Le pilote à l'edelweiss (2/3) : Sidonie
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Topic author - Apprenti-Mécano
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Le pilote à l'edelweiss (2/3) : Sidonie
#1Sept heures du mat' : debout là-dedans !
Nous avons reçu samedi matin un (volumineux) paquet de chez Paquet. (Oui, je sais, elle est mauvaise mais c'est tout ce que j'ai comme jeu de mots tôt). Et dedans... shazam ! Si-do-niiiie ! Le second volume du "Pilote à l'edelweiss". J'en étais resté à un Henri Castillac qui avait tiré un Drachen avec des fusées Le Prieur et qui avait survécu à une attaque du "pilote à l'edelweiss" et j'avais d'autant plus hâte de lire ce volume deux que j'avais trouvé le tome 1 difficile à suivre, ainsi que je le laissais entendre.
Le volume 1 m'avait laissé perplexe, me donnant l'impression que j'étais plus benêt que la moyenne, puisque j'avais été amené à plusieurs reprises à faire marche arrière dans ma lecture pour essayer de bien comprendre. Le volume 2, Sidonie, dissipe le brouillard. On commence à y voir clair et si l'approche est toujours très cinématographique, nul besoin de retourner de la page 27 à la page 12 pour piger. La maison Aérobibliothèque ne reculant aucun sacrifice, ma recension du volume 2 est déjà disponible.
Sur ce coup, je suis sans doute le prem's à publier une analyse. C'est logique.
Pour tout vous dire, j'avais beaucoup aimé Le grand duc, tant dans le scénario, le découpage et le dessin, même si Yann et Hugault y tordaient un peu le bras à la réalité historique (après tout, une bédé est une fiction, par un documentaire). Le premier volet du Pilote à l'edelweiss m'avait moins accroché, mais le second me fait tirer la langue dans l'attente du dénouement. Je sens qu'à la parution du tome 3 (dont j'ai de bonnes raisons de penser qu'après Valentine et Sidonie il s'appellera "Walburga"), je m'installerai confortablement avec du thé et des spéculoos et que je relirai paisiblement les deux premiers pour savourer le troisième.
Le dessin de Romain Hugault s'affine, surtout pour les vues au sol (le progrès est très sensible depuis Au-delà des nuages : les arrière-plans et les paysages sont plus fouillés). En ce qui concerne les avions, rien à redire : on connaît le talent de Romain Hugault dans ce type d'exercice.
Pour finir, je préciserai que les filles sont toujours délicieusement potelées (même si elles sont moins nombreuses que dans le volume 1), avec même des fossettes en bas du dos.
Bonne lecture.
Philippe Ballarini
Nous avons reçu samedi matin un (volumineux) paquet de chez Paquet. (Oui, je sais, elle est mauvaise mais c'est tout ce que j'ai comme jeu de mots tôt). Et dedans... shazam ! Si-do-niiiie ! Le second volume du "Pilote à l'edelweiss". J'en étais resté à un Henri Castillac qui avait tiré un Drachen avec des fusées Le Prieur et qui avait survécu à une attaque du "pilote à l'edelweiss" et j'avais d'autant plus hâte de lire ce volume deux que j'avais trouvé le tome 1 difficile à suivre, ainsi que je le laissais entendre.
Le volume 1 m'avait laissé perplexe, me donnant l'impression que j'étais plus benêt que la moyenne, puisque j'avais été amené à plusieurs reprises à faire marche arrière dans ma lecture pour essayer de bien comprendre. Le volume 2, Sidonie, dissipe le brouillard. On commence à y voir clair et si l'approche est toujours très cinématographique, nul besoin de retourner de la page 27 à la page 12 pour piger. La maison Aérobibliothèque ne reculant aucun sacrifice, ma recension du volume 2 est déjà disponible.
Sur ce coup, je suis sans doute le prem's à publier une analyse. C'est logique.
Pour tout vous dire, j'avais beaucoup aimé Le grand duc, tant dans le scénario, le découpage et le dessin, même si Yann et Hugault y tordaient un peu le bras à la réalité historique (après tout, une bédé est une fiction, par un documentaire). Le premier volet du Pilote à l'edelweiss m'avait moins accroché, mais le second me fait tirer la langue dans l'attente du dénouement. Je sens qu'à la parution du tome 3 (dont j'ai de bonnes raisons de penser qu'après Valentine et Sidonie il s'appellera "Walburga"), je m'installerai confortablement avec du thé et des spéculoos et que je relirai paisiblement les deux premiers pour savourer le troisième.
Le dessin de Romain Hugault s'affine, surtout pour les vues au sol (le progrès est très sensible depuis Au-delà des nuages : les arrière-plans et les paysages sont plus fouillés). En ce qui concerne les avions, rien à redire : on connaît le talent de Romain Hugault dans ce type d'exercice.
Pour finir, je préciserai que les filles sont toujours délicieusement potelées (même si elles sont moins nombreuses que dans le volume 1), avec même des fossettes en bas du dos.
Bonne lecture.
Philippe Ballarini
#2
Papy Navions a écrit : Pour finir, je préciserai que les filles sont toujours délicieusement potelées (même si elles ont moins nombreuses que dans le volume 1), avec même des fossettes en bas du dos.
C'est quand même chouette d'avoir des recensions faites par de vrais experts.
