A-6 intruder Units of the Vietnam War
Publié : dim. mars 31, 2013 11:52 am
A-6 intruder Units of the Vietnam War, Combat Aircraft, Osprey
![Image](http://www.ospreypublishing.com/images/books/covers/9781849087551.JPG)
L'auteur Rick Morgan est un ancien pilote de EA-6,A-4 et A-3. Il a déjà sortit un ouvrage de référence sur l'a-6 chez Schiffer.
L'a-6 est né du fait que la navy avait constaté que la capacité d'emport de l'A-4 était trop limitée pour pas mal d'objectifs et qu'il était hors de question de recourir systématiquement à l'A-3 et son emport nucléaire. Le Skyraider lui est trop vieux et sa vulnérabilité aux missiles SA-2 le rendra obsolète. C'est l'époque aussi ou on estimait que pour toucher une cible plus on emportait de bombes mieux c'était. Si on pouvait en plus la bombarder jour et nuit c'était encore mieux.
L'A-6 avec sa capacité de mk 82 variant entre 18 et 28 mk 82 et la possibilité de bombarder par radar répond parfaitement à ce besoin. Il remplacera progressivement toutes les unités de Skyraider encore très nombreuses au début des années 60
Le format de l'osprey oblige à se tenir à l'essentiel. Donc l'auteur évoque une à une les croisières des différentes unités de la navy en mentionnant les événements marquants, surtout les pertes . Les unités des marines sont aussi étudiées.
Il est à noter que les trois premiers A-6 A ont été abattus par leurs propres bombes. Le gros des pertes sont dues à la DCA .A noter aussi deux A-6 abattus par des j-6 chinois.
Alors que les B-52 frappaient au Sud. Dans le cadre de Rolling Thunder, les A-6A frappaient des objectifs "stratégiques " au nord
L'a-6 A avait une avionique qui affichait un taux de dispo de 30 à 35 %. Conséquence les A-6 A évoluaient souvent par petits groupes ( max 4 avions ) et a horaire décalé. Vers la fin de la guerre avec la maintenance qui s'améliore, les formations seront plus importantes
Les autres versions de l'a-6 sont aussi évoquées.
L'A-6B la variante SEAD.
L A-6 C, la première version équipée d'un pod de désignation
KA-6D La version Tanker
EA-6A qui au Vietnam n'utilisera jamais ses missiles par peur de perdre un atout important
L'A-6E est brièvement cité mais il est entré trop tard en service pour la guerre du Vietnam.
J'ai bien aimé les deux anecdotes suivantes.
Le pilote de l'-A6 qui fait la couverture du fascicule a eut la désagréable surprise alors qu'il attaquait un dock de ferry sur la rivière Rouge de constater que contrairement à ce que l'intel avait annoncé les SA-2 poursuivaient bien leur cible en-dessous de 1500 pieds.
Enfin le président Johnson, après avoir miné le port de Haiphong, donne 72 heures aux navires pour le quitter. Problème les détonateurs des mines s'activaient après 48 heures. Heureusement aucun navire ne fera les frais de cette erreur.
L'auteur Rick Morgan est un ancien pilote de EA-6,A-4 et A-3. Il a déjà sortit un ouvrage de référence sur l'a-6 chez Schiffer.
L'a-6 est né du fait que la navy avait constaté que la capacité d'emport de l'A-4 était trop limitée pour pas mal d'objectifs et qu'il était hors de question de recourir systématiquement à l'A-3 et son emport nucléaire. Le Skyraider lui est trop vieux et sa vulnérabilité aux missiles SA-2 le rendra obsolète. C'est l'époque aussi ou on estimait que pour toucher une cible plus on emportait de bombes mieux c'était. Si on pouvait en plus la bombarder jour et nuit c'était encore mieux.
L'A-6 avec sa capacité de mk 82 variant entre 18 et 28 mk 82 et la possibilité de bombarder par radar répond parfaitement à ce besoin. Il remplacera progressivement toutes les unités de Skyraider encore très nombreuses au début des années 60
Le format de l'osprey oblige à se tenir à l'essentiel. Donc l'auteur évoque une à une les croisières des différentes unités de la navy en mentionnant les événements marquants, surtout les pertes . Les unités des marines sont aussi étudiées.
Il est à noter que les trois premiers A-6 A ont été abattus par leurs propres bombes. Le gros des pertes sont dues à la DCA .A noter aussi deux A-6 abattus par des j-6 chinois.
Alors que les B-52 frappaient au Sud. Dans le cadre de Rolling Thunder, les A-6A frappaient des objectifs "stratégiques " au nord
L'a-6 A avait une avionique qui affichait un taux de dispo de 30 à 35 %. Conséquence les A-6 A évoluaient souvent par petits groupes ( max 4 avions ) et a horaire décalé. Vers la fin de la guerre avec la maintenance qui s'améliore, les formations seront plus importantes
Les autres versions de l'a-6 sont aussi évoquées.
L'A-6B la variante SEAD.
L A-6 C, la première version équipée d'un pod de désignation
KA-6D La version Tanker
EA-6A qui au Vietnam n'utilisera jamais ses missiles par peur de perdre un atout important
L'A-6E est brièvement cité mais il est entré trop tard en service pour la guerre du Vietnam.
J'ai bien aimé les deux anecdotes suivantes.
Le pilote de l'-A6 qui fait la couverture du fascicule a eut la désagréable surprise alors qu'il attaquait un dock de ferry sur la rivière Rouge de constater que contrairement à ce que l'intel avait annoncé les SA-2 poursuivaient bien leur cible en-dessous de 1500 pieds.
Enfin le président Johnson, après avoir miné le port de Haiphong, donne 72 heures aux navires pour le quitter. Problème les détonateurs des mines s'activaient après 48 heures. Heureusement aucun navire ne fera les frais de cette erreur.