Azrayen a écrit :Oui, comprenons-nous bien : le RAC est utile, ne serait que pour le contrôle en lacet, quelle que soit la phase du vol. Ce que je défends ici (et je peux me tromper : démontrez-le moi
) c'est que le RAC est indispensable (sur hélico "classique") lors du vol avec puissance, alors que moyennant une situation pas simple on peut s'en passer en autorotation. Dit autrement : sur perte (totale) du RAC, il est indispensable de passer en autorot' pour avoir une (petite) chance de s'en sortir de façon +/- contrôlée.
Mhmm... Cela serait dû aux frottements (roulements du rotor) ? C'est donc sans doute nettement moins "violent" que le couple moteur ? Donc plus survivable en l'absence de RAC (surtout tant que la vitesse horizontale se maintient dans la bonne plage pour l'autorot' => effet du vent relatif sur la cellule + éventuelles dérives ?
Mhmmm, intéressant, merci
Mais je ne peux croire que le Djinn est incontrôlable en lacet si panne moteur (i.e. peu/plus d’éjection de gaz, turbine arrêtée ou en cours d'arrêt) : on en reviendrait alors au vent relatif, puisqu'une bonne autorot' implique une VI loin d'être nulle.
++
Az'
Oui c'est moins violent que le couple moteur, mais l'effet est bien là et se fait bien sentir dès que tu passes en autorotation.
D'ailleurs, le couple moteur va être important dans les phases de faible vitesse et en stationnaire. En vol de translation normal, le couple moteur est compensé par les effets aérodynamique, notamment celui de la dérive, en plus de celui du RAC.
Donc je pense que le fait que ça cadence dans le même sens que celui de la rotation du rotor, sont peut-être les frottements du rotor, mais aussi les effets aérodynamique de la dérive et peut-être aussi de la cellule en général.
Mais c'est clair, je suis d'accord avec toi, perte du RAC = autorotation. J'irai pas non plus jusqu'à dire "qu'on peut s'en passer", mais c'est mieux que de garder de la puissance et d'attendre que l'hélico devienne complètement incontrôlable (après faut voir dans le manuel de vol de la machine concernée). Là où on pourrait peut-être un peu "s'en passer", ça serait dans la phase de descente de l'autorotation. Après au moment du flare, c'est autre chose.
Pour le Djinn, je pense aussi en effet que la vitesse de translation joue sur la dérive pour pouvoir le contrôler en lacet. Donc en cas de panne moteur il devait rester contrôlable en lacet. Du moins jusqu'à une certaine VI?