Aéro-Journal n° 55
Re: Aéro-Journal n° 55
#26Je pense que le fanatisme des Croix Fléchés ne suffit pas à tout expliquer. A mon avis, le fait que l'adversaire héréditaire roumain ait "retourné sa veste" et soit désormais en face a également dû pas mal jouer. Il me semble d'ailleurs que cela transparait dans le bouquin de Tobak.
Après, il est certain que cela n'a pas vraiment aidé la Hongrie d'après guerre mais ils n'auraient de toute façon pas échappé à la botte russe. L'exemple roumain justement est assez clair à ce sujet.
Après, il est certain que cela n'a pas vraiment aidé la Hongrie d'après guerre mais ils n'auraient de toute façon pas échappé à la botte russe. L'exemple roumain justement est assez clair à ce sujet.
Re: Aéro-Journal n° 55
#27Après enquête auprès du diffuseur (Presstalis), il s'avère que celui-ci a paumé les exemplaires d'AJ destinés au dépôt de Brest-St. Brieuc ! AJ55 est donc introuvable dans cette partie de la Bretagne.
Nous étudions avec lui une solution pour remédier à cette situation.
La rédaction présente ses excuses aux amis lecteurs bretons.
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Re: Aéro-Journal n° 55
#29Tu peux ajouter Dinan également, ça fait pas mal d'exemplaires de perdus et de lecteurs lésés, sinon reçu mon exemplaire rapidement acheté sur Ebay et j'ai commencé sa lecture, notamment l'article sur Beurling que je trouve très bienCJE a écrit :Après enquête auprès du diffuseur (Presstalis), il s'avère que celui-ci a paumé les exemplaires d'AJ destinés au dépôt de Brest-St. Brieuc ! AJ55 est donc introuvable dans cette partie de la Bretagne.
Nous étudions avec lui une solution pour remédier à cette situation.
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J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
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Re: Aéro-Journal n° 55
#30Ah... merci beaucoup pour l'information
Je ne risquais pas de le trouver en effet Je crois que je vais le commander directement
Je ne risquais pas de le trouver en effet Je crois que je vais le commander directement
Re: Aéro-Journal n° 55
#31Je trouve la conclusion sur l'action de la Luftwaffe à Koursk un tantinet dure.
La Luftwaffe a-t-elle échoué? Personnellement, vu les moyens dont elle disposait et les résultats obtenus, j'aurais plutôt tendance à dire qu'elle s'en est très bien sortie.
Il est évident qu'elle n'a pas pu reproduire ce qu'elle avait fait en Pologne et surtout à Sedan, c'est à dire à la fois un appui direct au sol très efficace, une interdiction en profondeur du champ de bataille et le balayage du ciel de l'aviation ennemie. Mais les conditions ne sont pas les mêmes, notamment la zone d'intervention qui est beaucoup plus importante à Koursk, sans compter la surprise qui ne joue pas.
Comme c'est parfaitement dit dans l'article, la réalité est que les Allemands n'avaient plus en 1943 les moyens matériels pour gagner la guerre à l'Est, que ce soit sur terre ou dans les cieux. Et sans la supériorité technique et humaine de l'aviation allemande, cela aurait été sans doute bien pire. Reste quelques fourvoiements notamment la lutte aérienne anti-char qui est plutôt effectivement la conséquence de l'impuissance de la Heer qu'une idée brillante des aviateurs.
La Luftwaffe a-t-elle échoué? Personnellement, vu les moyens dont elle disposait et les résultats obtenus, j'aurais plutôt tendance à dire qu'elle s'en est très bien sortie.
Il est évident qu'elle n'a pas pu reproduire ce qu'elle avait fait en Pologne et surtout à Sedan, c'est à dire à la fois un appui direct au sol très efficace, une interdiction en profondeur du champ de bataille et le balayage du ciel de l'aviation ennemie. Mais les conditions ne sont pas les mêmes, notamment la zone d'intervention qui est beaucoup plus importante à Koursk, sans compter la surprise qui ne joue pas.
