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José Falco
Publié : dim. mai 05, 2013 9:38 am
par Fanair
D'après le site espagnol Aeronet Iberonet, le pilote républicain José Falco dont une biographie vient d’être publiée en français est décédé à l'âge de 96 ans.
Encore un grand bonhomme qui nous quitte.
Au fait, pourquoi à l'exception d'Airmag nos magazines spécialisé accordent-ils si peu de place à l'histoie aéronautique de la guerre d'Espagne ?
bonne journée
Alain
Publié : dim. mai 05, 2013 9:50 am
par Kamov
Merci pour l'info vraiment triste! je suis justement en train de lire ce livre, et je me régale Bon vol à lui!!!
José Falco
Publié : sam. mai 11, 2013 9:18 am
par Fanair
D'après le site Aeronet CGE, José Falco serait toujours vivant, il y aurait eu une confusion avec un autre pilote de Chato décédé le 20 mars !
Alain
Publié : sam. mai 11, 2013 9:23 am
par Kamov
Fanair a écrit :D'après le site Aeronet CGE, José Falco serait toujours vivant, il y aurait eu une confusion avec un autre pilote de Chato décédé le 20 mars !
Alain
Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer
Gag
Publié : sam. mai 11, 2013 11:34 am
par Papy Navions
Kamov a écrit :Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer
Cela dépend surtout de la manière dont le "mort-vivant" prend la chose.
Il y a un moment, on m'avait annoncé le décès de mon amie Guillemette de Bure, petite-fille de Marcel Bouilloux-Lafont, le patron de l'Aéropostale. Méfiant, je consulte quelques personnes et organismes de confiance qui confirment le décès. Par ailleurs, le téléphone ne répondait plus chez elle. Avec un patronyme et un prénom pareils, on ne risquait pas la confusion.
Très triste, je rédige une émouvante nécro que je publie aussitôt. Je souhaitais être le "prem's" pour éviter que d'autres ne publient des âneries. Eh bien, Guillemette était bien vivante et la teneur de mon émouvante nécro lui a beaucoup plu. Nous en rions encore.
PB
Publié : sam. mai 11, 2013 11:40 am
par Kamov
Papy Navions a écrit :Cela dépend surtout de la manière dont le "mort-vivant" prend la chose.
Il y a un moment, on m'avait annoncé le décès de mon amie Guillemette de Bure, petite-fille de Marcel Bouilloux-Lafont, le patron de l'Aéropostale. Méfiant, je consulte quelques personnes et organismes de confiance qui confirment le décès. Par ailleurs, le téléphone ne répondait plus chez elle. Avec un patronyme et un prénom pareils, on ne risquait pas la confusion.
Très triste, je rédige une émouvante nécro que je publie aussitôt. Je souhaitais être le "prem's" pour éviter que d'autres ne publient des âneries. Eh bien, Guillemette était bien vivante et la teneur de mon émouvante nécro lui a beaucoup plu. Nous en rions encore.
PB
Ce qui prouve qu'elle a de l'humour cette charmante dame
Publié : sam. mai 11, 2013 12:05 pm
par Papy Navions
Kamov a écrit :Ce qui prouve qu'elle a de l'humour cette charmante dame
Il valait mieux pour moi.
Néanmoins je me suis rarement senti aussi c..
PéBé
Publié : sam. mai 11, 2013 12:16 pm
par Kamov
J'imagine!!!!
Publié : sam. mai 11, 2013 12:22 pm
par CJE
Papy Navions a écrit :Très triste, je rédige une émouvante nécro que je publie aussitôt.
Garde-la au frais, tu pourras la resservir dans quelque temps.
CJE, cynique et réaliste en même temps.
Publié : sam. mai 11, 2013 12:30 pm
par Kamov
CJE a écrit :Garde-la au frais, tu pourras la resservir dans quelque temps.
CJE, cynique et réaliste en même temps.
Ca ne veut rien dire!!!!
il peut tout aussi bien mourir avant elle: Kamov réaliste aussi!!!
Publié : sam. mai 11, 2013 12:43 pm
par Papy Navions
CJE a écrit :Garde-la au frais, tu pourras la resservir dans quelque temps.
C'est exactement ce que m'a dit Guillemette.
Kamov a écrit :Ca ne veut rien dire!!!!
il peut tout aussi bien mourir avant elle: Kamov réaliste aussi!!!
Non, non. Je vous enterrerai tous !
Quant à lui, le Céji est prévenu : un spécimen pareil, je le ferai empailler.
