Cours particuliers: comment monter en selle (à propos des pur-sang et des poneys)
Publié : jeu. mai 10, 2018 2:24 pm
Chers simeurs,
Un aveu qui me coûte: quand j'étais gamin, j'ai appris à monter à cheval; après, j'ai appris à monter en moto; mais depuis des années, impossible de monter correctement dans un cockpit (virtuel en plus).
Avant de monter des pur-sang (simulateurs), il faut savoir monter des poneys (arcade).
Avec les équidés, c'est simple: pour se mettre en selle pour la première fois, il y a toujours quelqu’un pour vous mettre le pied à l’étrier.
Chez les simeurs, c’est moins évident de se souvenir qu’il existe des débutants... qui sont des vrais débutants... et qui vont le rester indéfiniment si personne ne leur donne un coup de main au démarrage (ne serait-ce que pour lancer correctement leur programme). Souvenez-vous que tout le monde n’est pas né sur une selle (un cockpit), une cravache à la main (joystick) et les rênes (throttle) dans l’autre.
Sans vouloir faire de mon cas une généralité, je constate que depuis des années, malgré ma réelle volonté de me remettre aux simulateurs, que je maîtrisais si bien quand j’avais vingt ans (on ne rigole pas au fond de la salle), j’ai toujours été rebuté par des obstacles qui n’auraient pas retenu l’attention de l’un d’entre vous plus de 3 nano-secondes. En vrac:
- Comment j’attribue des commandes au hotas ?
- Lors de la phase d’entraînement, pourquoi le programme me dit brusquement que j’ai raté et que je dois tout recommencer ?
- Pour que l’appareil reste stable en vol, que dois-je régler : les trims ? la courbe des axes du joystick ? les deux ?
Les questions sont innombrables. Et grâce à des forums tels que le vôtre, il est toujours possible de trouver une solution. Au besoin en allant se balader sur des sites anglais, des vidéos, etc. Mais il faut avoir le temps. Et lorsqu'au bout de la journée, lorsqu’on est enfin parvenu à comprendre une notion qui nous échappait totalement ou à actionner deux boutons du clavier simultanément... on n’a pas vraiment l’impression d’avoir fait de la simulation... mais plutôt d’avoir accompli pendant des heures une corvée d’épluchage de patates dans un hangar qui pue l’huile. Ce qui est plutôt éloigné de l’objectif recherché (voler) et disons-le, assez démotivant.
Et j’en reviens au problème qui rebute pas mal de débutants : les premiers pas, le B.A.-BA des logiciels de simulation. Si on ne parvient pas à calibrer son joystick correctement (à comprendre comment le calibrer), si on ne comprend pas comment on peut faire rouler un zinc sur le tarmac, à tenir un cap ou à actionner la radio, il n’y a aucune chance qu’on ait la moindre envie d’aller plus loin et qu’on cherche à intégrer une école d’aviation virtuelle.
Bien sûr, on peut poser des questions sur le forum, ou sur une session TeamSpeak (enfin, à condition de comprendre comment ça marche...) Même si les réponses arrivent rapidement, on perd tous un temps précieux à s’expliquer les bases, et chacun finira par se lasser d’expliquer pour la dixième fois la même chose (surtout par écrit) à des bizus.
J’ai donc regardé du côté des cours particuliers. Après tout, des étudiants donnent volontiers de leur temps, moyennant finances, pour enseigner les maths, les langues ou le piano : il devrait y avoir plein d’élèves informaticiens ou des passionnés désireux de partager leurs savoir de simeurs appris sur le tas. Dans ma région (Hauts de France), j’ai donc cherché sur « Le Bon Coin » et j’ai trouvé… une seule annonce… remontant à deux mois… pour des cours de modèle réduit, avec éventuellement en option du simulateur de vol. Et sur la région parisienne: zéro!
Les cours particuliers, ça me semble pourtant une très bonne idée. Entre les fans de 25 ans qui sont nés avec un joystick dans les mains, et ceux qui ont le double d’âge au compteur et qui ne savent pas tenir un manche sans partir en vrille, il devrait être possible de s’entendre. Et au bout de quelques heures de cours, après avoir compris comment régler le Hotas, appris la check-list et les manœuvres de bases, terminé le didacticiel, il serait possible à de grands débutants comme moi, sans honte, de postuler à une école de vol et de poursuivre leur progression au sein d’une équipe.
Cette longue introduction pour dire que, si je ne me sens pas prêt aujourd’hui à imposer ma présence à qui que ce soit dans le moindre cours collectif (pour ne rien dire des missions en multiplayer), je serais très intéressé à connaître le moyen de contacter des simeurs, pas nécessairement des as, mais si possible de bons pédagogues et plutôt du genre patient, afin de faire mes premiers pas dans DCS.
Je me demande même si ce ne serait pas intéressant pour ce site de réfléchir à une manière de mettre en relation les membres du forum qui acceptent de consacrer un peu de leur temps à ceux qui sont (beaucoup) moins doués, mais qui ne demandent qu'à apprendre. Ce qui me paraît une méthode d'apprentissage complémentaire, par rapport à ce qui existe et fonctionne déjà (cours collectifs, rencontres en ligne, expositions, etc.)
