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Publié : jeu. déc. 02, 2004 3:18 pm
par pelican72
La saga continue, voici une histoire réalisée avec les missions "décollage de l'escadron", "Vol en formation de l'escadron", et "atterrissage de l'escadron" dans menu mission rapide.


25 juillet 1940…
Tôt ce matin, trois nouveaux sont arrivés. Collin, Dany et Brannon.
C’est avec à peine 10, 12 et 13 heure de Hurricane que ceux-ci débarquent en escadron. Il a été donc organisé un vol de formation afin de les familiariser avec les tactiques en vigueurs.
Je fais partit du vol. Green 2. Avec moi volent Heullier, Croft et aussi Dickinson. Notre Leader est John Bagder.
Aidé du mécano je me brêle dans mon Hurricane. Check mise en route, magnéto. Sélecteur carburant sur le bon réservoir. Pompe d’amorçage….Contact. L’avion se met à vibrer et, après quelques toussotement, démarre avec fracas.

C’est une des spécifités de BoB, le décollage de l’escadron. Faut jouer du palo pour pas rentrer en collision et surtout faut pas traîner. C’est une mise en condition réelle, l’exercice que nous offre BoB. Une fois cette exercice effectué, un petit débrief depuis la tour, et nous voilà en l’air.

Le vol est composé de 4 Flight : Rouge, Jaune, Bleu, et vert, chaque flight est composé de trois avions.
C’est toujours impressionnant, dans BoB, de voir l’ensemble d’une formation voler. Et c’est encore plus impressionnant, quand on voit plusieurs formation voler vers des centaines d’ennemis….

Le menu du jour : virage en formation, break, ralliement d’un point etc….j’ai beaucoup de mal à tenir mon cap surtout pendant les virages, ce qui me vaut quelques remontrances de la part du F/Lt Badger…

Mais la surprise du vol viendra en un événement inattendu. Alors que nous volions près des côtes nous surprîmes un Bristol Blenheim mal en point au prise avec 4, peut être cinq Me 109.

C’est Heullier qui l’a vu en premier. Tout en enlevant le cran de sécurité, je break avec l’ensemble de la formation. Nous avons fondu sur les assaillants comme des oiseaux de proie, bénéficiant de l’effet de surprise, de la vitesse et de l’altitude.
Alors que Badger a déjà alerté les opérations, un âpre combat commence. Coup sur coup, deux 109 plongent vers la mer.
Ca beugle dans la radio, j’essaie de garder la formation en couvrant Green 1. Green 3 me talonne. Les Messerschmitts se dégagent de leur fâcheuses postures et répliquent. S’ensuit un combat tournoyant.

Je ne me rappelle plus comment c’est arrivé, mais un Hurricane, dont je ne connaissais pas le pilote, a voulu suivre un 109 dans un virage serré et est parti en vrille. Au moment de rattraper sa vrille, un 109 lui a tiré un longue rafale. J’ai vu le hurricane exploser en plusieurs morceaux. Je n’ai pas observé de parachute. Dans la foulée, le ME 109 s’est échappé par un piqué. Il a rejoint ses camarades qui ont rompu le combat.
Sur ordre du leader nous escortons le Blenheim jusqu’à sa base.

Le mitrailleur du Blenheim, armé d’un appareil photo, a pour l’occasion pu prendre quelques cliché du vol retour.

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Nous volons à 11 appareils. Bientôt nous sommes rejoins par des Spitfires ayant décollé pour nous prêter main forte.

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Nous sommes retournés ensuite sur Tangmère. Passage bas et break serré. (BoB nous offre aussi le luxe de nous entraîner à l’atterrissage de l’escadron).
Ce n’est pas chose aisée que de poser un hurricane. Deux crans de volets, je suis la pente….train sortit et verrouillé...finale, j’arrondis en ramenant les gaz à zéro….je fais plusieurs rebonds avant de jouer du palonnier pour ne pas quitter la piste….décidemment je suis un bien piètre pilote !!J’ouvre la verrière et effectue mes check avant de finalement couper le moteur. Ouf. Ce sont mes oreilles qui en profitent.


Avec ce combat aérien, on peut dire que nos trois bleus ont eu un beau baptême du feu les salauds !! Deux victoires s’ajoute à notre escadrons, malheureusement l’un d’entre nous nous a quitté…..je ne le connaissais pas, il était arrivé début juin.

Le débrief’ fut comme d’hab’ un peu hard pour moi, je vole, (et j’écris) comme une brêle.
Mais le fait de servir dans la RAF contre ceux qui m’ont chassés de ma terre normande natale me motive beaucoup.
Comme à l’accoutumée je retrouve Croft, Dickinson et Heullier pour le « tea time ». En cette fin de journée, on en a eu des choses à se dire !!






Pélican 72