Un reve de gosse réalisé,voler sur un transall
Un reve de gosse réalisé,voler sur un transall
#1Voila je profite de ma garde pour vous faire part d'une experience a mes yeux unique et dont j'en reviens toujours pas.Elle paraitra surement banale a beaucoup mais moi ca m'a scotché.
Quand j'etais petit a Tarbes(65) je les voyais tres souvent voler par chez moi,ils faisaient du larguage de para (1er RHP et 35 eme RAP je crois).A chaque fois je me disais pfff ca doit etre enorme de monter la dedans.
Et la on me dit que l'on doit partir en transall pour le boulot.
Oh put.... c'est paas vrai TRop genial.
J'arrive sur la base aéro de Landi et il est la enorme,mastock,son equipage tournant autour pour verifier l'appareil avant décollage.
Etant deja comme un ptit gosse devant l'avion ,un capitaine s'approche de moi,"bonjour la marine" avec un grand sourire (il a du se dire "Ben alors le chie dans l'eau t'as jamais vu de n'avion??").
Je lui dit "bonjour les top gun,belle machine,depuis le temps que je revais de monter dans un avion comme ca.".
On embarque tous par l'arriere,on se pose,je zieute comme un fou dans tous les sens.
La le chef de soute ferme les panneaux arrieres,l'avion démarre,quel bruit,ca vibre,terrible.Le chef de soute me fixe du regard je me dis "Ca y est lolo t'as encore merdé,ils ont pas aimé que tu les appele les tops guns,ils se sont passé le mot,tu va etre le gros con de service".
Le chef de soute me fait signe de venir,que le commandant de bord veut me voir arrivé dans le cockpit il me dit "hey resalut,alors tu voulais voir un transal?ben assie toi la tu verra le décollage comme ca"
J'y crois pas je vais etre dans le cockpit pour le décollage,je m'attache sur la sorte de banquette derriere les 3 sieges du pilote,copilote et le mecano (je pense).
Roulage sur le tarmac,impressionnant,on arrive a la piste mais on attend,le pilote me montre a droite 2 SEM qui attendent le vert décollage,ils partent comme des balles,puis c'est a nous,on s'aligne,le copilote me regarde avec un sourrire qui dit "toi mon gars tu vas en prendre plein la vue".
La PLEIN GAZ freins bloqués,put.. ca vibre,ca gronde,c'est enorme et on part dans un bruit de fou ca va a gauche a droite ca tremble et rotation pfff ca grimpe ce truc on dirait pas...
On monte on monte,on est au dessus des nuages a 17000 pieds,c'est comme dans les films mais en plus beau,2h de vol,2h de reve ou un gamin de 31 ans etait dans le cockpit d'un avion qui l'a toujours fait réver.
Un ENORME MERCI a l'equipage du transall (escadron de transport Béarn pour leur acceuil et leur disponibilité,y a pas a dire vous faites un boulot magnifique : ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Escadron_d ... B%C3%A9arn).
Quand j'etais petit a Tarbes(65) je les voyais tres souvent voler par chez moi,ils faisaient du larguage de para (1er RHP et 35 eme RAP je crois).A chaque fois je me disais pfff ca doit etre enorme de monter la dedans.
Et la on me dit que l'on doit partir en transall pour le boulot.
Oh put.... c'est paas vrai TRop genial.
J'arrive sur la base aéro de Landi et il est la enorme,mastock,son equipage tournant autour pour verifier l'appareil avant décollage.
Etant deja comme un ptit gosse devant l'avion ,un capitaine s'approche de moi,"bonjour la marine" avec un grand sourire (il a du se dire "Ben alors le chie dans l'eau t'as jamais vu de n'avion??").
Je lui dit "bonjour les top gun,belle machine,depuis le temps que je revais de monter dans un avion comme ca.".
On embarque tous par l'arriere,on se pose,je zieute comme un fou dans tous les sens.
La le chef de soute ferme les panneaux arrieres,l'avion démarre,quel bruit,ca vibre,terrible.Le chef de soute me fixe du regard je me dis "Ca y est lolo t'as encore merdé,ils ont pas aimé que tu les appele les tops guns,ils se sont passé le mot,tu va etre le gros con de service".
Le chef de soute me fait signe de venir,que le commandant de bord veut me voir arrivé dans le cockpit il me dit "hey resalut,alors tu voulais voir un transal?ben assie toi la tu verra le décollage comme ca"
J'y crois pas je vais etre dans le cockpit pour le décollage,je m'attache sur la sorte de banquette derriere les 3 sieges du pilote,copilote et le mecano (je pense).