Comme c'est parfaitement dit dans l'article, la réalité est que les Allemands n'avaient plus en 1943 les moyens matériels pour gagner la guerre à l'Est, que ce soit sur terre ou dans les cieux. Et sans la supériorité technique et humaine de l'aviation allemande, cela aurait été sans doute bien pire. Reste quelques fourvoiements notamment la lutte aérienne anti-char qui est plutôt effectivement la conséquence de l'impuissance de la Heer qu'une idée brillante des aviateurs.
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Re: Aéro-Journal n° 55
#32Il faut peut être nuancer le premier pointEt sans la supériorité technique et humaine de l'aviation allemande,
C'est clair qu'entre un i-15 et un 109 F en 41, l'écart est plus grand qu'entre un yak 1/9 et un 109 G en 43
Mais au point de vue humain Bergstrom , insiste sur le fait que les standards d'entrainement soviétiques restent très faible
en 42, un pilote russe de chasse ou d'il-2 vole 18 heures avant de partir au front
Les Allemands voient les heures se réduire de 120 h à 70 h
'
Lors de l'opération Koutouzov, l'offensive soviétique qui suit CitadelleJ aurais plutôt tendance à dire qu'elle s'en est très bien sortie.
La luftwaffe empêche l'armée rouge d'enfermer les troupes allemandes ( 2 armée blindée et 9 armée ) dans la poche d'Orel, ce qui évite un nouveau Stalingrad.
Ce qui rejoint ton analyse sur le bon comportement de l'aviation Allemande
Lors de Koursk , la luftwaffe n'a pas failli comme à Stalingrad ou elle a été incapable d’empêcher encerclement des forces allemandes
Une des raisons aussi de l'échec à Koursk et de l'effondrement lors de Koutouzov, est la capitulation de l'armée italienne qui force le retrait du 2 corps ss vers l'Italie
et de plus en plus les allemands devront transférer leurs précieuses divisions de panzer vers l'ouest ce qui scellera leur sort lors de Bagration.
Fin 41, pour certains analystes, les allemands avaient déjà perdu la guerre à l'est. Jamais les Allemands ne se remettront des immenses pertes devant Moscou
L'offensive sur Stalingrad & caucase, n'était possible qu'en réduisant drastiquement les effectifs des divisions sur les autres fronts
Re: Aéro-Journal n° 55
#33Les résultats ? Quels résultats ?larsenjp a écrit :Je trouve la conclusion sur l'action de la Luftwaffe à Koursk un tantinet dure.
La Luftwaffe a-t-elle échoué? Personnellement, vu les moyens dont elle disposait et les résultats obtenus, j'aurais plutôt tendance à dire qu'elle s'en est très bien sortie.
La LW n'a rempli aucun des objectifs qui lui avaient été assignés, sauf la supériorité aérienne - et encore, celle-ci fut essentiellement ponctuelle.
À aucun moment je n'ai blâmé les aviateurs, qui, en effet, ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient. Mais ils ne faisaient pas la LW à eux seuls. Ils avaient une hiérachie au-dessus d'eux et c'est elle qui a échoué, tout comme pendant la Bataille d'Angleterre et à Stalingrad, deux opérations de grande envergure au cours desquelles la LW a découvert soit qu'elle n'avait pas les bons outils, soit qu'elle avait oublié d'en forger un nombre suffisant. À qui la faute ?
D'abord, cette hiérachie ne s'est jamais vraiment préoccupé de donner un remplaçant au Ju 87, alors qu'il était manifestement hors du coup depuis près de deux ans - et je ne parle même pas du Hs 123, cas marginal mais symptomatique. Galland en porte d'ailleurs une bonne part de responsabilité, comme j'ai déjà eu l'occasion de l'exposer.
À Koursk, les commandants de Luftflotten ont accepté de bon gré de transformer leur aviation d'assaut en "artillerie volante", palliant ainsi les insuffisances de la Wehrmacht en matière de chasseurs de chars. Ce n'était pas le boulot de la LW et, ce faisant, celle-ci a négligé sa tâche essentielle qui consistait à empêcher les renforts soviétiques de monter au front.
Enfin, contrairement aux offensives précédentes, elle n'a jamais été en position de forcer la décision.
