warbird2000 a écrit : Voici la liste des problèmes rencontrés sur les ms 406 selon le fascicule Avions & pilotes numéro 8
Fonctionnement défaillant de l'armement et de la radio
Fragilité de la béquille de queue qui peut endommager empennage en cas de rupture
Mauvais ajustement des tôles de capot qui s'envolent lors de révolution serrées
Moteur peu performant et fragile qui souffre d'une usure prématurée
Le train d'atterissage qui se déploie lors d'évolutions serrés selon AJ 33
En plus des réponses données par CJE
Pour les tôles du capot, comment les charnières à piano qui assuraient l'assujetissement pouvaient perdre leurs axes, ces deniers sont longs de près d'un mètre , elles sont enfilés par l'avant et une extrémité est pliée à angle droit.
Pour déposer une des tôles, il faut saisir à la pince les extrémités et retirer deux de ces cordes à piano enl es tirant vers l'avant .
Pour que l'une d'elle s'envole en évolution serrée, il faudrait que les vibrations engendrés par les explosions d'obus de 20mm soient suffisament importantes
CJE a écrit :Les points 1 et 4 ne peuvent être imputés à l'avion.
En revanche, il faut ajouter la mauvaise conception du radiateur semi-rétractable, qui, déployé, cause une traînée abominable et, rétracté, entraîne la surchauffe du moteur.
On a vu que les essais menés par le CEMA avc le MS406 N°4 n'indiquait pas de problème de surchauffe avec le radiateur retracté et que, sorti, la traînée induisait une perte de 10 à 20km/h.
Il faut faire la part entre les rapports d'essai, les spécifications annoncées(pas celles du contrcuteur, mais de l'AA) et des témoignages de pilotes.
Alors est ce que cet argument de radiateur genant et mal conçut, ne cacherait il pas une réalité toute autre?(mauvais emploi, tactique, choix de mission, doctrine d'enploi...) et de faire endosser à l'avion une part de responsabilité , plutôt que reconnaitre les erreurs commises?
larsenjp a écrit : Et comme l'a dit VG35, le 406 représente quand même un saut considérable par rapport à ses prédécesseurs.
Si on regarde les entrailles de l'oiseau, on retrouve une structure qui n'a guère évolué depuis de lustres.
Le fuselage arrière est toujours construit autour d'une poutre de Warren en tubes de duralumin assemblés par des goussets en acier embouti . L'ensemble est raidi par des haubans.
le fuselage avant conprend une série de cadres caisson. donc rien de changé là non plus.
Les ailes innovent avec des nervures obliques qui assureraient une meilleure rigidité. Le revêtement est en Plymax (ctp/alu)
le revêtement de l'empennage est en tôle de magnésium.
A part ces quelques points, le MS406 ne révolutionne pas les produits de la maison.