Roulage sur le tarmac,impressionnant,on arrive a la piste mais on attend,le pilote me montre a droite 2 SEM qui attendent le vert décollage,ils partent comme des balles,puis c'est a nous,on s'aligne,le copilote me regarde avec un sourrire qui dit "toi mon gars tu vas en prendre plein la vue".
La PLEIN GAZ freins bloqués,put.. ca vibre,ca gronde,c'est enorme et on part dans un bruit de fou ca va a gauche a droite ca tremble et rotation pfff ca grimpe ce truc on dirait pas...
On monte on monte,on est au dessus des nuages a 17000 pieds,c'est comme dans les films mais en plus beau,2h de vol,2h de reve ou un gamin de 31 ans etait dans le cockpit d'un avion qui l'a toujours fait réver.
Un ENORME MERCI a l'equipage du transall (escadron de transport Béarn pour leur acceuil et leur disponibilité,y a pas a dire vous faites un boulot magnifique : ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Escadron_d ... B%C3%A9arn).
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#3
Sympa de nous faire partager !
Il va falloir changer ta signature, maintenant que tu nous as dit que le Transall était l'avion de tes rêves !
J'ai fait un vol en Transall une fois (c'était un baptême de l'air collégial), mais c'est l'atterro que j'ai fait dans le cockpit. Impressionnant de voir la piste occuper tout le champ de vision à travers les hublots du cockpit ! Il faut dire que la position un peu reculée sur la "banquette" (bien au fond du poste de pilotage, assez en arrière des pilotes) amplifie le phénomène...
Il va falloir changer ta signature, maintenant que tu nous as dit que le Transall était l'avion de tes rêves !
J'ai fait un vol en Transall une fois (c'était un baptême de l'air collégial), mais c'est l'atterro que j'ai fait dans le cockpit. Impressionnant de voir la piste occuper tout le champ de vision à travers les hublots du cockpit ! Il faut dire que la position un peu reculée sur la "banquette" (bien au fond du poste de pilotage, assez en arrière des pilotes) amplifie le phénomène...
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#6
C'est vrai que les décollages/atterrissages sur cockpit sont tres impressionnants, j'ai eu l'occasion d'en faire sur 737 et 767... experiences uniques
Si d'autres personnes ont eu des experiences de ce genre qu'ils partagent aussi
Si d'autres personnes ont eu des experiences de ce genre qu'ils partagent aussi
#7
J'ai aussi eu droit au static take off en 737-500 ! Eh, ça chauffe ces machins là ! Voulez que je raconte ?
Aru
Aru
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#10
J'espère qu'ils avaient quand même bien laissé les cales devant les roues !Arekushi a écrit :J'ai aussi eu droit au static take off en 737-500 ! Eh, ça chauffe ces machins là ! Voulez que je raconte ?
GunMan a écrit :Pleine puissance sur freins il me semble ?
#11
Moi mon vol en transall je l'avais fait pour les portes ouvertes de Salon de Provence, trop bon souvenirs !!! La journée à l'école, démo aérienne, le vol de nuit, le balais des hercules sur le tarmac ... Si vous avez l'occasion inscrivez vous !!
<Saka-> J'sais pas ce que j'ai branlé cette nuit mais en me réveillant ce matin j'avais les mains toutes collantes
...
<Mhm_mhm> tu fais du modelisme en dormant
<Afdol> je suis bien sur irc checksix me suis pas trompé
<Cpt_Vermine> oui, t'es sur shake six, c'est le nom d'un nouveau cocktail
<Cpt_Vermine> 1/6 vodka, 1/6 mirabelle, 1/6 sangria, 1/6 martini, 1/6 vermouth et 1/6 orangina (bha oué, on est serieux)
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#14
Bonjour
Merci pour ce témoignage.
Je me permets de déplacer dans la salle juste en dessous, plus appropriée
++
Az'
Merci pour ce témoignage.
Je me permets de déplacer dans la salle juste en dessous, plus appropriée
++
Az'
#15
Tout juste Gunman.
Bon aller, c'est pas du militaire mais je raconte quand même.
Or donc, un très bon ami m'a un jour proposé une balade en 737. Ma réponse fut... instantanée : "oui, quand, comment, on va où ?" Ce à quoi il répondit, chouette, pendant l'été, en 737-500, et on va dans le sud de la France. Youhouuu ! 4 vols en un jour, Bruxelles-Toulon, Toulon-Brest, Brest-Toulon, Toulon Bruxelles. Départ à 14h. Et moi le jour même, je suis tout heureux tout content et je m'habille un peu classe (au cas où un passager trouverait bizarre de voir un djeun's wesh wesh dans le cockpit).