Je passe sur la lubie de Ritter von Greim d'organiser des raids "stratégiques", dont les résultats ont été à la hauteur des moyens employés. En revanche, l'action qu'il a déclenchée contre le trafic ferroviaire soviétique était vitale. Encore aurait-il fallu qu'il disposât de tous les bombardiers disponibles, KG 2, KG 40 et KG 77 (retenues à l'Ouest) incluses. Personne ne l'a compris.
Re: Aéro-Journal n° 55
#34Galland était un ancien du Hs 123 notamment en Espagne je crois ... il aimait l'avion de ses 20 ans !CJE a écrit :je ne parle même pas du Hs 123, cas marginal mais symptomatique. Galland en porte d'ailleurs une bonne part de responsabilité, comme j'ai déjà eu l'occasion de l'exposer.larsenjp a écrit :Je trouve la conclusion sur l'action de la Luftwaffe à Koursk un tantinet dure.
La Luftwaffe a-t-elle échoué? Personnellement, vu les moyens dont elle disposait et les résultats obtenus, j'aurais plutôt tendance à dire qu'elle s'en est très bien sortie.
Re: Aéro-Journal n° 55
#35Je ne crois pas, non. Il voulait être pilote de chasse et il a tout fait pour se débarrasser de ce passé encombrant.garance a écrit : Galland était un ancien du Hs 123 notamment en Espagne je crois ... il aimait l'avion de ses 20 ans !
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Re: Aéro-Journal n° 55
#36Code : Tout sélectionner
À Koursk, les commandants de Luftflotten ont accepté de bon gré de transformer leur aviation d'assaut en "artillerie volante", palliant ainsi les insuffisances de la Wehrmacht en matière de chasseurs de chars. Ce n'était pas le boulot de la LW et, ce faisant, celle-ci a négligé sa tâche essentielle qui consistait à empêcher les renforts soviétiques de monter au front.
En France, ce sont les raids en profondeur des he - 111 et do 17 qui ont emporté la décision ?
C'est surtout le travail acharné des stuka et hs 123 qui sortaient 5 à six fois par jour.
Il ne faut pas oublier non plus l'impact psychologique des raids de Stuka qui donnaient une impression d'impuissance aux troupes attaques
Les hs 126 ont du faire pas mal de boulot non plus en localisant les concentrations ennemies.
On peut constater que le déclin de la luftwaffe est étroitement liée à l'efficacité de ses Stukas
Re: Aéro-Journal n° 55
#37@CJE Je n'ai jamais dit le contraire... je dis simplement que compte tenu de toutes ses limites, techniques, tactiques voire stratégiques, elle s'en est très bien tirée. Je pense donc qu'on est plutôt d'accord
Quant à la subordination des généraux de la LW à ceux de la Heer, il est à mon vis assez logique, d'autant que c'est la Heer qui est responsable du front russe (via l'OKH alors que les autres fronts sont de la responsabilité de l'OKW).
Cette subordination de fait est, comme tu le sais, quasiment congénitale à la création de la Luftwaffe, et entérinée à la mort de Wever. C'est d'ailleurs logique vu les objectifs de Hitler, qui rappelons-le, se trouvaient dès le départ à l'Est et non à l'Ouest. Et à l'Est, la guerre est terrestre. Une aviation d'appui tactique est donc beaucoup plus intéressante qu'une aviation stratégique. D'ailleurs quels auraient pu être les objectifs d'une aviation stratégique à l'Est? J"ai souvent lu quelque chose comme attaquer/détruire les usines soviétiques repliées sur l'Oural ou au-delà. A noter que c'est une hypothèse a posteriori mais quoiqu'il en soit, une ville comme Omsk, où ont effectivement été repliées un grand nombre d'usine d'armement, se trouve à plus de 2000 km à l'Est de Moscou... quand on voit les moyens mis en oeuvre par les Alliés pour essayer de bombarder à peu près correctement des usines situées à 600 ou 700 km de leurs bases anglaises, on mesure l'ampleur de la tâche. Idem pour Moscou... A noter d'ailleurs que les Russes ont eux aussi misé sur une aviation "de front" et non sur une aviation stratégique.
