Publié : ven. avr. 01, 2005 11:06 am
Hello
Un petit rapport d'un combat hier soir opposant une dizaine de joueurs dans des sous-marins, frégates, hélico ou avion dans mon cas
J'espère que ça vous plaira et que vous aurez envie de gouter à l'extraordinaire Dangerous Water en multijoueurs
-----------------------------
Voici donc un petit compte rendu du pilote de P3C Orion que j'incarnais hier soir pour le compte des forces américaines contre une coalition franco-russe, le tout au large de la Bretagne.
========================
Unités Présentes :
Unités françaises
-CVN CDG (IA)
-FF La Fayette (IA)
-CH Jeanne D'arc
-P3-C Orion (jouable)
-Amesthyste (IA)
Unité russe:
-Kilo (jouable)
-Akula II (jouable)
Unité USA
- O'Perry (jouable)
- SH60 (jouable)
- 2 688i (jouable)
- P3-C Orion (jouable)
========================
La première partie fut une catastrophe pour moi, au bout de quelques minutes de vol seulement, la frégate adverse me pulvérisa en vol à l'aide de ses SM2.
Je vous raconte la partie suivante, bien plus avantageuse cette fois pour moi
La partie débute donc. Au nord la pointe de la Bretagne. Ici les fonds ne sont pas profonds, donc peu propices aux sous-marins pour se cacher, une donnée à prendre en compte dans mon travail ASW (anti-submarine warfare).
Dès le départ j'ai le link (la liaison) avec notre hélico asm, et notre frégate classe O' Perry. Première action je m'assure qu'aucun poste n'est gérée par l'autocrew. Pourquoi ? car je veux garder la main sur ma carte tactique et surtout me constituer ma propre visualisation du champ de bataille, ce qu'on appelle aussi la "situation awarness".
Pour moi, c'est capital de l'obtenir au plus vite et avec la plus grande précision. Pourquoi encore ? (vous êtes curieux :D ) car le rôle du P3C Orion est un rôle de support avant tout pour les autres unités de la flotte. Je dois identifier, localiser et transmettre, éventuellement engager mais je classe ce rôle en secondaire.
En gros je suis les yeux et les oreilles de la flotte, j'ai une possibilité de voir plus loin et surtout de servir de relais. Si mon avion est descendu, nous devenons presque aveugle et perdons l'avantage de l'information, ce qui est important si on veut avoir l'initative dans la bataille.
Ok, donc j'ai la maîtrise de mon engin volant. Première action, je prends de l'altitude et je fais quelques tours d'horizon au radar histoire de fixer à l'instant T tout ce qui vole et flotte.
Ok je vois nettement deux task force, une au nord près des côtes, l'autre plus au sud (nous). Les relevés actifs se combinent avec le data link et confirment les positions de notre frégate et de notre hélico.
Je considère à partir de maintenant tout le reste hostile.
J'ai 4 contacts au nord, 1 au centre qui se déplace rapidement (certainement le P3 ennemi) et un autre mobile mais plus lent, l'hélico ennemi.
Je promeus tous mes contacts en surface au reste de la flotte, c'est à dire que j'envoie via le datalink les positions et informations (comme l'identification, la menace, etc.) aux autres membres de mon camp, ces données s'affichent alors sur leur carte tactique. Vous vous souvenez quand je vous disais que j'étais l'oeil de Moscou, le relais alcoolisé à la bière Ainsi sans rien faire, hop eux aussi ont une meilleure compréhension de l'espace.
Ok maintenant je coupe le radar, certain que toutes les unités m'ont bien capté avec leur système d'écoute électronique, je ne vais pas trop leur faciliter la tache.
Maintenant ils savent qui je suis et où. Ils savent aussi qu'ils doivent me descendre au plus vite. Je prends donc un cap vers nos unités et je tourne de façon aléatoire entre et autour. Ainsi, j'espère que l'opérateur adverse finira par ne plus savoir (je n'emets plus) quelle unité sur son radar je suis exactement, bref semer le doute.
En même temps, j'en profite pour croiser mes relevés actifs avec mes relevés ESM (electronic support measures) qui lui détecte les émissions radars des autres unités.
L'ESM me permet maintenant de mettre des identifications sur mes contacts radars, je sais exactement où ils sont et qui ils sont bien sûr toujours à l'instant T.
Seul problème pour moi, les navires ennemis sont assez alignés, ce qui me fait douter quand même sur l'identité de 2 contacts radars. je dois me présenter sur un angle différent pour confirmer, je fais cap à l'ouest pour éclaircir ça.