Et puis lorsqu'on arrive à l'airport comme ils disent, y'a un truc génial qui se passe : on se rend compte que notre billet est tout à fait spécial et qu'on passe devant tout le monde... tout le temps ! Au check-in : "Pardon je suis VIP", à la sécurité : "Vi aïe Pi !" et puis au moment d'embarquer "Ah c'est vous le 3e siège ?" "Ouaip ma ptite dame !" "Bah allez-y alors". Et de voir tous les passagers espérer, se lever et... rien du tout ben ça me fait marrer.
BON, tout ça c'est bien joli mais c'est du bonus, pas le truc pour lequel on est venu. Alors je commence.
L'arrivée dans le cockpit c'est 17 secondes de magie 17 secondes où on découvre un tout petit cockpit, deux petits pares brises, des écrans pas si grands que ça, tout plein de boutons, et tout plein d'autres boutons qui sont pas du tout implantés dans FSX. Ma tête à du faire plusieurs 360° pour être sûr de ne rien rater. Passé ce délai, le pilote/copilote (biffer la mention inutile) se lève pour aller chercher un truc, règler un problème avec le pompiste/bagagiste etc. Et là commence l'impressionant balai des personnes qui s'affairent autour d'un zinc avant son décollage. Quand on est pas habitué, on à vraiment l'impression d'être TOUT le temps dans le chemin. Bon, ça m'a quand même permi de faire connaissance avec les hôtesses (que, malotru comme j'étais j'ai complètement oubliée en regardant les ptits boutons). Et vas y que y'a un soucis de carburant, qu'il faut rentrer les données dans l'ordinateur de bord, règler les problèmes en cabine, croiser ses calculs de conso avec son copi, se rendre compte qu'un flag est apparu sur le badin, réinitialiser le bazar, faire une ptite annonce et j'en passe ! Fiuuu. Vivement le décollage.
Briefing before take-off ! Tiens ? Ils se mettent à parler en anglais ? Les pils se résument ce que va être le taxi, le décollage et la montée avec les virages adéquats. Accrochez vous ils vont vite. Au moins, les moteurs tournent... AH MAIS, j'ai sauté une étape ! Le démarrage ! Là ça s'est enfin calmé, on s'occuppe de l'avion et même si tout s'enchaine, ça reste quand même assez clair dans mon esprit. Pushback, on lance le 2, on lance le 1, ça tourne (a Brest les pushbacker (?) confirment même qua ça tourne dans le bon sens). Puis on taxie et là, briefing. (se réferer au début du paragraphe)
Or donc, nous voici allignés. Les choses sérieuses comencent. On à la clearance (petit truc très sympa, le 3e siège à également un casque pour entendre tout ce qu'il veut. VHF1,2 UHF, Cabin, Micro, etc. donc je poussais même sur des boutons) Et le commandant met les gaz ! 40% d'abord puis full ! WOUUF c'est partit ! V1... ... Rotate ! On rentre le train, V2 et youhouu ça monte ! C'est quand même beaucoup mieux qu'en cabine ! Bon, pas le temps de trop s'extasier, les vols sont courts y'a du boulot. Les coms s'enchainent et j'adore notre indicatif ! "Beauty 568" avant il parait que c'était "TUI" mais le chef pilote, en déconnant avec les troleurs espagnols l'a changé en "Beauty", ça s'est répandu et c'est beaucoupo plus drôle ! Le vol se passe dans une certaine tranquilité on est bien là haut. Il est rythmé par les appels des contrôleurs, les apparition de la chef de cabine qui malgré tout ce qu'elle à à faire, trouve encore le temps de s'occuper de nous. Les hôtesses font un boulot de fou, toujours avec le sourire, à courir partout, elles travaillent dans un endroit hyper exigu, où une seule faute peut amener à une prise de bec ! C'est vraiment impressionant. Moi, je fais office de passe plat, et malgré tout je suis content de rendre service.