PéBé
Publié : mar. mai 14, 2013 8:35 pm
par phoenix
Je viens de finir le bouquin, et je l'ai apprécié. D'une part cela permet d'en apprendre un peu plus sur la guerre d'Espagne, et les conditions de combat. J'apprécie que le livre ne se contente pas de nous raconter juste la partie aérienne, mais la vie avant et aprés la guerre d'Espagne. Cela permet de voir le contexte qu'il règne en France à cette époque. (Dans le même style, mais sur la première guerre mondiale, je conseille le livre sur les mémoires du commandant Armand Vigier : Une vie avec le ciel pour horizon)
Par contre, j'avoue avoir été dérangé par l'emploie du terme de camp de concentration. Si les conditions n'étaient pas normal, le mot camp de concentration évoque pour moi les atrocités des nazis, et pas un camp de prisonnier.
Le livre est disponible au format numérique (ce qui est rare pour ce genre de livre), et sans DRM (ce qui est encore plus rare). Il y a juste un tatouage du fichier.
jose-falco-pilote-de-chasse
Vocabulaire
Publié : mar. mai 14, 2013 8:56 pm
par Papy Navions
phoenix a écrit :
Par contre, j'avoue avoir été dérangé par l'emploie du terme de camp de concentration. Si les conditions n'étaient pas normal, le mot camp de concentration évoque pour moi les atrocités des nazis, et pas un camp de prisonnier.
Ne confondez pas "camp de concentration" et "camp d'extermination". Les nazis n'ont pas eu la primeur des camps de concentration : parmi les premiers camps de concentration, on notera ceux qui furent créés par les Britanniques en Afrique du Sud pendant la seconde guerre des Boers (on parle d'environ 30 000 morts civils). En Espagne, les lieux d'internement étaient bien des "camps de concentration" : on y internait aussi bien des civils.
Cordialement
Philippe Ballarini
Publié : mer. mai 15, 2013 8:03 am
par phoenix
Papy Navions a écrit :Ne confondez pas "camp de concentration" et "camp d'extermination". Les nazis n'ont pas eu la primeur des camps de concentration : parmi les premiers camps de concentration, on notera ceux qui furent créés par les Britanniques en Afrique du Sud pendant la seconde guerre des Boers (on parle d'environ 30 000 morts civils). En Espagne, les lieux d'internement étaient bien des "camps de concentration" : on y internait aussi bien des civils.
Cordialement
Philippe Ballarini
Je ne confonds pas, mais j'ignorais jusqu'à la lecture de ce livre que nous avions eu ce type de camp en France, qui pour moi étaient l'apanage du régime nazi. Vous m'apprenez aussi que les britanniques y ont eu recours. Une part peu glorieuse de notre passé. Merci pour les informations.
Publié : mer. mai 15, 2013 9:01 am
par CJE
Ah ! pinaise, encore de la repentance dans l'air...
Publié : mer. mai 15, 2013 9:09 am
par jeanba
phoenix a écrit :
Par contre, j'avoue avoir été dérangé par l'emploie du terme de camp de concentration. Si les conditions n'étaient pas normal, le mot camp de concentration évoque pour moi les atrocités des nazis, et pas un camp de prisonnier.
"Camp de Concentration" était le terme "bureaucratique". C'est une sorte d'homonyme des terrible camps nazis de l'époque.
Même si les conditions d'hygiène et le mépris des gardes ont rendu (deit important) la vie de ces gens terrible, la mortalité n'y était tout de même pas la même.
La guerre d'Espagne et la retirada sont des sujets qui me passionnent.
On peut voir pas mal d'info sur le sujet si on va à Argelès, Rivesalte.
Dans le sud de la France, ces républicains espagnols auront finalement un grand rôle dans la résistance.
Publié : mer. mai 15, 2013 9:35 am
par Papy Navions
Fanair a écrit :Au fait, pourquoi à l'exception d'Airmag nos magazines spécialisé accordent-ils si peu de place à l'histoie aéronautique de la guerre d'Espagne ?
C'est toujours la même histoire : tout simplement parce que c'est beaucoup moins "vendeur" que Bodenplatte, Dynamo, Tidal wave, etc. Pour (sur)vivre, un magazine doit être vendu. S'il ne se vend pas, il meurt. C'est con mais c'est comme ça.
CJE a écrit :Ah ! pinaise, encore de la repentance dans l'air...
Avec des réparations foncières ?