Dans le même temps, je trace un cercle autour de moi, il s'agit de la portée de mes AGM 65 (Maverick). j'ai opté avant le décolage pour une configuration à base de Maverik sous les ailes, afin de me donner des moyens offensifs, en plus de mon emport en torpilles pour la lutte anti sous-marine.
Pendant ce temps, Oko remonte à profondeur périscopique avec son SNA classe Los Angeles et me communique sa position plus au sud.
Je promeus encore une fois mes contacts afin qu'il puisse mettre à jour ses données.
Notre frégate procède à un tir offensif de SM2 sur l'hélico adverse, clairement identifier et repéré alors qu'il tente de pénétrer nos lignes. Il est abattu.
Je décide de nettoyer toute ma carte, et je supprime méthodiquement tous mes contacts pour tout réactualiser. Ce n'est pas pénalisant car je sais où trouver ce que je cherche, j'ai juste besoin d'infos à jour.
Ok je m'excite cette fois, j'ai une position très précise sur une frégate Perry. Je la classe surface, hostiles et j'identifie sa classe. Promotion immédiate du link !
J'ai repris un cap à l'est (je change tout le temps). Je vire sur ma droite pour positionner la frégat dans un cône de 60° sur le nez de mon appareil. Je passe au poste tactique, je sélectionne les ailes, j'assigne le contact à mon premier missile, feu vert, missile locké, je tire une salve de 4 missiles !
Mais curieusement, le P3 Orion adverse qui me passe sous le nez détourne mes missiles ! :o Bon bon je remets une couche et j'espère que les défenses anti-missiles de la frégate ne pourront tout arrêter !
Pendant ce temps je continue à voler en direction de la frégate. Je présume qu'au moins un missile a touché sa cible. J'ai d'ailleurs la confirmation visuelle lorsque j'utilise la caméra de l'Orion, zoom maxi et infrarouge, que je locke sur ma cible. La frégate endommagée ne riposte même pas à mon approche, sans doute son système de défense a été neutralisé par mon Maverick ? Il est temps de la finir à bout portant avec mes derniers missiles... RIP. J'observe le tout sur la caméra. Satisfait je me dis que la seule menace capable d'atteindre mon avion a disparu
Ok passons à la suite, le show n'est pas terminé !
Je repasse la caméra en infrarouge, zoom out maxi et je scanne l'horizon à la recherche du porte-hélicoptère ! Au bout de quelques instants, je distingue une silhouette plus massive. Je prends un cap d'interception et j'augmente mon altitude et ma vitesse. Quelques secondes plus tard, je peux classer le contact comme la Jeann d'Arc !
Soulagé de la disparition de la frégate, j'active mon radar pour actualiser de façon permanente toutes les unités autour de moi.
Okay solution visuelle + contact radar, la Jeanne d'Arc va passer un sale quart d'heure. Je promeus la solution de tir à mes camarades et Oko déclence immédiatement un tir missiles depuis son 688i.
Tout en tournant autour du navire, je vois une radar plusieurs missiles monter du sud (Oko) en direction de la Jeanne d'Arc. Je repasse en vision normale, et je confirme chaque coup au but ! Notre SNA a détruit la Jeanne ! Dans l'affaire, j'ai vraiment jouer le rôle de l'observateur d'artillerie et apporter une "vision" que ne pouvait pas avoir notre sous-marin.
A la suite de cette victoire, l'équipage rendu ivre de joie perd le contrôle du navire et va s'écraser sur le fond ! :D "shit happens" comme on dit chez nous aux zétatzunis damairique !
Tout devient beaucoup plus calme maintenant. Seul Cancasse dans on P3 survole l'océan à la recherche de notre dernier sous-marin, en vain.
Pendant ce temps, je localise le porte-avions CDG et je l'engage avec toutes les torpilles dans ma soute. Il sera endommagé, mais impossible pour moi de faire plus. Toutefois, notre sous-marin survivant procède à un tir torpilles sur le CDG, toujours à l'aide du datalink.
Dommage, notre hosteur préféré plantera et fera un beau CTD (crash to desktop) :D
Peu importe, l'objectif a été atteint Pour ma première utilisation du P3C Orion je suis TOTALEMENT conquis ! C'est vraiment génial d'avoir un rôle de support et de coordination, mais quelle pression et que d'information à gérer ! En plus 1 kill à ma deuxième mission : une belle frégate ! :lol:
Non vraiment, l'Orion mérite un équipage d'au moins 2 humains dont 1 presque totalement dédié au sonar uniquement, poste que je n'ai vraiment pas été en mesure d'occuper.
En conclusion, quel pied ! Le voilà notre champ de bataille aéronavale virtuel ! J'ai hâte déjà de remonter dans ma belle machine
Fin du rapport du commandant phuphu, pilote P-3C Orion novice.