Viens maintenant le temps de l'atterissage. Première constatation, c'est beau le sud de la France ! Waw ! Chez JetAir, les pilotes font le plus possible les atteros en manuel, histoire de garder la main. Passé un certain point, plus question d'aller trifouiller dans l'ordi de bord, mains sur le yoke et sur le throttle, on gère ça comme un vrai pilote ! Assisté par le 2e qui s'occupe, lui, des flaps, de descendre le train etc. L'approche parait longue, et paresseuse l'avion se laisse aller. Malgré tout, une fois qu'on se rapproche, la piste arrive à une vitesse ! Et pourtant le mec au commandes ne se laisse pas impressioner. Tchoup, tchoup les roues sont au sol, PAF le reverse et les AF à fond ! Bah ça a beau peser lourd, ça s'arrête vite ces machins là ! Une fois la vitesse maitrisée, le pil reprend les commandes s'il ne les avait plus et guide l'avion jusqu'a son parking où trentes minutes sous un beau soleil lui seront allouées pour se reposer.
La suite n'étant plus si claire que ça, il y'a 4 épisodes que je voudrais vous raconter. 4 épisodes qui m'ont particulièrement marqué.
Le premier se passe en allant à Brest, en croisière, quand on commencait à s'approcher de notre destination, la chef de cabine vient frapper plus timidement que d'habitude à la porte. Et nous annonce avec une petite voix : "Commandant, il y a un passager qui fait un gros malaise, est-ce que je peut demander s'il y'a un médecin ?" Oui évidemment, elle peut. Malheureusement, il n'y en a pas et la seule infirmière présente annonce qu'elle craint un problème cardiaque. Y'a pas à discuter, on contacte Brest, qui nous met en liaison avec la tour et BLAM on descend direct, plus besoin de paliers. Et là, ça va vraiment vite. L'alti égrene les pieds à une vitesse dont je n'ai pas l'habitude avec mon planeur, les moteurs au ralenti, AF légèrement sorti on tombe littéralement comme une brique. Le copi nous amène devant la piste un tour de main, nous pose l'avion en manuel comme un chef et directement les ambulances nous escortent. La raison pour laquelle le type s'est senti mal nous à été expliqué plus tard : Le type, un peu ventripotent et d'un certain age, n'a pas résisté à la chaleur du sud en courant pour aller chercher sa carte d'identité qu'il avait oublié chez lui !
Le deuxième sur le tarmac de Toulon. Le vent dans le cul de l'avion au parking faisait tourner le moteur un à l'envers, ce qui n'est pas du tout nocif mais qui fait un bruit très particulière. Rrrrrac Clang clahg clang, rrrrrac clang clang... bref. L'hôtesse, légèrement inquiète nous demande si c'est normal. Et le commandant répond "Ouaaais pas de soucis il fait de la mayonnaise !". Là dessus arrivent les passagers et un type un peu dandy s'arrète près de l'hôtesse et lui demande "Mademoiselle c'est normal le bruit de votre moteur là ?" "Oui, oui le commandant à dit qu'il faisait de la mayonnaise !" Et là j'ai fermé la porte du cockpit très vite.
Le troisième se passe alligné sur la piste à Toulon et c'est justement le static take-off. C'est incroyable la sensation que vous avez quand vous faites ce truc. D'abord les moteurs se lancent et c'est jouissif d'entendre le bruit des turbines grandir puis ronfler puis... l'avion se met à vibrer et là on se rappelle soudain qu'on est quand même pas grand chose face à ce monstre de métal. Lorsque enfin, le pil lâche les freins et que les moteurs expriment leur plein pouvoir, l'euphorie et l'adrenaline écrasent tout autre sensation. C'est le seul décollage où j'ai même pas essayé de regarder les instruments, de comprendre je profitais. Rah, lovely.
Et le quatrième c'est l'arrivée de nuit au dessus de la Belgique. Apparament on reconnais très bien la Belgique du ciel, c'est éclairé de partout la nuit. Eh bien je confirme, ça en devient difficile de trouver la piste ! Mais il est beau mon petit plat pays de là haut...
Bon aller, c'est pas du militaire mais je raconte quand même.
Or donc, un très bon ami m'a un jour proposé une balade en 737. Ma réponse fut... instantanée : "oui, quand, comment, on va où ?" Ce à quoi il répondit, chouette, pendant l'été, en 737-500, et on va dans le sud de la France. Youhouuu ! 4 vols en un jour, Bruxelles-Toulon, Toulon-Brest, Brest-Toulon, Toulon Bruxelles. Départ à 14h. Et moi le jour même, je suis tout heureux tout content et je m'habille un peu classe (au cas où un passager trouverait bizarre de voir un djeun's wesh wesh dans le cockpit).
Et puis lorsqu'on arrive à l'airport comme ils disent, y'a un truc génial qui se passe : on se rend compte que notre billet est tout à fait spécial et qu'on passe devant tout le monde... tout le temps ! Au check-in : "Pardon je suis VIP", à la sécurité : "Vi aïe Pi !" et puis au moment d'embarquer "Ah c'est vous le 3e siège ?" "Ouaip ma ptite dame !" "Bah allez-y alors". Et de voir tous les passagers espérer, se lever et... rien du tout ben ça me fait marrer.