#3
J'aime beacoup cette série, comme les précédentes. Mais je suis un peu perplexe devant la psychologie du personnage: coureur de jupon, grand as des cigognes (jusque là c'est cohérent) mais qui a peur de l'eau et qui est terrorisé par le fameux pilote à l'Edelweiss au point...de se sauver en laissant ses ailiers dans la merde!
#4
Je crois que tu confonds entre les deux frères; si j'ai bien compris, celui qui a peur de l'eau c'est l'autre, celui qui ne court pas les jupons et qui a quitté l'aviation... ou alors c'est moi qui ai tout faux. En tous cas, ça prouve que le scénariste sait brouiller les pistes!
#5
Faut que tu les relises !!! lollollollolloljojo a écrit :J'aime beacoup cette série, comme les précédentes. Mais je suis un peu perplexe devant la psychologie du personnage: coureur de jupon, grand as des cigognes (jusque là c'est cohérent) mais qui a peur de l'eau et qui est terrorisé par le fameux pilote à l'Edelweiss au point...de se sauver en laissant ses ailiers dans la merde!
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Hum !
#6Je ne m'étais donc pas gouré en écrivant :
PB
Je ne suis donc pas tout seul à m'être mélangé les pinceaux avec"Valentine".La bande dessinée actuelle et le cinéma ont en commun bien des effets, comme l’ellipse et le flash-back ; ces procédés, s’ils ont l’intérêt de rythmer la narration, peuvent nuire à sa compréhension. C’est un peu ce qui se passe dans ce tome 1 qui laisse l’impression que le cadre strict des 46 planches a laissé trop peu d’espace à Yann et Hugault. Ce qui est certain, c’est qu’à coups d’ellipses, de flash-back et de manque de repères temporels, le lecteur est parfois amené à faire machine arrière dans sa lecture pour être certain d’avoir compris le déroulement de l’intrigue.
PB
#7
acheté ce week end, j'avoue ne pas être fan de ce scénario, toujours aussi impressionné par la qualité des dessins aériens et de son coups de crayon pour coucher une femme sur du papier je reste largement sur ma faim coté histoire
vivement qu'il saute sur une autre période ou un autre histoire, faudra que je patiente surement après la sortie du 3ieme volets
vivement qu'il saute sur une autre période ou un autre histoire, faudra que je patiente surement après la sortie du 3ieme volets
#8
Ce sera plus facile de les différentier dans le prochain Tome...Papy Navions a écrit :Je ne m'étais donc pas gouré en écrivant :
Je ne suis donc pas tout seul à m'être mélangé les pinceaux avec"Valentine".
PB
Bon pour ma part, j’apprécie aussi bien le scénario que le coup de crayon même si je regrette parfois les quelques liberté prise par les auteurs sur la réalité historique.
Mais bon, je ne boude pas mon plaisir à les relire.
Vivement la suite.
PS: Grand admirateur des fossettes du Caudron G4...
"Il faut préférer la modestie de ceux qui s'associent pour combattre au triomphe passager de celui qui s'isole."
Cdt De Rose
CCG: https://escadrilleccg.forumactif.com/
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Bah !
#9Bah ! Il y a effectivement quelques menues (toutes petites toutes rikiki, pas maousse kosto) entorses à l'Histoire, mais franchement cela ne me dérange pas du tout. Nous sommes dans le domaine de la fiction, et je trouve que Yann et Hugault sont largement dans les clous en matière de documentation. On voit généralement dans les bédés et les films des erreurs bien plus grossières.pollux18 a écrit : Bon pour ma part, j’apprécie aussi bien le scénario que le coup de crayon même si je regrette parfois les quelques liberté prise par les auteurs sur la réalité historique.
Dans le tome 1 de "Au-delà des nuages", la pulpeuse Marie portait des dessous anachroniques (soutif façon "Wonderbra" et string "tanga" : seules à l'époque les strip-teaseuses portaient des "strings ficelle"). En voilà un "nana-chronisme" ! Eh bien entre nous, il n'a pas dérangé grand monde.
Comme dit CJE :
PéBéC'est quand même chouette d'avoir des recensions faites par de vrais experts.
#11
Faut-il en conclure que tu as bien connu le strip-teaseuses des années 30?Papy Navions a écrit :Dans le tome 1 de "Au-delà des nuages", la pulpeuse Marie portait des dessous anachroniques (soutif façon "Wonderbra" et string "tanga" : seules à l'époque les strip-teaseuses portaient des "strings ficelle"). En voilà un "nana-chronisme" ! Et bien entre nous, il n'a pas dérangé grand monde.
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#12
Non. Mais je suis historien spécialisé dans les dessous féminins. Le texte de ma thèse sur "Le string à travers les âges, de la princesse de Clèves au One-two-two", fait autorité. Chantal Thomass me consulte régulièrement pour l'élaboration de sa ligne de guêpières dont la prochaine collection pourrait se nommer "Aéroguêpières", car je lui ai fait appliquer la loi des aires au dessin de ses futures créations.larsenjp a écrit :Faut-il en conclure que tu as bien connu le strip-teaseuses des années 30?
PéBé
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#14
Très bel album, les choses se mettent en place doucement. De l'excellent pour moi! Même si un duel entre Spad XII et un Fokker Dr I à basse altitude me parait quand même difficile!! En tout cas, dans RoF, c'est pas gagné!!
En attendant de lire le dernier volume, les spéculations vont bon train...
En attendant de lire le dernier volume, les spéculations vont bon train...