Un petit rapport d'un combat hier soir opposant une dizaine de joueurs dans des sous-marins, frégates, hélico ou avion dans mon cas
J'espère que ça vous plaira et que vous aurez envie de gouter à l'extraordinaire Dangerous Water en multijoueurs
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Voici donc un petit compte rendu du pilote de P3C Orion que j'incarnais hier soir pour le compte des forces américaines contre une coalition franco-russe, le tout au large de la Bretagne.
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Unités Présentes :
Unités françaises
-CVN CDG (IA)
-FF La Fayette (IA)
-CH Jeanne D'arc
-P3-C Orion (jouable)
-Amesthyste (IA)
Unité russe:
-Kilo (jouable)
-Akula II (jouable)
Unité USA
- O'Perry (jouable)
- SH60 (jouable)
- 2 688i (jouable)
- P3-C Orion (jouable)
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La première partie fut une catastrophe pour moi, au bout de quelques minutes de vol seulement, la frégate adverse me pulvérisa en vol à l'aide de ses SM2.
Je vous raconte la partie suivante, bien plus avantageuse cette fois pour moi
La partie débute donc. Au nord la pointe de la Bretagne. Ici les fonds ne sont pas profonds, donc peu propices aux sous-marins pour se cacher, une donnée à prendre en compte dans mon travail ASW (anti-submarine warfare).
Dès le départ j'ai le link (la liaison) avec notre hélico asm, et notre frégate classe O' Perry. Première action je m'assure qu'aucun poste n'est gérée par l'autocrew. Pourquoi ? car je veux garder la main sur ma carte tactique et surtout me constituer ma propre visualisation du champ de bataille, ce qu'on appelle aussi la "situation awarness".
Pour moi, c'est capital de l'obtenir au plus vite et avec la plus grande précision. Pourquoi encore ? (vous êtes curieux :D ) car le rôle du P3C Orion est un rôle de support avant tout pour les autres unités de la flotte. Je dois identifier, localiser et transmettre, éventuellement engager mais je classe ce rôle en secondaire.
En gros je suis les yeux et les oreilles de la flotte, j'ai une possibilité de voir plus loin et surtout de servir de relais. Si mon avion est descendu, nous devenons presque aveugle et perdons l'avantage de l'information, ce qui est important si on veut avoir l'initative dans la bataille.
Ok, donc j'ai la maîtrise de mon engin volant. Première action, je prends de l'altitude et je fais quelques tours d'horizon au radar histoire de fixer à l'instant T tout ce qui vole et flotte.
Ok je vois nettement deux task force, une au nord près des côtes, l'autre plus au sud (nous). Les relevés actifs se combinent avec le data link et confirment les positions de notre frégate et de notre hélico.
Je considère à partir de maintenant tout le reste hostile.
J'ai 4 contacts au nord, 1 au centre qui se déplace rapidement (certainement le P3 ennemi) et un autre mobile mais plus lent, l'hélico ennemi.
Je promeus tous mes contacts en surface au reste de la flotte, c'est à dire que j'envoie via le datalink les positions et informations (comme l'identification, la menace, etc.) aux autres membres de mon camp, ces données s'affichent alors sur leur carte tactique. Vous vous souvenez quand je vous disais que j'étais l'oeil de Moscou, le relais alcoolisé à la bière Ainsi sans rien faire, hop eux aussi ont une meilleure compréhension de l'espace.
Ok maintenant je coupe le radar, certain que toutes les unités m'ont bien capté avec leur système d'écoute électronique, je ne vais pas trop leur faciliter la tache.
Maintenant ils savent qui je suis et où. Ils savent aussi qu'ils doivent me descendre au plus vite. Je prends donc un cap vers nos unités et je tourne de façon aléatoire entre et autour. Ainsi, j'espère que l'opérateur adverse finira par ne plus savoir (je n'emets plus) quelle unité sur son radar je suis exactement, bref semer le doute.
En même temps, j'en profite pour croiser mes relevés actifs avec mes relevés ESM (electronic support measures) qui lui détecte les émissions radars des autres unités.
L'ESM me permet maintenant de mettre des identifications sur mes contacts radars, je sais exactement où ils sont et qui ils sont bien sûr toujours à l'instant T.
Seul problème pour moi, les navires ennemis sont assez alignés, ce qui me fait douter quand même sur l'identité de 2 contacts radars. je dois me présenter sur un angle différent pour confirmer, je fais cap à l'ouest pour éclaircir ça.