BON, tout ça c'est bien joli mais c'est du bonus, pas le truc pour lequel on est venu. Alors je commence.
L'arrivée dans le cockpit c'est 17 secondes de magie 17 secondes où on découvre un tout petit cockpit, deux petits pares brises, des écrans pas si grands que ça, tout plein de boutons, et tout plein d'autres boutons qui sont pas du tout implantés dans FSX. Ma tête à du faire plusieurs 360° pour être sûr de ne rien rater. Passé ce délai, le pilote/copilote (biffer la mention inutile) se lève pour aller chercher un truc, règler un problème avec le pompiste/bagagiste etc. Et là commence l'impressionant balai des personnes qui s'affairent autour d'un zinc avant son décollage. Quand on est pas habitué, on à vraiment l'impression d'être TOUT le temps dans le chemin. Bon, ça m'a quand même permi de faire connaissance avec les hôtesses (que, malotru comme j'étais j'ai complètement oubliée en regardant les ptits boutons). Et vas y que y'a un soucis de carburant, qu'il faut rentrer les données dans l'ordinateur de bord, règler les problèmes en cabine, croiser ses calculs de conso avec son copi, se rendre compte qu'un flag est apparu sur le badin, réinitialiser le bazar, faire une ptite annonce et j'en passe ! Fiuuu. Vivement le décollage.
Briefing before take-off ! Tiens ? Ils se mettent à parler en anglais ? Les pils se résument ce que va être le taxi, le décollage et la montée avec les virages adéquats. Accrochez vous ils vont vite. Au moins, les moteurs tournent... AH MAIS, j'ai sauté une étape ! Le démarrage ! Là ça s'est enfin calmé, on s'occuppe de l'avion et même si tout s'enchaine, ça reste quand même assez clair dans mon esprit. Pushback, on lance le 2, on lance le 1, ça tourne (a Brest les pushbacker (?) confirment même qua ça tourne dans le bon sens). Puis on taxie et là, briefing. (se réferer au début du paragraphe)
Or donc, nous voici allignés. Les choses sérieuses comencent. On à la clearance (petit truc très sympa, le 3e siège à également un casque pour entendre tout ce qu'il veut. VHF1,2 UHF, Cabin, Micro, etc. donc je poussais même sur des boutons) Et le commandant met les gaz ! 40% d'abord puis full ! WOUUF c'est partit ! V1... ... Rotate ! On rentre le train, V2 et youhouu ça monte ! C'est quand même beaucoup mieux qu'en cabine ! Bon, pas le temps de trop s'extasier, les vols sont courts y'a du boulot. Les coms s'enchainent et j'adore notre indicatif ! "Beauty 568" avant il parait que c'était "TUI" mais le chef pilote, en déconnant avec les troleurs espagnols l'a changé en "Beauty", ça s'est répandu et c'est beaucoupo plus drôle ! Le vol se passe dans une certaine tranquilité on est bien là haut. Il est rythmé par les appels des contrôleurs, les apparition de la chef de cabine qui malgré tout ce qu'elle à à faire, trouve encore le temps de s'occuper de nous. Les hôtesses font un boulot de fou, toujours avec le sourire, à courir partout, elles travaillent dans un endroit hyper exigu, où une seule faute peut amener à une prise de bec ! C'est vraiment impressionant. Moi, je fais office de passe plat, et malgré tout je suis content de rendre service.
Viens maintenant le temps de l'atterissage. Première constatation, c'est beau le sud de la France ! Waw ! Chez JetAir, les pilotes font le plus possible les atteros en manuel, histoire de garder la main. Passé un certain point, plus question d'aller trifouiller dans l'ordi de bord, mains sur le yoke et sur le throttle, on gère ça comme un vrai pilote ! Assisté par le 2e qui s'occupe, lui, des flaps, de descendre le train etc. L'approche parait longue, et paresseuse l'avion se laisse aller. Malgré tout, une fois qu'on se rapproche, la piste arrive à une vitesse ! Et pourtant le mec au commandes ne se laisse pas impressioner. Tchoup, tchoup les roues sont au sol, PAF le reverse et les AF à fond ! Bah ça a beau peser lourd, ça s'arrête vite ces machins là ! Une fois la vitesse maitrisée, le pil reprend les commandes s'il ne les avait plus et guide l'avion jusqu'a son parking où trentes minutes sous un beau soleil lui seront allouées pour se reposer.
