tout droit
Sur la droite de l'avion, pas de doute il pleut
Le soleil revient et nous survolons une étrange soucoupe qui ne parait pas volante, j'apprendrais plus tard qu'il s'agit d'un Central Parc
En passant je vous montre mon petit coin de paradis, enfin en 2009, il va de soit que cette place était un peu moins paradisiaque il y a 65 ans
Pour prendre cette photo j'ai enlevé mon casque radio et j'ai pros conscience que la mécanique tournait comme une horloge mais bruyamment, les moteurs ne sont pas loin c'est pas le moment de mettre le coude à la portière, le bout des pales ne passent pas loin
ensuite on passe assez rapidement au dessus de Montargis, à la radio un avion annonce qu'il patiente entre Corbeil et Evry, le grain est trop fort pour qu'il puisse regagner sa base de Melun Villaroche. Pas de quoi s'inquiéter au dessus de moi l'ambiance dans le cockpit reste d'un calme olympien.
Puis sous mes jambes passent l'A6 et le péage de Fleury en Biere, la forêt de Fontainbleau, sur notre droite j'aperçois les fameuses antennes chargées de dialoguer avec nos sous-marins. Devant la météo semble clemente, l'approche sur Melun-Villaroche est claire.
Un petit passage au dessus de la piste
Puis le train et les volets sortent et on s'aligne pour poser l'avion après 2h15 de vol
De mon poste avancé je ne ressent aucunes secousses au moment du posé des roues, puis l'assiette augmente et la vitesse ralenti rapidement, il est 18h15.
quelques seconde plus tard on remonte le taxiway et on s'aligne devant le hangar où loge l'avion. Je pose mon casque partagé entre la joie d'avoir vécu cette expérience rare et la tristesse de finir un si beau week end.
A 4 pattes je regagne le cockpit, Roger m'ouvre la trappe et je me retrouve dans le cockpit. je ne résiste pas à prendre l'équipage du jour, Marcel à gauche et Michel à droite sans oublier Roger déjà qui c'est occupé de la radio mais qui est déjà sorti de l'avion pour aller chercher le Tracma et rentrer l'avion avant la prochaine averse
et voila c'est ainsi que se termine mon vol avec le Pinl Lady. Je peux rajouter 5h30 de B17-G à mon carnet de bord de passager qui commence à bien s'etoffer
encore deux photos pour clore le récit, le Pink Lady dans son hangar, dans quelques jours l'équipe lui fera faire un saut de puce jusqu'au Bourget pour la durée du salon
et une photo de la bulle où je viens de passer deux heures de pur bonheur
A très bientôt pour une autre aventure
Nous avons quitté le meeting de Pau juste après la démo du B-17 vers 16h suivi de peu par les T6 basés à la Ferté. je fais le décollage à l'arrière de l'appareil puis me dirige rapidement vers le poste de bombardier. je m'installe dans la bulle et prend un casque pour écouter les coms entre le Pink Lady et les contrôleurs qui vont nous suivre sur le parcours. L'occasion pour moi de retenir pour une fois une immat d'avion le F-AZDX
l'impression quand on d'installe à cette place stratégique de l'avion est extra. on en prend plein les mirettes, je vous laisse juger
le temps de reprendre mes esprits devant ce spectacle et je prends une photo histoire de noter par où nous allons remonter vers notre destination. Une ville facilement identifiable sur Google map, à vous de jouer. Les autres photos vous permettrons si vous êtes joueur de retracer le parcours du Pink Lady
ensuite on file vers Bergerac et là je m'aperçois que la météo clémente va bientôt nous quitter. Un mur de nuage se dresse à l'aplomb du terrain de Bergerac. à la Radio j'entends Michel qui demande de perdre 500 pieds pour pouvoir passer dessous, en même temps qu'il l'annonce à la radio je sens l'avion piquer légèrement du nez et le vois sur ma gauche l'aiguille de l'altimètre baisser tranquillement vers 2500 pieds
On passe tranquillement sous les premiers grains et nous continuons notre route vers une nouvelle ville, là aussi à vous de jouer. AU même moment j'entends le leader des T6 qui s'annonce au contrôleur, il ne sont pas très loin mais vu notre vitesse supérieur il ne nous remonteront pas sur nous
ensuite nouvelle expérience pour moi, bien installer dans ma bulle je survole un arc-en-ciel, il ne m'était jamais venu à l'idée de le faire
en suivant une autre particularité sur notre parcours, une tour qui est annoncé à plus de 300m par Michel à la Radio, je ne l'ai pas encore trouvé sur les cartes
Devant nous sa se referme, pas de choix sa pleut à droite et à fauche, on file tout droit
Sur la droite de l'avion, pas de doute il pleut
Le soleil revient et nous survolons une étrange soucoupe qui ne parait pas volante, j'apprendrais plus tard qu'il s'agit d'un Central Parc
En passant je vous montre mon petit coin de paradis, enfin en 2009, il va de soit que cette place était un peu moins paradisiaque il y a 65 ans
Pour prendre cette photo j'ai enlevé mon casque radio et j'ai pros conscience que la mécanique tournait comme une horloge mais bruyamment, les moteurs ne sont pas loin c'est pas le moment de mettre le coude à la portière, le bout des pales ne passent pas loin
ensuite on passe assez rapidement au dessus de Montargis, à la radio un avion annonce qu'il patiente entre Corbeil et Evry, le grain est trop fort pour qu'il puisse regagner sa base de Melun Villaroche. Pas de quoi s'inquiéter au dessus de moi l'ambiance dans le cockpit reste d'un calme olympien.
Puis sous mes jambes passent l'A6 et le péage de Fleury en Biere, la forêt de Fontainbleau, sur notre droite j'aperçois les fameuses antennes chargées de dialoguer avec nos sous-marins. Devant la météo semble clemente, l'approche sur Melun-Villaroche est claire.
Un petit passage au dessus de la piste
Puis le train et les volets sortent et on s'aligne pour poser l'avion après 2h15 de vol
De mon poste avancé je ne ressent aucunes secousses au moment du posé des roues, puis l'assiette augmente et la vitesse ralenti rapidement, il est 18h15.
quelques seconde plus tard on remonte le taxiway et on s'aligne devant le hangar où loge l'avion. Je pose mon casque partagé entre la joie d'avoir vécu cette expérience rare et la tristesse de finir un si beau week end.
A 4 pattes je regagne le cockpit, Roger m'ouvre la trappe et je me retrouve dans le cockpit. je ne résiste pas à prendre l'équipage du jour, Marcel à gauche et Michel à droite sans oublier Roger déjà qui c'est occupé de la radio mais qui est déjà sorti de l'avion pour aller chercher le Tracma et rentrer l'avion avant la prochaine averse
et voila c'est ainsi que se termine mon vol avec le Pinl Lady. Je peux rajouter 5h30 de B17-G à mon carnet de bord de passager qui commence à bien s'etoffer
encore deux photos pour clore le récit, le Pink Lady dans son hangar, dans quelques jours l'équipe lui fera faire un saut de puce jusqu'au Bourget pour la durée du salon
et une photo de la bulle où je viens de passer deux heures de pur bonheur
A très bientôt pour une autre aventure
#24
Superbe reportage Franck !
C'est un avion que je connais bien pour être allé le voir plusieurs fois lorsqu'il était basé à Orly !
Pour info, le vin que tu as bu c'est du Pécharman !
Encore merci.
@+Farmer
C'est un avion que je connais bien pour être allé le voir plusieurs fois lorsqu'il était basé à Orly !
Pour info, le vin que tu as bu c'est du Pécharman !
Encore merci.
@+Farmer