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En souscription chez Caraktère : http://www.caraktere.com/mediterranee.htm

Oh très intéressant

En effet, ça semble prometteur.

Si il est du même tonneau que Les grandes batailles navales et aéronavales de la guerre du Pacifique du même éditeur, j'achète!

dommage que cet éditeur ne mette pas en ligne des extraits de ses livres; d'autres comme par exemple Lela Presse le font et ça permet d'avoir une idée du contenu
'(je pense en particulier à la table des matières)

Bonjour,
Le sommaire est le suivant,
Une introduction évoque à la fois les spécificités du théâtre méditerranéen, qui n'a strictement rien à voir avec celui du Pacifique tant du point de vue opérationnel que politico-militaire, ainsi que l'historiographie qui est totalement biaisée par les fantaisies britanniques, reprises à bon compte depuis 70 ans (bien que les choses aient évolué depuis les années 1990).
Un premier chapitre évoque les forces en présence, le II traite des débuts (1940), le III Mers el-Kébir, le IV Punta Stilo, le V la guerre parallèle, le VI l'intervention allemande, le VII la guerre d'usure, le VIII le siège de Malte, le IX Pedestal et El-Alamein, X combat pour l'AFN, XI l'Italie sous la menace alliée et XII derniers combats (jusqu'en 1945, mais le coeur demeure 1940-1943). Des encadrés sur Gibraltar, la mer Rouge et la mer Noire sont aussi de la partie étant donné leur incidence sur la guerre en Méditerranée.
Chaque chapitre évoque les grands affrontements navals mais aussi la stratégie générale, les liens de causalité des phénomènes et une indispensable dimension politique. L'iconographie et les cartes ne manquent pas, naturellement, ainsi que les sources, dont les cotes de nombreuses sources primaires, qui sont en note.
Bonne lecture aux amateurs.
DZ

Merci pour ces précisions sur cet ouvrage que je projette d'acquérir.

David Z. a écrit : ↑

mer. oct. 05, 2022 7:10 am

Bonjour,
Le sommaire est le suivant,
Une introduction évoque à la fois les spécificités du théâtre méditerranéen, qui n'a strictement rien à voir avec celui du Pacifique tant du point de vue opérationnel que politico-militaire, ainsi que l'historiographie qui est totalement biaisée par les fantaisies britanniques, reprises à bon compte depuis 70 ans (bien que les choses aient évolué depuis les années 1990).
Un premier chapitre évoque les forces en présence, le II traite des débuts (1940), le III Mers el-Kébir, le IV Punta Stilo, le V la guerre parallèle, le VI l'intervention allemande, le VII la guerre d'usure, le VIII le siège de Malte, le IX Pedestal et El-Alamein, X combat pour l'AFN, XI l'Italie sous la menace alliée et XII derniers combats (jusqu'en 1945, mais le coeur demeure 1940-1943). Des encadrés sur Gibraltar, la mer Rouge et la mer Noire sont aussi de la partie étant donné leur incidence sur la guerre en Méditerranée.
Chaque chapitre évoque les grands affrontements navals mais aussi la stratégie générale, les liens de causalité des phénomènes et une indispensable dimension politique. L'iconographie et les cartes ne manquent pas, naturellement, ainsi que les sources, dont les cotes de nombreuses sources primaires, qui sont en note.
Bonne lecture aux amateurs.
DZ

Merci, très alléchant.

Hyper-intéressant !

A mes yeux, le Front Méditerrannéen est probablement (après le Front Est) le plus intéressant à étudier.

Quelqu’un qui a lu cet ouvrage pourrait-il me donner un avis ?

Bonjour,
Au cas où certains le recevraient, avec l'impossibilité d'une dernière relecture quelques coquilles se trouvent dans les légendes (rien de méchant). À votre demande, je vous fournirai la liste d'un petit erratum (que je posterai ici).
Merci d'avance pour les retours éventuels.

Pas encore acheté mais il est sur la liste du Père Noël, euh pardon de la Mère Noël

Fanair a écrit : ↑

mer. nov. 23, 2022 8:35 pm

Quelqu’un qui a lu cet ouvrage pourrait-il me donner un avis ?

Plutôt axé "batailles navales" que "batailles aéronavales".
Aucun détails sur les unités embarquées et sur les avions embarqués, ni même sur leurs opérations.
Très décevant pour un amateur d'aviation.
Je regrette mon achat.

En plus, un certain goût d'amertume avec toutes ces insinuations que les Britanniques sont des menteurs et magouillent leurs pertes au détriment des succès Italiens (pas Allemands).
A la longue du livre, ça devient lourd.

Enfin, c'est juste mon ressentiment.

Navré pour ce regret. Pour ce qui concerne la forme, il ne s'agit pas d'un livre axé sur la seule guerre aéronavale (et je comprends donc votre déception), d'où l'obligation d'aller à l'essentiel, d'autant qu'il y a un nombre de signes à respecter. Pour ce qui concerne votre impression quant aux "magouillages", il ne s'agit ni plus ni moins que de faire parler les sources archivistiques britanniques, que vous avez -systématiquement- en référence. Ainsi, comme souvent d'ailleurs, les sources (qu'il faut savoir débusquer, histoire de volonté essentiellement) infirment les écrits communément admis et le "récit des vainqueurs". Il ne s'agit pas de changer l'histoire, mais de redresser ce qui a été tordu par la propagande, la politique et, parfois, la mauvaise foi. Que cela plaise ou non.

Se souvenir également que cet opus méditerranéen a paru 2/3 ans après un ouvrage Caraktère intitulé "les grandes batailles navales et aéronavale de la guerre du Pacifique" il y avait donc un souci de continuité éditoriale sachant effectivement que le nombre de signes constitue une contrainte très délicate pour les auteurs

En effet, et il est naturellement impossible de comparer l'aspect aéronaval du Pacifique avec celui de la Méditerranée, où opérations sur mer et sur terre sont intimement liées. Dans le Pacifique, les batailles sont quasi exclusivement aéronavales (d'où un travail bien plus illustré sur les unités et le matériel de la part de notre collègue P. Colombier), en raison des distances et des caractéristiques d'un théâtre d'opérations sans commune mesure avec le Mare Nostrum et ses rivages. Pour le reste, l'histoire s'écrit par le biais du travail des archives (à l'accessibilité aléatoire, sans même parler du fait que, sur le sujet qui nous intéresse, les archives italiennes n'ont quasiment jamais été exploitées -et même celles des Britanniques, comme les War Logs des navires de ligne de la RN-, nombre d'auteurs ne maniant pas la langue de Dante et préférant tout naturellement reprendre la vulgate-doxa, versant, de ce fait ,dans "l'inceste entre historiens") et du recoupement d'une multitude d'autres sources, d'où la reconnaissance, plusieurs décennies après les faits, d'événement niés ou occultés en leur temps (l'existence d'ULTRA dans les années 1970 par exemple, alors que Londres, pendant la guerre, évoquait des "indiscrétions romaines", afin de semer la discorde chez l'ennemi). Je vous recommande les ouvrages de J. Sadkovitch et de V. O'Hara, entre autres, de très bons auteurs américains sur le sujet, sur lesquels ne plane pas la suspicion d'une empathie particulière pour les forces aéronavales italiennes...