La suite n'étant plus si claire que ça, il y'a 4 épisodes que je voudrais vous raconter. 4 épisodes qui m'ont particulièrement marqué.
Le premier se passe en allant à Brest, en croisière, quand on commencait à s'approcher de notre destination, la chef de cabine vient frapper plus timidement que d'habitude à la porte. Et nous annonce avec une petite voix : "Commandant, il y a un passager qui fait un gros malaise, est-ce que je peut demander s'il y'a un médecin ?" Oui évidemment, elle peut. Malheureusement, il n'y en a pas et la seule infirmière présente annonce qu'elle craint un problème cardiaque. Y'a pas à discuter, on contacte Brest, qui nous met en liaison avec la tour et BLAM on descend direct, plus besoin de paliers. Et là, ça va vraiment vite. L'alti égrene les pieds à une vitesse dont je n'ai pas l'habitude avec mon planeur, les moteurs au ralenti, AF légèrement sorti on tombe littéralement comme une brique. Le copi nous amène devant la piste un tour de main, nous pose l'avion en manuel comme un chef et directement les ambulances nous escortent. La raison pour laquelle le type s'est senti mal nous à été expliqué plus tard : Le type, un peu ventripotent et d'un certain age, n'a pas résisté à la chaleur du sud en courant pour aller chercher sa carte d'identité qu'il avait oublié chez lui !
Le deuxième sur le tarmac de Toulon. Le vent dans le cul de l'avion au parking faisait tourner le moteur un à l'envers, ce qui n'est pas du tout nocif mais qui fait un bruit très particulière. Rrrrrac Clang clahg clang, rrrrrac clang clang... bref. L'hôtesse, légèrement inquiète nous demande si c'est normal. Et le commandant répond "Ouaaais pas de soucis il fait de la mayonnaise !". Là dessus arrivent les passagers et un type un peu dandy s'arrète près de l'hôtesse et lui demande "Mademoiselle c'est normal le bruit de votre moteur là ?" "Oui, oui le commandant à dit qu'il faisait de la mayonnaise !" Et là j'ai fermé la porte du cockpit très vite.
Le troisième se passe alligné sur la piste à Toulon et c'est justement le static take-off. C'est incroyable la sensation que vous avez quand vous faites ce truc. D'abord les moteurs se lancent et c'est jouissif d'entendre le bruit des turbines grandir puis ronfler puis... l'avion se met à vibrer et là on se rappelle soudain qu'on est quand même pas grand chose face à ce monstre de métal. Lorsque enfin, le pil lâche les freins et que les moteurs expriment leur plein pouvoir, l'euphorie et l'adrenaline écrasent tout autre sensation. C'est le seul décollage où j'ai même pas essayé de regarder les instruments, de comprendre je profitais. Rah, lovely.
Et le quatrième c'est l'arrivée de nuit au dessus de la Belgique. Apparament on reconnais très bien la Belgique du ciel, c'est éclairé de partout la nuit. Eh bien je confirme, ça en devient difficile de trouver la piste ! Mais il est beau mon petit plat pays de là haut...
#16
Cool histoire... Meme si ce n'est pas militaire, des qu'il s'agit de s'envoyer en l'air c'est tout aussi valable... LOL.
En tout cas t'as bien de la chance d'avoir un "bon ami" qui t'a permis tout ça...
En tout cas t'as bien de la chance d'avoir un "bon ami" qui t'a permis tout ça...
#18
C'est justement à ce genre de procédures qu'on reconnait les anciens de la chasse, une petite réminiscence nostalgique agite leur tête d'arrière en avant au moment du lâché des freins .Arekushi a écrit : Le troisième se passe alligné sur la piste à Toulon et c'est justement le static take-off. C'est incroyable la sensation que vous avez quand vous faites ce truc. D'abord les moteurs se lancent et c'est jouissif d'entendre le bruit des turbines grandir puis ronfler puis... l'avion se met à vibrer et là on se rappelle soudain qu'on est quand même pas grand chose face à ce monstre de métal. Lorsque enfin, le pil lâche les freins et que les moteurs expriment leur plein pouvoir, l'euphorie et l'adrenaline écrasent tout autre sensation. C'est le seul décollage où j'ai même pas essayé de regarder les instruments, de comprendre je profitais. Rah, lovely.
Sympathique vos histoires en tout cas, merci de les partager
#19
Et pourtant il n'a jamais été pilote de chasse. Je sais pas si pilote à Sobelair ça s'en rapproche... .
