warbird2000 a écrit :Lu l'article sur les BI.
J'ai bien aimé mais déplore l'absence de véritable conclusion.L'article donne aussi l'impression d'être baclé vers la fin, pagination trop restrictive ?
Je ne comprend pas bien pourquoi de fin mars 43 à janvier 45, il n'y a plus d'essais avec le moteur fusée ( le Bi-6 étant équipé de stato pour rappel ). Faut-il comprendre que c'est la mort du pilote d'essai qui entraine la suspension du programme ?
Bonjour,
Je n'ai pas lu l'article de H Léonard; cependant les observations faites à partir du sol, ont révélé qu'après l'extinction du moteur, l'avion est entré dans un piqué d'angle d'environ 50° vers le bas et s'est écrasé au sol.
En URSS comme ailleurs, c'était quand même pas normal ce phénomène à plonger tout seul et pour le moins rhédibitoire, mort du pilote ou pas.
La commission d'enquête n'étant pas en mesure de déterminer les véritables raisons de la catastrophe, à néanmoins stipulé que les phénomènes qui se produisent à des vitesses de vol de l'ordre de 800 -1000 km / h (compressibilité) pouvaient considérablement affecter la maniabilité, la stabilité et les efforts aux commandes et étaient mal connus et de ce fait négligés (à la conception).
En 1943, dès la mise en service de la soufflerie hautes vitesses T-106 une maquette de BI a été testée parmi d'autres aéronefs pour identifier les causes de la catastrophe. Selon les résultats des tests, il est apparu clairement que "BI" s'est écrasé en raison des caractéristiques d'écoulement (onde de choc sur l'extrados) non prévues dans la conception de l'aile droite et de l'empennage à des vitesses transsoniques provocant le phénomène de plongée en piqué, impossible à surmonter (en efforts physiques) pour le pilote.
Entre temps, les 30-40 exemplaires en cours de construction furent tous détruits, l'avion ne bénéficiant d'aucune priorité particulière...
Cordialement