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Batailles Aériennes n ° 99

Publié : sam. janv. 01, 2022 11:48 am
par Kamov
A paraître le 14 janvier suite et fin de la saga

https://www.avions-bateaux.com/produit/lela-presse/4811

L'occasion m'est donnée de vous souhaiter à toutes et tous mes meilleurs voeux pour l'année qui débute :notworthy

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Re: Batailles Aériennes n ° 99

Publié : sam. janv. 01, 2022 12:10 pm
par lodjfe
Bonjour,

Merci.

Je vous souhaite une excellente année aéronautique 2022 pleine de livres et de meetings.

Re: Batailles Aériennes n ° 99

Publié : sam. janv. 01, 2022 2:14 pm
par larsenjp
Un numéro qui s’annonce encore très intéressant pour clore un travail mémorable.

Et très bonne année 2022 à tout le monde!

Re: Batailles Aériennes n ° 99

Publié : sam. janv. 01, 2022 5:20 pm
par garance
7 HS d'affilée ! du jamais vu en ce qui me concerne, mais tous achetés et lu de la première à la dernière ligne. Une superbe mise en perspective des opérations sur B-29 qui furent tout sauf une partie de plaisir.

Meileurs voeux à tous

Re: Batailles Aériennes n ° 99

Publié : sam. janv. 01, 2022 6:43 pm
par warbird2000
Meileurs voeux à tous aussi

Et encore un grand merci à Kamov pour nous faire découvrir
toutes ces publications et revues

Re: Batailles Aériennes n ° 99

Publié : mer. janv. 05, 2022 3:31 pm
par budzi
Bon, j'ai une fois de plus acheté une revue en double
J'ai le T1 de la série, cadeau à qui veut

Re: Batailles Aériennes n ° 99

Publié : ven. janv. 14, 2022 9:58 am
par Kamov

Re: Batailles Aériennes n ° 99

Publié : dim. mars 20, 2022 4:08 pm
par stalwart
Je vais me répéter mais comme Bernard Baeza a choisi d'évoquer la thèse de l'USSBS qui prétend que "le Japon n'avait quasiment plus de pétrôle brut à raffiner" (même si le fait "qu'il eut été plus utile de s'en prendre au réseau des transports routiers et ferroviaires" se défend car on voit que chacune des deux méthodes a ses partisans sur le théâtre européen), je pense que cet article a son intérêt.
stalwart a écrit :
lun. oct. 26, 2020 9:29 pm
Pour ceux que ça intéresse, je vous invite à lire l'article très documenté Were There Strategic Oil Targets in Japan in 1945? d'Emanuel "Manny" Horowitz.
Après il est dur d'en tirer des véritables conclusions car l'action de la 315th BW a commencé moins de deux mois avant la fin des hostilités et que c'est bien plus pour cette raison que la nature et l'état des cibles visés qu'on peut dire que ça revenait à "tirer sur un cheval mort".

Re: Batailles Aériennes n ° 99

Publié : dim. mars 20, 2022 7:09 pm
par larsenjp
Intéressant en effet.
Ceci dit, j'ai un peu de mal à comprendre le raisonnement.
Les auteurs indiquent que la production de brut du Japon en 1945 est à peu près la même que celle de 1941. Mais c'est du brut. Il faut justement le raffiner pour obtenir des produits utilisables et notamment de l'essence d'aviation. Et c'était précisément l'objectif de la 315th BW.
La question seraient donc plutôt: quelles étaient les capacités de raffinage du Japon en 1945 par rapport à 1941?
J'ignore la réponse mais le tableau 8 montre bien un effondrement de la production d'essence entre 1941 et 1945: on passe de 384.1 millions de litres à seulement 39.45 millions de litres, soit 10 fois moins! Pour ce qui est de l'aviation (car évidemment on ne peut pas mettre toutes les essences dans un moteur d'avion), il ne semble pas y avoir les données de 1941 mais le tableau 5 donne la production de kérosène sur les derniers mois de la guerre (avril-septembre 1945): 7.3 millions de litres soit environ environ 40000 litres/jour. Ce n'est pas énorme.
En bref, il semble que les Américains n'aient pas vraiment touché à la production mais ce soient concentrés sur le raffinage. Ce qui est logique car il est beaucoup plus facile de toucher une raffinerie qu'un puits de pétrole. Sans compter que les dommages coûtent beaucoup plus chers à réparer, quand ils sont réparables.

Ces chiffres sont en tout cas extrêmement faibles par rapport à ceux de leurs adversaires. En effet le pic de la production d'essence japonaise pour toute l'année 1941 représente 2.8 millions de barils. Entre 41 et 45, on arrive à quelque chose comme 10 millions et quelques de barils (dont il faudrait retirer la fraction destinée à la société civile qui ne doit pas être complètement nulle). En face, on estime que l'armée américaine a consommé à elle seule environ 80 millions de barils entre 1941 et 1945.
Pour info, c'est à peu près ce que consomme actuellement le Pentagone en une seule année, très majoritairement du jet fuel d'ailleurs.