Aru
Aru
#20
Du transall, j'ai ai fait 2 fois 6h, en pax bien entendu. Hyère/Larnaca la première fois, et l'inverse 2 mois plus tard. Le premier coup y'avait pas trop de monde dans le cargo et bien que ça vibre et qu'on entende bien les turbines, ça pouvait aller. Pour le retour 2 mois plus tard, bonjour la galère, tournée de permissionnaire de la task force donc le bahut était chargé à ras la gueule entre les nombreux pax, les bagages et le fret. J'adore voler, mais là j'avais hâte d'arriver car même les spartiates devaient êtres mieux traités.
Trois vols sympas bien que non militaires:
Un Paris/Castres sur Fokker100 que j'ai pu faire en étant un petit moment debout derrière (et au dessus en fait car sur ce taxi on descend dans les sièges, ça m'avait marqué) l'équipage (des Québécois surper sympa) puis ensuite une bonne 1/2 heure en place copilote (le pied), j'ai du retourner à ma place juste avant le TOD car il commençait à y avoir un peu de boulot dans le cockpit.
Un Marignane/Calvi par sur Mercure que je n'ai fait qu'en cabine, mais l'atterro sur Calvi mérite le détour quand on est coté gauche de l'avion. On longe la piste par la droite en descente pour aller virer en finale en bout de la vallée, le somment des montagne en face de nous sont déjà au dessus de l'avion et en dessous c'est des vignes. Les trainées et le train continuent de sortir alors qu'on est déjà en virage bien incliné sur la gauche. Le taxi est revenu à plat depuis une poignée de secondes qu'on passe déjà le seuil de piste, le posé se fait quelques instant plus tard en direction de la flotte. Je l'avais trouvé bien sympa, ce voyage.
Le troisième à été plus sportif, un Cherbourg/Orly en Badeirante. Très tôt le matin (décollage à 5h45) par un temps de chien. Ce taxi là n'avait pas de porte entre la cabine et le 'pit et j'avais pris la précaution d'être dans les premiers à embarquer. J'ai laissé le pote prendre le hublot pour que je puisse être aux premières loges pour suivre tout ce qu'il se passait à l'endroit le plus interréssant de l'avion. L'approche sur Orly, de nuit, avec le zinc qui secouait un max, complètement en crabe avec remise dans l'axe de la piste juste avant le touch à été un grand moment.
Trois vols sympas bien que non militaires:
Un Paris/Castres sur Fokker100 que j'ai pu faire en étant un petit moment debout derrière (et au dessus en fait car sur ce taxi on descend dans les sièges, ça m'avait marqué) l'équipage (des Québécois surper sympa) puis ensuite une bonne 1/2 heure en place copilote (le pied), j'ai du retourner à ma place juste avant le TOD car il commençait à y avoir un peu de boulot dans le cockpit.
Un Marignane/Calvi par sur Mercure que je n'ai fait qu'en cabine, mais l'atterro sur Calvi mérite le détour quand on est coté gauche de l'avion. On longe la piste par la droite en descente pour aller virer en finale en bout de la vallée, le somment des montagne en face de nous sont déjà au dessus de l'avion et en dessous c'est des vignes. Les trainées et le train continuent de sortir alors qu'on est déjà en virage bien incliné sur la gauche. Le taxi est revenu à plat depuis une poignée de secondes qu'on passe déjà le seuil de piste, le posé se fait quelques instant plus tard en direction de la flotte. Je l'avais trouvé bien sympa, ce voyage.
Le troisième à été plus sportif, un Cherbourg/Orly en Badeirante. Très tôt le matin (décollage à 5h45) par un temps de chien. Ce taxi là n'avait pas de porte entre la cabine et le 'pit et j'avais pris la précaution d'être dans les premiers à embarquer. J'ai laissé le pote prendre le hublot pour que je puisse être aux premières loges pour suivre tout ce qu'il se passait à l'endroit le plus interréssant de l'avion. L'approche sur Orly, de nuit, avec le zinc qui secouait un max, complètement en crabe avec remise dans l'axe de la piste juste avant le touch à été un grand moment.