Dans le même temps, je trace un cercle autour de moi, il s'agit de la portée de mes AGM 65 (Maverick). j'ai opté avant le décolage pour une configuration à base de Maverik sous les ailes, afin de me donner des moyens offensifs, en plus de mon emport en torpilles pour la lutte anti sous-marine.
Pendant ce temps, Oko remonte à profondeur périscopique avec son SNA classe Los Angeles et me communique sa position plus au sud.
Je promeus encore une fois mes contacts afin qu'il puisse mettre à jour ses données.
Notre frégate procède à un tir offensif de SM2 sur l'hélico adverse, clairement identifier et repéré alors qu'il tente de pénétrer nos lignes. Il est abattu.
Je décide de nettoyer toute ma carte, et je supprime méthodiquement tous mes contacts pour tout réactualiser. Ce n'est pas pénalisant car je sais où trouver ce que je cherche, j'ai juste besoin d'infos à jour.
Ok je m'excite cette fois, j'ai une position très précise sur une frégate Perry. Je la classe surface, hostiles et j'identifie sa classe. Promotion immédiate du link !
J'ai repris un cap à l'est (je change tout le temps). Je vire sur ma droite pour positionner la frégat dans un cône de 60° sur le nez de mon appareil. Je passe au poste tactique, je sélectionne les ailes, j'assigne le contact à mon premier missile, feu vert, missile locké, je tire une salve de 4 missiles !
Mais curieusement, le P3 Orion adverse qui me passe sous le nez détourne mes missiles ! :o Bon bon je remets une couche et j'espère que les défenses anti-missiles de la frégate ne pourront tout arrêter !
Pendant ce temps je continue à voler en direction de la frégate. Je présume qu'au moins un missile a touché sa cible. J'ai d'ailleurs la confirmation visuelle lorsque j'utilise la caméra de l'Orion, zoom maxi et infrarouge, que je locke sur ma cible. La frégate endommagée ne riposte même pas à mon approche, sans doute son système de défense a été neutralisé par mon Maverick ? Il est temps de la finir à bout portant avec mes derniers missiles... RIP. J'observe le tout sur la caméra. Satisfait je me dis que la seule menace capable d'atteindre mon avion a disparu
Ok passons à la suite, le show n'est pas terminé !
Je repasse la caméra en infrarouge, zoom out maxi et je scanne l'horizon à la recherche du porte-hélicoptère ! Au bout de quelques instants, je distingue une silhouette plus massive. Je prends un cap d'interception et j'augmente mon altitude et ma vitesse. Quelques secondes plus tard, je peux classer le contact comme la Jeann d'Arc !
Soulagé de la disparition de la frégate, j'active mon radar pour actualiser de façon permanente toutes les unités autour de moi.
Okay solution visuelle + contact radar, la Jeanne d'Arc va passer un sale quart d'heure. Je promeus la solution de tir à mes camarades et Oko déclence immédiatement un tir missiles depuis son 688i.
Tout en tournant autour du navire, je vois une radar plusieurs missiles monter du sud (Oko) en direction de la Jeanne d'Arc. Je repasse en vision normale, et je confirme chaque coup au but ! Notre SNA a détruit la Jeanne ! Dans l'affaire, j'ai vraiment jouer le rôle de l'observateur d'artillerie et apporter une "vision" que ne pouvait pas avoir notre sous-marin.
A la suite de cette victoire, l'équipage rendu ivre de joie perd le contrôle du navire et va s'écraser sur le fond ! :D "shit happens" comme on dit chez nous aux zétatzunis damairique !
Tout devient beaucoup plus calme maintenant. Seul Cancasse dans on P3 survole l'océan à la recherche de notre dernier sous-marin, en vain.
Pendant ce temps, je localise le porte-avions CDG et je l'engage avec toutes les torpilles dans ma soute. Il sera endommagé, mais impossible pour moi de faire plus. Toutefois, notre sous-marin survivant procède à un tir torpilles sur le CDG, toujours à l'aide du datalink.
Dommage, notre hosteur préféré plantera et fera un beau CTD (crash to desktop) :D
Peu importe, l'objectif a été atteint Pour ma première utilisation du P3C Orion je suis TOTALEMENT conquis ! C'est vraiment génial d'avoir un rôle de support et de coordination, mais quelle pression et que d'information à gérer ! En plus 1 kill à ma deuxième mission : une belle frégate ! :lol:
Non vraiment, l'Orion mérite un équipage d'au moins 2 humains dont 1 presque totalement dédié au sonar uniquement, poste que je n'ai vraiment pas été en mesure d'occuper.
En conclusion, quel pied ! Le voilà notre champ de bataille aéronavale virtuel ! J'ai hâte déjà de remonter dans ma belle machine
Fin du rapport du commandant phuphu, pilote P-3C Orion novice.