Reprocher à la Luftwaffe l'absence d'une force stratégique me parait donc un tantinet malhonnête car basé sur une analyse des faits a posteriori, guidé notamment par l'échec de l'épisode de la BoB. A mon avis, ce qu'on peut reprocher aux chefs de la Luftwaffelors de la BoB serait plutôt de ne pas avoir suffisamment rappelé à l'OKW les limites de la force aérienne dont ils disposaient; mais l'OKW c'était Hitler et il ne faisait pas bon ne pas être d'accord avec lui....
En revanche, je suis d'accord sur le fait que la Luftwaffe aurait dû être capable de développer une aviation d'assaut efficace et la création d'une inspection de l'aviation d'assaut aussi tardivement dans le cours de la guerre est totalement incompréhensible, sans parler du non remplacement d'un avion comme le Hs123.
Le cas des Eisenbahnstaffeln par contre est très intéressant mais il est clair que c'était nettement insuffisant.
Quant à la subordination des généraux de la LW à ceux de la Heer, il est à mon vis assez logique, d'autant que c'est la Heer qui est responsable du front russe (via l'OKH alors que les autres fronts sont de la responsabilité de l'OKW).
Cette subordination de fait est, comme tu le sais, quasiment congénitale à la création de la Luftwaffe, et entérinée à la mort de Wever. C'est d'ailleurs logique vu les objectifs de Hitler, qui rappelons-le, se trouvaient dès le départ à l'Est et non à l'Ouest. Et à l'Est, la guerre est terrestre. Une aviation d'appui tactique est donc beaucoup plus intéressante qu'une aviation stratégique. D'ailleurs quels auraient pu être les objectifs d'une aviation stratégique à l'Est? J"ai souvent lu quelque chose comme attaquer/détruire les usines soviétiques repliées sur l'Oural ou au-delà. A noter que c'est une hypothèse a posteriori mais quoiqu'il en soit, une ville comme Omsk, où ont effectivement été repliées un grand nombre d'usine d'armement, se trouve à plus de 2000 km à l'Est de Moscou... quand on voit les moyens mis en oeuvre par les Alliés pour essayer de bombarder à peu près correctement des usines situées à 600 ou 700 km de leurs bases anglaises, on mesure l'ampleur de la tâche. Idem pour Moscou... A noter d'ailleurs que les Russes ont eux aussi misé sur une aviation "de front" et non sur une aviation stratégique.
Reprocher à la Luftwaffe l'absence d'une force stratégique me parait donc un tantinet malhonnête car basé sur une analyse des faits a posteriori, guidé notamment par l'échec de l'épisode de la BoB. A mon avis, ce qu'on peut reprocher aux chefs de la Luftwaffelors de la BoB serait plutôt de ne pas avoir suffisamment rappelé à l'OKW les limites de la force aérienne dont ils disposaient; mais l'OKW c'était Hitler et il ne faisait pas bon ne pas être d'accord avec lui....
En revanche, je suis d'accord sur le fait que la Luftwaffe aurait dû être capable de développer une aviation d'assaut efficace et la création d'une inspection de l'aviation d'assaut aussi tardivement dans le cours de la guerre est totalement incompréhensible, sans parler du non remplacement d'un avion comme le Hs123.
Le cas des Eisenbahnstaffeln par contre est très intéressant mais il est clair que c'était nettement insuffisant.
Re: Aéro-Journal n° 55
#38@warbird et larsenjp
Nous sommes d'accord sur l'essentiel.
Le travail acharné des Stukas et avions d'assaut s'exerçait surtout sur les Schwerpünkte, afin de faire place nette aux Panzer, mais c'était dans le cadre de la "Blitzkrieg", qu'il n'était pas possible de reprpduite à Koursk.
Il faut néanmoins constater que c'est la première fois que la LW fait la chasse aux chars ; c'est arrivé par le passé, mais dans des circonstances exceptionnelles (percées inattendues, par exemple).
Perso, je trouve que c'est un dévoiement du bon usage d'une aviation tactique. Les Alliés enverront Typhoon et P-47 contre les Panzer en Normandie, mais quand on dispose de plusieurs milliers d'avions, on peut se le permettre.