CM Asus Z87 Plus - Proco I7 4770K (oc à 4GHz) + Ventirad Noctua Nh-U12A - Ram DDR3 2x8Go G.Skill TridentX 2400C10D - CG Asus Rogue Strix 08G RTX2070 Super - SSD Samsung 870Evo 250 Go et 870Qvo 1To, Crucial 250Go et 2To - - Alim CoolerMaster SilentPro-M 850w - Ecran Iiyama B2712HDS et un double boot Linux Mint + W10 pro pour faire tourner tout ça
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#21
Villacoublay -> Cognac, sortie de fin d'année du BIA pendand ma seconde. C'était seulement la deuxième fois que je prenais l'avion et je me souviens encore de la sympathique sensation de m'être retrouvé sur mon voisin au décollage, des rares hublots tout crados et du b*rdel organisé dans la soute
Bref, super souvenirs dans le Transou et super visite de la base :-)
Bref, super souvenirs dans le Transou et super visite de la base :-)
Chat collé au plafond, tires le manche à fond !
#22
Alors a mon tour:
La premiere fois c'etait sur 737, tout le vol de Casablanca a Amsterdam ( Schipol ), j'étais encore petit donc je ne me souviens pas très bien..
Le deuxieme et le plus exitant, sur 767-300 ( ), Decollage a Casablanca ... et atterrissage a .... wait for it ..... JFK !!!
Tout en ecoutant la tour de controle de New york, avec la superbe vue lors de l'approche, et émerveillé par le travail des pilotes sur ce magnifique cockpit
Experiences uniques.. que de bons moments
La premiere fois c'etait sur 737, tout le vol de Casablanca a Amsterdam ( Schipol ), j'étais encore petit donc je ne me souviens pas très bien..
Le deuxieme et le plus exitant, sur 767-300 ( ), Decollage a Casablanca ... et atterrissage a .... wait for it ..... JFK !!!
Tout en ecoutant la tour de controle de New york, avec la superbe vue lors de l'approche, et émerveillé par le travail des pilotes sur ce magnifique cockpit
Experiences uniques.. que de bons moments
#24
trop sympa ..; ton récit
je te rassure 4000 h de Transall plus tard --> c'est toujours aussi "magic" de mettre son cul en l'air, même en Transall.
encore plus bandant ... c'est le monoplace , parce que là t'es tout seul à jouir du spectacle et c'est un sacré pied (il m'est arrivé de faire les montagnes russes avec les nuages ( Alpha -Jet) ... tout en gueulant à mort dans le masque-O² , du plaisir apporté, je m'en souviens encore comme si c'était hier de cette journée ... et pourtant, ça remonte le temps maintenant ! )
ça fait 12 ans que j'ai quitté le service actif ... et ben, j'ai rempilé dans la Réserve Ops, pour rester dans mes souvenirs , et continuer à regarder les avions décoller )
le problème de l'aéro ... c'est que quand ça te prend un jour ... ça ne te lâche plus !!!
et moi ,
des problèmes comme ça, j'aime bien finallement
je te rassure 4000 h de Transall plus tard --> c'est toujours aussi "magic" de mettre son cul en l'air, même en Transall.
encore plus bandant ... c'est le monoplace , parce que là t'es tout seul à jouir du spectacle et c'est un sacré pied (il m'est arrivé de faire les montagnes russes avec les nuages ( Alpha -Jet) ... tout en gueulant à mort dans le masque-O² , du plaisir apporté, je m'en souviens encore comme si c'était hier de cette journée ... et pourtant, ça remonte le temps maintenant ! )
ça fait 12 ans que j'ai quitté le service actif ... et ben, j'ai rempilé dans la Réserve Ops, pour rester dans mes souvenirs , et continuer à regarder les avions décoller )
le problème de l'aéro ... c'est que quand ça te prend un jour ... ça ne te lâche plus !!!
et moi ,
des problèmes comme ça, j'aime bien finallement
AMD 3700 X - DDR4 32GB 3400 ghz - RTX 3080 ti - SoundBlaster Omni 5.1
VR PIMAX Crystal Chassis JCL-V2 bi-Simu + Simshakers x4 AURA .
simflight --> VKB Gunfighter-Pro + Saitek throtle + rudder VKB MK-IV + Cougar FCC + Winwing TQS
simrace --> Volant Fanatec DD1 + pédalier HPP (JVB) + Boutons box ( DsD + Saitek box )
#25
Eh bien en vous lisant je me dis que j’ai bien de la chance d’avoir fait hier, une mission tactique de 4H10 avec AWACS, chasseurs (6 RDI opposant et 4 RDY de protec), des F1 en Strike et des Rafales, tt ca avec des batteries de Crotale et de Mistral disséminés un peu partout pour nous aligner … tous ça, en plein relief vers Aurillac … ça pleuvait de la diffusion de menace sur la tactical et ça breakait dans tt les sens a la moindre alerte SAM … j’ai failli vomir … grosse journée de 16H tout de même …