Par ailleurs, si vous en connaissez quelqu'un de disponible sur la région de Lille, n’hésitez pas non plus à me contacter en MP.
Un aveu qui me coûte: quand j'étais gamin, j'ai appris à monter à cheval; après, j'ai appris à monter en moto; mais depuis des années, impossible de monter correctement dans un cockpit (virtuel en plus).
Avant de monter des pur-sang (simulateurs), il faut savoir monter des poneys (arcade).
Avec les équidés, c'est simple: pour se mettre en selle pour la première fois, il y a toujours quelqu’un pour vous mettre le pied à l’étrier.
Chez les simeurs, c’est moins évident de se souvenir qu’il existe des débutants... qui sont des vrais débutants... et qui vont le rester indéfiniment si personne ne leur donne un coup de main au démarrage (ne serait-ce que pour lancer correctement leur programme). Souvenez-vous que tout le monde n’est pas né sur une selle (un cockpit), une cravache à la main (joystick) et les rênes (throttle) dans l’autre.
Sans vouloir faire de mon cas une généralité, je constate que depuis des années, malgré ma réelle volonté de me remettre aux simulateurs, que je maîtrisais si bien quand j’avais vingt ans (on ne rigole pas au fond de la salle), j’ai toujours été rebuté par des obstacles qui n’auraient pas retenu l’attention de l’un d’entre vous plus de 3 nano-secondes. En vrac:
- Comment j’attribue des commandes au hotas ?
- Lors de la phase d’entraînement, pourquoi le programme me dit brusquement que j’ai raté et que je dois tout recommencer ?
- Pour que l’appareil reste stable en vol, que dois-je régler : les trims ? la courbe des axes du joystick ? les deux ?
Les questions sont innombrables. Et grâce à des forums tels que le vôtre, il est toujours possible de trouver une solution. Au besoin en allant se balader sur des sites anglais, des vidéos, etc. Mais il faut avoir le temps. Et lorsqu'au bout de la journée, lorsqu’on est enfin parvenu à comprendre une notion qui nous échappait totalement ou à actionner deux boutons du clavier simultanément... on n’a pas vraiment l’impression d’avoir fait de la simulation... mais plutôt d’avoir accompli pendant des heures une corvée d’épluchage de patates dans un hangar qui pue l’huile. Ce qui est plutôt éloigné de l’objectif recherché (voler) et disons-le, assez démotivant.
Et j’en reviens au problème qui rebute pas mal de débutants : les premiers pas, le B.A.-BA des logiciels de simulation. Si on ne parvient pas à calibrer son joystick correctement (à comprendre comment le calibrer), si on ne comprend pas comment on peut faire rouler un zinc sur le tarmac, à tenir un cap ou à actionner la radio, il n’y a aucune chance qu’on ait la moindre envie d’aller plus loin et qu’on cherche à intégrer une école d’aviation virtuelle.
Bien sûr, on peut poser des questions sur le forum, ou sur une session TeamSpeak (enfin, à condition de comprendre comment ça marche...) Même si les réponses arrivent rapidement, on perd tous un temps précieux à s’expliquer les bases, et chacun finira par se lasser d’expliquer pour la dixième fois la même chose (surtout par écrit) à des bizus.
J’ai donc regardé du côté des cours particuliers. Après tout, des étudiants donnent volontiers de leur temps, moyennant finances, pour enseigner les maths, les langues ou le piano : il devrait y avoir plein d’élèves informaticiens ou des passionnés désireux de partager leurs savoir de simeurs appris sur le tas. Dans ma région (Hauts de France), j’ai donc cherché sur « Le Bon Coin » et j’ai trouvé… une seule annonce… remontant à deux mois… pour des cours de modèle réduit, avec éventuellement en option du simulateur de vol. Et sur la région parisienne: zéro!
Les cours particuliers, ça me semble pourtant une très bonne idée. Entre les fans de 25 ans qui sont nés avec un joystick dans les mains, et ceux qui ont le double d’âge au compteur et qui ne savent pas tenir un manche sans partir en vrille, il devrait être possible de s’entendre. Et au bout de quelques heures de cours, après avoir compris comment régler le Hotas, appris la check-list et les manœuvres de bases, terminé le didacticiel, il serait possible à de grands débutants comme moi, sans honte, de postuler à une école de vol et de poursuivre leur progression au sein d’une équipe.
Cette longue introduction pour dire que, si je ne me sens pas prêt aujourd’hui à imposer ma présence à qui que ce soit dans le moindre cours collectif (pour ne rien dire des missions en multiplayer), je serais très intéressé à connaître le moyen de contacter des simeurs, pas nécessairement des as, mais si possible de bons pédagogues et plutôt du genre patient, afin de faire mes premiers pas dans DCS.
Je me demande même si ce ne serait pas intéressant pour ce site de réfléchir à une manière de mettre en relation les membres du forum qui acceptent de consacrer un peu de leur temps à ceux qui sont (beaucoup) moins doués, mais qui ne demandent qu'à apprendre. Ce qui me paraît une méthode d'apprentissage complémentaire, par rapport à ce qui existe et fonctionne déjà (cours collectifs, rencontres en ligne, expositions, etc.)
Par ailleurs, si vous en connaissez quelqu'un de disponible sur la région de Lille, n’hésitez pas non plus à me contacter en MP.