Bien évidemment que la LW s'était armée pour un conflit de type continental et qu'elle n'avait pas les moyens ni les ressources pour entretenir à la fois une flotte de bombardiers lourds et une autre d'avions d'assaut.
Mais ce que je voulais dire, c'est que pour offensive de la taille de "Zitadelle", il aurait fallu mobiliser tous les moyens disponibles en bombardiers moyens en dégarnissant le front de l'Ouest et celui d'Italie. L'OKW a préparé cette offensive en dilettante.
Nous sommes d'accord sur l'essentiel.
Le travail acharné des Stukas et avions d'assaut s'exerçait surtout sur les Schwerpünkte, afin de faire place nette aux Panzer, mais c'était dans le cadre de la "Blitzkrieg", qu'il n'était pas possible de reprpduite à Koursk.
Il faut néanmoins constater que c'est la première fois que la LW fait la chasse aux chars ; c'est arrivé par le passé, mais dans des circonstances exceptionnelles (percées inattendues, par exemple).
Perso, je trouve que c'est un dévoiement du bon usage d'une aviation tactique. Les Alliés enverront Typhoon et P-47 contre les Panzer en Normandie, mais quand on dispose de plusieurs milliers d'avions, on peut se le permettre.
Bien évidemment que la LW s'était armée pour un conflit de type continental et qu'elle n'avait pas les moyens ni les ressources pour entretenir à la fois une flotte de bombardiers lourds et une autre d'avions d'assaut.
Mais ce que je voulais dire, c'est que pour offensive de la taille de "Zitadelle", il aurait fallu mobiliser tous les moyens disponibles en bombardiers moyens en dégarnissant le front de l'Ouest et celui d'Italie. L'OKW a préparé cette offensive en dilettante.
Re: Aéro-Journal n° 55
#39Cela étant dit, même gérée optimalement, la Luftwaffe aurait-elle pu faire une différence à Koursk ? En supposant qu'elle retarde l'arrivée de renforts, les Panzer ont plus de chances de percer au sud, mais même s'ils y arrivent, il n'y a plus de réserves allemandes fraîches pour exploiter cette occasion. Certes, il n'y a plus de ligne de défense soviétique en face, mais leur objectif, la ligne de chemin de fer nord-sud, passe dans Koursk, la ville, où les Soviétiques vont sans doute la rejouer façon Stalingrad.
(Edit : l'article dont je parle : Timothy P. Mulligan, « Spies, Ciphers and 'Zitadelle': Intelligence and the Battle of Kursk, 1943 », Journal of Contemporary History. Vol. 22, No. 2 avril 1987)
Il semble que l'OKW et l'OKH étaient très "déconnectés" à propos de Zitadelle. Du moins il ressortait d'un article sur le renseignement soviétique à propos de cette bataille et sur le mystérieux "Werther" que OKH et OKW avaient des points de vue très différents sur ce que serait les grandes orientations début 1943. Peut-être un facteur de défaite.CJE a écrit :L'OKW a préparé cette offensive en dilettante.
(Edit : l'article dont je parle : Timothy P. Mulligan, « Spies, Ciphers and 'Zitadelle': Intelligence and the Battle of Kursk, 1943 », Journal of Contemporary History. Vol. 22, No. 2 avril 1987)
Re: Aéro-Journal n° 55
#40Je crois que tout le monde sera d'accord pour répondre non. Les Allemands ne sont plus en mesure de gagner à l'Est en 1943. On peut avoir des doutes sur l'issue de Barbarossa en 1941 en supposant que les Allemands réalisent le sans-faute. Mais après Stalingrad, je ne vois pas comment ils auraient pu renverser la tendance même avec une Luftwaffe au top.Rob1 a écrit :Cela étant dit, même gérée optimalement, la Luftwaffe aurait-elle pu faire une différence à Koursk ?
