Le Fana n° 656
Publié : jeu. juin 20, 2024 10:45 pm
Bientôt dispo
La simulation de vol de combat
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L'histoire est connue, fuite organisée par le Quai d'Orsay (dans le dos de Mitterrand qui paraît-il était furieux) on évoque le nom de Francis Gutmann le secrétaire général du Quai.
. Mais qui avait informé la centrale Amal ? En 1987, Charles Villeneuve et Jean-Pierre Péret révèlent une source pour la première fois (Histoire secrète du terrorisme, Plon) : ce serait le Quai d’Orsay, à travers Francis Gutmann, son secrétaire général à l’époque. Puis Frédéric Pons rapporte, en 1994, les termes d’un entretien qui eut lieu, le 24 avril 1984 (quand les Français se retirèrent du Liban, après les Américains), entre l’amiral Klotz et l’un des chefs de la milice Amal, Hussein Yatim. « On vous avait prévenu ? … », tenta l’amiral pour avoir le fin mot de l’histoire. « Eh oui », s’amusa le chef chiite, avant de glisser le nom du secrétaire général du Quai d’Orsay. « Accusation ignominieuse », protesta Francis Gutmann. Quel intérêt la diplomatie française aurait-elle eu d’informer les Syriens et à travers eux les extrémistes chiites ? Préserver d’éventuelles cartes pour l’avenir ? Comment aurait-elle pu le faire dans le dos de François Mitterrand ?
C'est en effet l'info que j'avais, mais pas prouvéegarance a écrit : ↑ven. juin 21, 2024 10:04 amL'histoire est connue, fuite organisée par le Quai d'Orsay (dans le dos de Mitterrand qui paraît-il était furieux) on évoque le nom de Francis Gutmann le secrétaire général du Quai.
. Mais qui avait informé la centrale Amal ? En 1987, Charles Villeneuve et Jean-Pierre Péret révèlent une source pour la première fois (Histoire secrète du terrorisme, Plon) : ce serait le Quai d’Orsay, à travers Francis Gutmann, son secrétaire général à l’époque. Puis Frédéric Pons rapporte, en 1994, les termes d’un entretien qui eut lieu, le 24 avril 1984 (quand les Français se retirèrent du Liban, après les Américains), entre l’amiral Klotz et l’un des chefs de la milice Amal, Hussein Yatim. « On vous avait prévenu ? … », tenta l’amiral pour avoir le fin mot de l’histoire. « Eh oui », s’amusa le chef chiite, avant de glisser le nom du secrétaire général du Quai d’Orsay. « Accusation ignominieuse », protesta Francis Gutmann. Quel intérêt la diplomatie française aurait-elle eu d’informer les Syriens et à travers eux les extrémistes chiites ? Préserver d’éventuelles cartes pour l’avenir ? Comment aurait-elle pu le faire dans le dos de François Mitterrand ?
En tout cas la couverture de cet opus est vraiment belle et très dynamiquefredem a écrit : ↑ven. juin 21, 2024 10:54 am
Josa a déjà témoigné, il y a peut-être d'autres personnes à qui tendre le micro ? Ceci dit, comme c'est un article en quatre parties, ça laisse de la place !
Pas le même auteur. Ici c'est Hugues de Guillebon qui s'y colle (et on se souvient de ses précédents articles...)
Les gens d'en face sont sans foi ni loi, et parfaitement capables d'aller accuser quelqu'un à tort pour mettre plus de doute et de bazar chez nous, et d'ailleurs ça continue...garance a écrit : ↑ven. juin 21, 2024 10:04 amL'histoire est connue, fuite organisée par le Quai d'Orsay (dans le dos de Mitterrand qui paraît-il était furieux) on évoque le nom de Francis Gutmann le secrétaire général du Quai.
. Mais qui avait informé la centrale Amal ? En 1987, Charles Villeneuve et Jean-Pierre Péret révèlent une source pour la première fois (Histoire secrète du terrorisme, Plon) : ce serait le Quai d’Orsay, à travers Francis Gutmann, son secrétaire général à l’époque. Puis Frédéric Pons rapporte, en 1994, les termes d’un entretien qui eut lieu, le 24 avril 1984 (quand les Français se retirèrent du Liban, après les Américains), entre l’amiral Klotz et l’un des chefs de la milice Amal, Hussein Yatim. « On vous avait prévenu ? … », tenta l’amiral pour avoir le fin mot de l’histoire. « Eh oui », s’amusa le chef chiite, avant de glisser le nom du secrétaire général du Quai d’Orsay. « Accusation ignominieuse », protesta Francis Gutmann. Quel intérêt la diplomatie française aurait-elle eu d’informer les Syriens et à travers eux les extrémistes chiites ? Préserver d’éventuelles cartes pour l’avenir ? Comment aurait-elle pu le faire dans le dos de François Mitterrand ?
ironclaude a écrit : ↑ven. juin 21, 2024 12:51 pmLes gens d'en face sont sans foi ni loi, et parfaitement capables d'aller accuser quelqu'un à tort pour mettre plus de doute et de bazar chez nous, et d'ailleurs ça continue...