Je ne confonds pas, mais j'ignorais jusqu'à la lecture de ce livre que nous avions eu ce type de camp en France
Un bémol tout de même : l'usage du terme "camp de concentration" pour les camps français destinés aux républicains espagnols (Argelès, Gurs, Rivesaltes...) ne fait pas l'unanimité. Un "camp de concentration" sous-entend des souffrances volontairement imposées, souvent du travail forcé, etc. Ce n'était pas le cas de ces camps français même si, au début surtout, les conditions de vie y furent déplorables. Le fait de recevoir un afflux de près de 500 000 personnes (dont on ne savait pas, à l'époque, à quel chiffre il s'arrêterait) devait être passablement angoissant à l'époque en France : un demi-million de personnes qui arrivaient dans un pays qui n'en comptait de 40 millions. Ceci n'excuse pas tout, mais peut en expliquer une partie. Rappelons-nous que cette "migration" soudaine fut la plus importante qui eut jamais lieu en Europe. Imaginez que demain, en quelques jours, plus d'un million de réfugiés débarquent en France. Il y a de forte chances pour qu'ils soient "parqués" dans des tentes comme celles que nous voyons tous les jours à la télé.
De mémoire, il me semble que la plupart des camps qui, en France, reçurent des Espagnols, n'étaient qu'à peine clôturés, et qu'on pouvait facilement en sortir. Mais pour aller où ?
On s'éloigne du sujet et de la simu, mais ce précisions me semblaient nécessaires.
PB
Publié : mer. mai 15, 2013 10:10 am
par CJE
Sainte-Livrade-sur-Lot est sans doute une commune unique en France pour avoir accueilli successivement des réfugiés italiens, espagnols, indochinois, portugais, Pieds-Noirs et algériens !
Il n'y a pas eu de camps pour eux, mais des baraquements provisoires qui existent toujours.
Publié : mer. mai 15, 2013 11:48 am
par CJE
Fanair a écrit :Au fait, pourquoi à l'exception d'Airmag nos magazines spécialisé accordent-ils si peu de place à l'histoie aéronautique de la guerre d'Espagne ?
Question intéressante qui mériterait un long développement. Je vais essayer de faire court.
En premier lieu, quand on s'appelle Fernandez, on a certainement plus d'acquaintance dans le milieu aéronautique hispanophone que quand on porte un nom à consonnance germanique.
En second lieu, contrairement à ce que les lecteurs peuvent s'imaginer, l'histoire de l'aviation est très segmentée. Il existe une première distinction très significative entre aviation de tourisme, aviation civile commerciale et aviation militaire ; en gros, entre ceux qui pratiquent le pilotage comme passion ou comme métier et ceux qui s'intéressent surtout à l'histoire depuis leur domicile.
En ce qui concerne l'histoire de l'aviation militaire, il existe trois grands thèmes : 14-18, 39-45 et époque moderne. Même si les frontières sont poreuses et qu'une partie du lectorat s'intéresse à deux, voire aux trois époques, ce n'est pas le cas de la majorité (celle qui fait bouillir nos marmites).
Les magazines sont alors forcément très "typés" : AJ c'est d'abord 39-45, essentiellement LW et USAAF, AirFan c'est surtout le XXIe siècle, AirMag se spécialise sur les sujets plus marginaux (Europe de l'Est, Espagne, avions français méconnus, etc.), Avions recoupe les centres d'intérêt d'AJ et d'AirMag avec une plus forte dominante sur l'armée de l'Air 39-40. Le Fana reste pour moi une sorte d'OVNI.
Nous avons ainsi chacun notre spécificité et, tant qu'elle nous fait vivre, nous n'avons aucune raison de nous écarter de notre ligne éditoriale.
Publié : mer. mai 15, 2013 12:54 pm
par larsenjp
En ce qui concerne AVIONS, il faut signaler l'intérêt marqué porté par cette revue à la période 14-18 qu'on ne retrouve pas sauf erreur de ma part chez AIRMAG (qui s'intéresse plutôt en effet à des sujets exotiques et plutôt à partir de l'entre deux guerres) mais plutôt chez le Fana qui y consacre régulièrement des articles.
On en avait déjà parlé par ailleurs mais je trouve un peu dommage ce relatif désintérêt pour une période où l'aéronautique française était sans conteste la première au monde. Peut-être que le centenaire qui approche changera la donne... Sans compter l'influence d'un simulateur comme ROF.
Quant à la guerre d'Espagne, elle fait pour moi partie intégrante de la 2nde guerre mondiale. Et c'est effectivement un sujet encore brûlant, en particulier dans le sud-ouest de la France où vivent beaucoup d'anciens républicains ou membres de leur famille.