OKW / OKH c'est d'un côté un organe politico-miltaire à la botte de Hitler et dont les deux chefs seront pendus par les Alliés (Keitel et Jodl), de l'autre un organe purement militaire composés de grands soldats professionnels (avec à leur tête successivement Halder, Zeitzler, Guderian). Il est assez logique que les deux ne soient pas sur la même ligne. A la fin c'est Hitler qui tranche mais on sait que Zeitzler s'est montré très coriace à défendre ses points de vue à tel point que Hitler finira par le renvoyer en évoquant le repos nécessaire de leurs nerfs respectifs! En face Keitel était surnommé "Lakai-tel" c'est à dire le laquais...Rob1 a écrit :Il semble que l'OKW et l'OKH étaient très "déconnectés" à propos de Zitadelle. Du moins il ressortait d'un article sur le renseignement soviétique à propos de cette bataille et sur le mystérieux "Werther" que OKH et OKW avaient des points de vue très différents sur ce que serait les grandes orientations début 1943. Peut-être un facteur de défaite.CJE a écrit :L'OKW a préparé cette offensive en dilettante.
(Edit : l'article dont je parle : Timothy P. Mulligan, « Spies, Ciphers and 'Zitadelle': Intelligence and the Battle of Kursk, 1943 », Journal of Contemporary History. Vol. 22, No. 2 avril 1987)
Pour en revenir à la Luftwaffe, il semble que ses chefs aient confondu le bombardier en piqué et l'avion d'assaut. Ou plutôt qu'ils aient sacrifié le second au premier. Les expériences très mitigées de l'Armée de l'Air ou de la Regia Aeronautica les a peut-être convaincus que l'avion d'assaut était une voie sans issue? Mais on sait qu'il est toujours dangereux de se faire une idée à partir d'une expérience incomplète et donc ratée (le Br693 ou le Ba65 n'étaient clairement pas l'avion d'assaut ultime).
Re: Aéro-Journal n° 55
#41Je ne pense que l'AA ait influencé le choix de la LW sur le bombardier en piqué. Ce n'est qu'en mai 1937 que l'on s'intéresse à l'attaque "en vol rasant", deux ans après l'entrée en service du Ju 87 A-1.
Si le massacre des Bre 693 a prouvé aux Allemands qu'ils avaient eu raison, l'avenir prouvera le contraire. C'est bien en vol rasant que le chasseur-bombardier fera sa place dans l'histoire de l'aviation. Au Bre 693, il n' a manqué que des moteurs donnant leur pleine puissance non pas à 4 000 m, mais au ras du sol, et à ses concepteurs, la connaissance de l'artillerie antiaérienne mobile allemande.
En fait, aucun avion d'appuii tactique ne peut survivre dans un environnement hostile, ce ne sont pas les Wild Weasels qui me démontreront le contraire.
Si le massacre des Bre 693 a prouvé aux Allemands qu'ils avaient eu raison, l'avenir prouvera le contraire. C'est bien en vol rasant que le chasseur-bombardier fera sa place dans l'histoire de l'aviation. Au Bre 693, il n' a manqué que des moteurs donnant leur pleine puissance non pas à 4 000 m, mais au ras du sol, et à ses concepteurs, la connaissance de l'artillerie antiaérienne mobile allemande.
En fait, aucun avion d'appuii tactique ne peut survivre dans un environnement hostile, ce ne sont pas les Wild Weasels qui me démontreront le contraire.
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Re: Aéro-Journal n° 55
#42A koursk, si au niveau de la luftwaffe, il n'y a pas de grand changement au niveau de la technologie
Les allemands espéraient que les nouveaux tanks ( panther, tigre, Elephant ) allaient leur permettre de dominer le champ de bataille à nouveau.
ps désolé pour le hs mais je pense qu'il est bon de rappeler ce point
Les allemands espéraient que les nouveaux tanks ( panther, tigre, Elephant ) allaient leur permettre de dominer le champ de bataille à nouveau.
ps désolé pour le hs mais je pense qu'il est bon de rappeler ce point
Re: Aéro-Journal n° 55
#44Est ce qu'un Tigre vole plus haut qu'un Jaguar ?III/JG52-Freiherr V. Kaos a écrit :Oui, mais un tank, ça vole moins bien...
Re: Aéro-Journal n° 55
#45Tout dépend de l'élan.
