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#1Sur les avions américains de la WWII, il y avait un système sinon de navigation, du moins de repérage de la base (et dont je ne ma rappelle plus le nom) qui fonctionnait avec une onde radio. Un peu comme un VOR, si j'ai bien suivi.
Les porte-avions étaient équipés de ce système, je pense. Quand plusieurs PA participaient à une opération, ils devaient emettre sur une fréquence différente.
Quand un groupe rentrait de mission, il arrivait sur un banc de PA (certaines opérations en fin de guerre en ont mobilisé plus d'une vingtaine). Comme il devait y avoir des avions dans tous les sens, je pense qu'il était plutôt dangereux de survoler chaque PA pour voir si la flèche tournait. Donc, comment repérer SON porte-avions dans le tas. Y avait-il un contrôleur général pour toute l'escadre pour guider les groupes vers leurs PA où ils étaient pris en compte par le contrôle de celui-ci (un peu comme les CDC et les CLA) ou y avait-il une autre technique ?
Les porte-avions étaient équipés de ce système, je pense. Quand plusieurs PA participaient à une opération, ils devaient emettre sur une fréquence différente.
Quand un groupe rentrait de mission, il arrivait sur un banc de PA (certaines opérations en fin de guerre en ont mobilisé plus d'une vingtaine). Comme il devait y avoir des avions dans tous les sens, je pense qu'il était plutôt dangereux de survoler chaque PA pour voir si la flèche tournait. Donc, comment repérer SON porte-avions dans le tas. Y avait-il un contrôleur général pour toute l'escadre pour guider les groupes vers leurs PA où ils étaient pris en compte par le contrôle de celui-ci (un peu comme les CDC et les CLA) ou y avait-il une autre technique ?
#2
En général on connait la position de son PA dans le tas. Il doit y avoir des zones spécifiques a chaque groupe aéronaval.
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- Webmaster
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#3
Je n'ai pas tellement de réponse pour le fonctionnement précis du système de localisation radio, cela dit je sais qu'il est arrivé plusieurs fois que des appareils n'appontent pas sur leur PA de départ, soit parce qu'ils s'étaient trompé (ça peut paraître bizarre, mais épuisé par une mission de guerre, et en sachant que les PA d'une flotte pouvaient être tous de la même classe, et qu'ils pouvaient avoir échangé leurs positions pour des raisons tactiques...), soit parce qu'ils n'avaient pas trouvé leur propre PA à temps.
#4
Tu parles peut être du LORAN C, mais je ne sais pas quand il est apparu, c’était, si je ne me trompe pas, une sorte de NDB fonctionnant en UHF ou en HF qui te donnais un gisement.
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- Pilote émérite
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#5
il faut savoir que les PA n'étaient pas, en général, à 10m les uns des autres non plus.. un PA, ça fait dans les 200-300m pour la WWII, et ça se manoeuvre pas comme une mobylette.. du coup, quand le chasseur était aligné sur son PA, arrivant sur les lieux, il voyait très bien lequel c'était (celui juste en face, en gros)
parfois, les pilotes se posaient sur un autre PA quand leur pont était encombré par une ou plusieurs épaves, endommagé, ou simplement s'ils n'avaient pas assez de kéro pour attendre leur tour pour se poser
parfois, les pilotes se posaient sur un autre PA quand leur pont était encombré par une ou plusieurs épaves, endommagé, ou simplement s'ils n'avaient pas assez de kéro pour attendre leur tour pour se poser
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- Pilote Confirmé
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#7
Si si, ça existait déjà. Par contre, de nuit, c'est arrivé que des avions se gourrent de PA ou finissent carrément par amerrir à côté faute de fuel quand y'avait du monde.
#8
Voilà, j'y ai remis la main dessus : il s'agit du compas répétiteur
J'avais un VIEUX dico où il y avait une photo du Foch au tout début de sa carrière, et il y avait une grosse lettre sur le pont.e ne sais pas si ça existait déjà pendant la WWII mais sur le (Nimitz) il y a un numéro sur la proue du navire visible du ciel
#9
C'est vrai que pendant la 2de GM c'était le bazar quand il y avait beaucoup de monde qui appontait c'est pour cela que maintenant il y a un tas de systèmes spécifiques pour gérer ces manoeuvres qui sont assez risquées.
J'aimerais bien s'avoir aussi le nombre de pertes par accident d'avion de l'aéronavale américaine pendant 2de GM.
J'aimerais bien s'avoir aussi le nombre de pertes par accident d'avion de l'aéronavale américaine pendant 2de GM.
#10
Un système dont le but était le mm était aussi installé sur les bases au sol. Un feu clignotait sur la base en morse donnant une lettre d'identification du terrain. Ce n'est plus utilisé de nos jour.
Pour votre infos, sachez que chaque balise (VOR, NDB, Tacan...) donne son identification en morse sur sa fréquence d'émission. 2 lettre pour les NDB, 3 pour les VOR et Tacan.
Pour votre infos, sachez que chaque balise (VOR, NDB, Tacan...) donne son identification en morse sur sa fréquence d'émission. 2 lettre pour les NDB, 3 pour les VOR et Tacan.
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- Apprenti-Mécano
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#12
Milos a écrit :Voilà, j'y ai remis la main dessus : il s'agit du compas répétiteur
Es tu sur de ça ?
Car pour moi, ce dont tu parles est un répétiteur gyroscopique. Ca te permet de lire un cap pendant un virage ou une évolution car un compas magnétique n’est utilisable qu’en vol rectiligne stabilisé.
Il se peut que le moyen de navigation dont tu parles te permet de lire un relèvement ou un gisement sur la rose du répétiteur gyro (qu’on appel également conservateur de cap) mais je serai curieux de savoir si ce dont tu parles est un moyen de radio navigation.
A+
Et bon réveillon !