De 1967 a 1975, la CIA avait un programme pour développer un drone ressemblant a un grand oiseau et qui devait servir a des opérations clandestines.
McDonnell Douglas était au développement et les dimensions du drone était de 5 pieds de long avec une envergure de 7,5 pieds. Propulsé par un moteur silencieux de 3 1/3 chevaux, l'oiseau mécanique avait une endurance d'au moins 50 heures et une autonomie de 1 200 miles. Il a été proposé dans l'étude de recherche d'ajouter un moteur à radio-isotopes pour qu'il puisse rester en l'air jusqu'à 30 jours ou 36 000 miles d'autonomie.
Il devait être guidé par une caméra de télévision dans le nez et les données relayées à un U-2R volant au-dessus de lui comme un relais, éventuellement il devait aussi communiquer par satellite pour atteindre des portées de vol maximales à partir de la station de contrôle au sol. Il a également été question de l'utilisation de CHECKROTE, un radar au-dessus de l'horizon qui a été développé pour détecter les lancements de missiles en Chine, comme plateforme de relais.
Le concept initial du programme était de permettre à la CIA de placer des capteurs "boîte noire" à l'intérieur de l'Union soviétique, de la Chine et de Cuba. Ces grandes boîtes sont larguées à haute altitude et à grande vitesse près des sites d'essais de missiles et des installations d'essais nucléaires pour recueillir des renseignements. Le but d'Aquiline était de permettre à ces boîtes de capteurs d'être réduites en petites tailles pour éviter la détection. L'étude de recherche avait indiqué que le site d'essai nucléaire chinois de Lop Nor, le champ de tir de missiles de Shuangchengzhi et les installations anti-missiles de l'Union soviétique de Sary Shagan étaient des cibles de premier intérêt. À tel point que la CIA a envisagé d'utiliser Aquiline pour des missions à sens unique afin de déposer des colis sur ces sites.
Les document déclassifiés par la CIA
https://www.cia.gov/library/readingroom ... n/aquiline