Tu as lu leurs ORB, au moins?
On en parle?CJE a écrit : En fait, aucun avion d'appuii tactique ne peut survivre dans un environnement hostile, ce ne sont pas les Wild Weasels qui me démontreront le contraire.
Tu as lu leurs ORB, au moins?
Re: Aéro-Journal n° 55
#46Enfin entre les mains! Je l'ai à peine feuilleté pour l'instant.
Rien à redire sinon à propos de l'article sur Beurling où quelques trucs bizarres m'ont sautés aux yeux, genre il est un des 3 survivants du crash du Liberator à Gibraltar, alors qu'il n'y a eu "que" 14 victimes sur les 34 passagers et aucune parmi l'équipage... C'est d'autant plus bizarre que l'une des sources de l'article est "Malta : the Spitfire Years" où l'on trouve en appendice la liste des occupants de l'avion.
Rien à redire sinon à propos de l'article sur Beurling où quelques trucs bizarres m'ont sautés aux yeux, genre il est un des 3 survivants du crash du Liberator à Gibraltar, alors qu'il n'y a eu "que" 14 victimes sur les 34 passagers et aucune parmi l'équipage... C'est d'autant plus bizarre que l'une des sources de l'article est "Malta : the Spitfire Years" où l'on trouve en appendice la liste des occupants de l'avion.
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Re: Aéro-Journal n° 55
#47Lu entièrement l'article Sur Koursk
Je l'ai trouvé très agréable et bien Structuré
Seul hic, la carte sur Koursk qui est vraiment minimaliste
Ne pas mentionner Prokhorovka est inexcusable
A propos de l'aviation stratégique qui faisait défaut à l'Allemagne,
à noter qu'elle aurait pu jouer un rôle aussi sur le plan tactique
A Caen, les bombardements des quadrimoteurs ( us , uk ? ) sur les premières lignes ont laissé
des traces sur le moral des Allemands
ps: Page 45, à la place de 6 luftflotte, n'est ce pas la quatrième ?
Je l'ai trouvé très agréable et bien Structuré
Seul hic, la carte sur Koursk qui est vraiment minimaliste
Ne pas mentionner Prokhorovka est inexcusable
A propos de l'aviation stratégique qui faisait défaut à l'Allemagne,
à noter qu'elle aurait pu jouer un rôle aussi sur le plan tactique
A Caen, les bombardements des quadrimoteurs ( us , uk ? ) sur les premières lignes ont laissé
des traces sur le moral des Allemands
ps: Page 45, à la place de 6 luftflotte, n'est ce pas la quatrième ?
Re: Aéro-Journal n° 55
#48Oui, c'est la Luftflotte 4. Ah ! le copier-coller...
Les cartes sont l'un des points noirs d'AJ.
Les cartes sont l'un des points noirs d'AJ.
Re: Aéro-Journal n° 55
#49On a pas toujours l'occasion de les vérifier sur le pdf avant le départ vers l'imprimeur, parfois elles n'y figurent pas par manque de temps
Re: Aéro-Journal n° 55
#50Ouais...sur celui des alliés aussiwarbird2000 a écrit :Lu entièrement l'article Sur Koursk
Je l'ai trouvé très agréable et bien Structuré
Seul hic, la carte sur Koursk qui est vraiment minimaliste
Ne pas mentionner Prokhorovka est inexcusable
A propos de l'aviation stratégique qui faisait défaut à l'Allemagne,
à noter qu'elle aurait pu jouer un rôle aussi sur le plan tactique
A Caen, les bombardements des quadrimoteurs ( us , uk ? ) sur les premières lignes ont laissé
des traces sur le moral des Allemands
ps: Page 45, à la place de 6 luftflotte, n'est ce pas la quatrième ?
https://warisboring.com/in-1944-america ... .qu6qnfo5d
The short bombing killed 111 American soldiers and wounded 490, the majority in the 30th Division. The entire headquarters staff of a battalion in its 47th regiment was wiped out save for the commander.
Eisenhower was so furious that he declared he would never employ strategic bombers on tactical targets again. But the German troops suffered even worse from the bombing.